Pierrot1 Administrateurs


Messages : 3220 Date d'inscription : 05/02/2011 Age : 79 Localisation : Hérault ( languedoc-Rousillon )
 | Sujet: Des boulangers clandestins payés 500 euros par mois en Ile-de-France et Haute-Normandie Dim 25 Mai 2014, 07:29 | |
| Des boulangers clandestins payés 500 euros par mois en Ile-de-France et Haute-Normandie par Nicolas Fertin le 24 mai 2014 à 12h25 , mis à jour le 24 mai 2014 à 18h01. FAITS DIVERSDix personnes ont été mises en examen jeudi et vendredi à Lille, soupçonnées d'avoir organisé ou utilisé une filière de mitrons clandestins venant de Tunisie pour travailler dans des boulangeries françaises en Ile-de-France et en Haute-Normandie On les faisait venir de Tunisie pour travailler dans des boulangeries françaises avec un salaire de 500 euros par mois. Un réseau spécialisé dans le travail dissimulé de clandestins tunisiens a été démantelé en région parisienne et en Haute-Normandie. 26 personnes ont été interpellées et dix ont été mises en examen pour recours aux services de travailleurs dissimulés en bande organisée et emploi d'étrangers sans titre, révèlent Le Parisien et Ouest France. Des conditions d'esclaves L'enquête a été menée par la direction centrale de la police judiciaire, l'office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) et la police aux frontières. "C'était des gens employés dans des conditions proches de l'esclavage. Le réseau mettait à disposition cette main d'oeuvre clandestine, et les utilisateurs étaient à la recherche de cette main d'oeuvre pas chère du tout et très laborieuse", a commenté le parquet de Lille, ajoutant que les enquêteurs ont remonté la filière en se basant notamment sur des dénonciations. Quinze boulangeries Selon Christian Duc, chef d'état-major de l'Ocriest, cité par Ouest France, l'affaire a débuté en 2011, avec l'interpellation de plusieurs étrangers en situation irrégulière dans une boulangerie du Havre tenue par un "gérant de paille" et la découverte de la filière. Les clandestins, au nombre de vingt, étaient employés dans quinze boulangeries au Havre, à Paris et en banlieue parisienne, relève Le Parisien. Payés moins de 500 euros par mois, ils vivaient dans des logements insalubres au-dessus des commerces. La tête du réseau, poursuit le quotidien, était basée en Tunisie: l'homme proposait à de jeunes boulangers tunisiens des environs de Tataouine de les faire entrer illégalement en France, contre de l'argent, puis de les embaucher dans des boulangeries qui lui appartenaient et pour lesquelles il ne s'acquittait "d'aucune déclaration fiscale". | |
|