Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ? Par olivier cabanel(son site)
vendredi 7 mars 2014
Convaincus que les dangers de l’activité nucléaire ne concernent pas que l’Ukraine et son Tchernobyl, ou le Japon et son Fukushima, il est temps de découvrir qu’ils nous concernent particulièrement en France, vu la densité de réacteurs nucléaires présents sur notre sol.

Carte du risque nucléaire en france
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En effet, sans pour autant tomber dans la paranoïa, considérant qu’en France, vu les 58 réacteurs nucléaires, la multiplication des « incidents », et les zones qui seraient perdues pour longtemps en se limitant à 50 km autour d’un site nucléaire, nous sommes très nombreux à être menacés en cas d’un accident majeur qui se produirait dans notre pays.
Contrairement à une idée reçue, la France n’échappe pas à la règle, et les accidents, la plupart du temps qualifiés d’incidents, se multiplient.
Octobre 1969 et mars 1980, deux dates pour lesquelles nous avons, dans notre pays, échappé au pire, puisqu’à St Laurent des Eaux, dans les 2 cas, les combustibles ont fusionné dans un des réacteurs de la centrale nucléaire. lien
En 1998, un des réacteurs de la centrale nucléaire de Civaux n’a plus été refroidi, et en décembre 1999, le réacteur de la centrale du Blayais a du être arrêté d’urgence, tous les systèmes de sécurité ayant été inondés, menaçant toute la région au point qu’à l’époque, Alain Jupé avait envisagé l’évacuation de Bordeaux. lien
Puis en 2003, c’est celle de Golfech qui a du être arrêté : à chaque fois, nous sommes passés à 2 doigts de la catastrophe, tous ces évènements ayant été classé de niveau 4. lien
Sur ce lien, on ne peut que constater l’accumulation des « incidents », formule consacrée pour éviter de traumatiser les populations.
Afin de permettre de constater la proximité des uns et des autres des différents sites nucléaires, un site propose une carte, pour laquelle il suffit de cliquer sur la centrale nucléaire la plus proche pour ...
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