Un scandale fait tomber le patron de la banque autrichienne RaiffeisenLE MONDE | 25.05.2013 à 10h49
Le directeur général du groupe autrichien Raiffeisen Bank International (RBI), Herbert Stepic, a proposé sa démission au conseil d'administration après l'annonce de l'ouverture d'une enquête officielle sur ses placements personnels dans des paradis fiscaux. | REUTERS/LEONHARD FOEGER
Trois appartements achetés à Singapour ont coûté son poste à Herbert Stepic, chef de Raiffeisen International (RBI), une branche du groupe autrichien Raiffeisen qui a ouvert la voie, dès les années 1980, à l'expansion du secteur bancaire en Europe de l'Est et dans les Balkans.
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Celui qui a été sacré, en 2006, "banquier européen de l'année", tombe à la suite des OffshoreLeaks, ces révélations publiées début avril sur les placements des super-riches dans les paradis fiscaux. Le nom de son successeur n'est pas encore connu.
Âgé de 66 ans (dont quarante au service de sa banque), M. Stepic a présenté sa démission, vendredi 24 mai, à Vienne, afin de "prévenir une atteinte à l'image de l'ensemble du groupe Raiffeisen", fort de 3 100 succursales et de 60 000 employés.
A la Bourse, le titre a reculé de 3 %, une perte moins importante que ce que redoutaient les analystes. Mais l'action Raiffeisen cotait seulement 26,50 euros, vendredi, contre 100 euros en 2007, avant le déclenchement de la crise financière internationale. RBI était alors au faîte de sa puissance et réalisait en Europe de l'Est, où elle est présente dans dix-sept pays, plus de 80 % des bénéfices du groupe.
La familiarité de M. Stepic avec le système financier est-européen, qui ne brille pas par sa transparence, a sans doute émoussé sa vigilance. Jeudi 23 mai, le magazine News a révélé que son nom figurait dans...
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