Assurance auto : la parité homme / femme ?

Les femmes débourseront entre 4% et 50% de plus, pour leur assurance auto. Ceci, au nom de l’égalité homme-femme.

La Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) interdit depuis le 2 mars 2011, toute distinction tarifaire basée sur le sexe, lors de la proposition des contrats. Après une période transitoire, cette décision entrera en vigueur le 21 décembre 2012. Ainsi, devant les primes d’assurances, les hommes et les femmes seront égaux.

Les femmes sont plus prudentes sur la route

Cette mesure se veut vertueuse, si l’on se place du...

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Là la parité est appliquée sur le champ , pour un peu même bien avant l'heure , mais quand il s'agit de salaires... là ça demande des années et des années de réflexion pour en arriver à presque rien.

Que fait dans ce cas " La Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) " , est-elle sourde et aveugle ???

Comme quoi, l'égalité à tout crin renferme quand même quelques pièges pervers...

Aristophane a écrit:

Comme quoi, l'égalité à tout crin renferme quand même quelques pièges pervers...

Oui et cela favorise toujours les mêmes , il faut mettre un terme à tout çà , mais pas après 20 ans de discutions stériles.

C'est trop urgent , et de plus il y a bien trop longtemps que cela dure.

@Pierrot : attention mon ami, les choses sont à mon avis un peu plus compliquées que l'on a tendance à le croire.

Ainsi : personnellement, je trouve juste que l'on ne pénalise pas les jeunes-hommes a priori, même si statistiquement, ils sont plus dangereux sur la route que les jeunes-filles. Pourquoi ?

Mais parce que les statistiques masquent les cas individuels !

Ainsi, admettons que 85% des jeunes-gens ont un accident dans les 5 premières années de conduite, cela signifie que 15% conduisent dans les clous. Pourquoi ces 15 % seraient-ils pénalisés a priori ? D'autant que bien souvent ces 15 % sont d'excellents conducteurs parce qu'ils osent quand il faut oser et se tiennent à carreau quand il faut se tenir à carreau; ce que 85 % des jeunes-filles ne savent pas faire.

Je vais prendre un exemple personnel : j'étais sur les routes de Croatie en pleine montagne avec plusieurs de mes camarades de promotion de l'ENSH de Versailles dont ma future épouse, Annie, qui était major de promotion. Nous étions deux voitures : 1 2CV et 1 403. A un moment, il a fallu faire le plein de la 2 CV avec un jerricane qui était dans la 403. Nous nous sommes arrêtés au bord de la route pour transvaser le jerricane dans le réservoir de la 2CV. Pendant que nous opérions, est arrivé un poids-lourd. J'ai vu de loin qu'il avait un comportement bizarre, comme si j'avais ressenti la panique des conducteurs à distance. J'ai donné l'alerte et me suis empressé de saisir le bras de ma future épouse pour l'éloigner du véhicule. Le camion n'avait plus de freins, il a frôlé la 2 CV à l'endroit même où nous étions. Ça s'est joué à quelques secondes ! Annie en était comme deux ronds de flanc. Elle m'a regardé comme si j'étais un extra-terrestre.

Je ne me rangerais pas pour autant dans la catégorie des 15%. J'ai eu comme 85% des jeunes-gens mon accident, à la recherche naturelle de mes repères. Des repères que l'enseignement de la conduite devrait donner pour responsabiliser les jeunes-gens. Ça vaudrait mieux que de pénaliser a priori telle catégorie plutôt que telle autre.

De toutes façons, tant que cet enseignement de la conduite n'existera pas, la situation restera très dangereuse car le jeune-homme poussé par ses instincts cherchera à s'habituer à l'environnement pour en mesurer les dangers, qu'il soit surtaxé ou pas. Instincts du jeune homme que vous ne trouverez pas chez la jeune-fille, à 15% près.

Il va falloir explorer tout ça.

ce n'est quand France?