LA RÉFORME DES INSTITUTIONS
ÉTABLIR UNE VÉRITABLE DÉMOCRATIE CITOYENNE
Les élus, sensés représenter le peuple et défendre ses intérêts, ne représentent en fait qu'eux-mêmes et ne défendent que les seuls intérêts d'une petite élite, au mépris de l'intérêt collectif. Pour y remédier, les mesures que vous allez découvrir au fil des chapitres ne pourraient se concevoir, ni être cohérentes, sans une réforme en profondeur des institutions (donc de la constitution) et de notre économie. Ce chapitre vise essentiellement à assainir la vie politique et à rendre plus de pouvoir au peuple. Les principales mesures concernent :
- L'instauration d'un véritable contre-pouvoir et un recours obligatoire au référendum pour certaines décisions.
- La redéfinition de la fonction présidentielle, du rôle du Conseil d'État et la réforme de l'Assemblée Nationale (pour une meilleure représentativité).
- Une réelle séparation entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif, par une réforme en profondeur de la plupart des institutions et de leurs rôles.
- La possibilité de dissoudre le Gouvernement et (ou) l'Assemblée Nationale en cas de non respect des programmes électoraux (sauf cas de force majeure bien sûr).
- Une justice indépendante du pouvoir, la fin de l'immunité parlementaire et la création d'un tribunal chargé spécifiquement de juger les écarts de plus en plus fréquents de nos représentants.
- Un pouvoir plus large pour la Cour des Comptes qui, outre ses fonctions actuelles de contrôle, doit également être doté d'un pouvoir de sanction.
- La redéfinition de la composition et du fonctionnement des collectivités territoriales.
Cette réforme doit également être l'occasion de réaliser de substantielles économies, en vue d'équilibrer le budget du pays. On nous répète sans cesse que la France est trop endettée et que cet endettement serait dû à un nombre trop élevé de fonctionnaires. S'il est exact que la fonction publique nous coûte trop cher, je ne pense pas que les fonctionnaires en sureffectif soient ceux dont on veut pourtant réduire le nombre. Ils ne se trouvent en réalité ni dans les classes d'écoles, les hôpitaux, ou les commissariats.
Non, s'il y a des effectifs à réduire, c'est plutôt parmi les hauts fonctionnaires, les membres des divers cabinets, les conseillers, sans parler des emplois fictifs ou autres inutiles commissions. Toutefois, les économies les plus importantes sont ...
Source et suite
ici