On oublie un peu trop le Portugal
__Certes, le choc n'est pas tellurique et spectaculaire, il est presque invisible pour le touriste pressé (le tourisme et le Porto marchent encore à peu près), mais il a des conséquences terribles sur la vie sociale, sur la vie elle-même.
Un cauchemar éveillé ?
Le premier ministre, dans son cynisme, conseille aux jeunes de partir...
Pas d'avenir pour eux ! C'est un suicide national.
Et cela se vérifie : beaucoup de jeunes et de moins jeunes se déclarent « prêts à partir n'importe où » pour fuir la crise.
La génération des valises en carton revient.
Ceux qui ne peuvent pas partir, les plus défavorisés, les personnes âgées surtout, sont les premières victimes de la crise.
On va jusqu'à échanger travail contre nourriture
L'inimaginable arrive. On croit rêver.
Pourquoi ne pas supprimer un tiers de la population, devenue inutile, se demande un journaliste, de manière ironique et cinglante, dans l'esprit de Swift ?...
L'ancien ministre Mario Soarez tient les marchés et l'absence de solidarité européenne pour largement responsables de la situation de son pays. certes spécifique, mais inscrite dans un ensemble.
Un scénario à la grecque se prépare-t-il à Lisbonne ?
Les dernières mesures risquent seulement d'enfoncer le pays dans un puits sans fond...
_____"Sur le plan économique, c'est un échec : l'austérité a provoqué un recul du PIB de 3,3% au deuxième trimestre 2012 alors que le gouvernement avait...
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