Un salaire minimum mondial pour lutter contre l’esclavagePar VETEMENTS MADE IN FRANCE (son site)
mardi 17 décembre 2013
Partout dans le monde, la plupart des consommateurs et travailleurs, souhaitent l’éradication de conditions de travail proches de l'esclavage et accueilleraient favorablement l'instauration d'un salaire minimum mondial. La dernière convention internationale contre l'esclavage fut organisée par la Ligue des Nations en 1926 et signée par 99 pays.
Depuis, aucune autre mesure globale n’a été prise pour améliorer les conditions de travail et de rémunération des populations les plus fragiles. Aussi, dans un contexte de mondialisation sauvage où seul le profit fait loi, il est maintenant urgent de définir de nouvelles règles pour éradiquer des conditions de travail proches de l’esclavage.
UN SALAIRE DÉCENT PEUT CONSTITUER UN OUTIL DE RESPECT DES DROITS HUMAINS
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) et des ONG (organisations non gouvernementales) dressent régulièrement des constats alarmants à propos des conditions de travail et de sécurité des ouvriers des pays à bas coûts.
Mais les chartes éthiques signées par les groupes de distribution et les industriels locaux s’avèrent insuffisamment contraignantes et n’ont jamais permis d’améliorer significativement l’existence de populations trop souvent asservies.
Chaque année, des situations sanitaires dangereuses et de nombreux accidents continuent à tuer des milliers d’ouvriers.
Il est hélas peu certain que les donneurs d’ordres acceptent de renoncer à une part même mineure de leurs bénéfices, pour faire progresser la sécurité et la situation des ouvriers.
En effet, ceux-ci estiment souvent que cette responsabilité incombe aux sous-traitants qui, à l’opposé, affirment généralement, ne pas pouvoir financer des améliorations sans l’implication financière des grands groupes de la distribution.
Il nous faut aujourd’hui penser une autre approche : des travailleurs mieux rémunérés ont davantage accès à l’information, mais aussi à des conseils et à une aide juridique pour les protéger et faire valoir leurs droits.
Si nous, marchés occidentaux de consommateurs, aidions les salariés des pays à plus faibles coûts à obtenir une plus digne rémunération de leur travail, nous leur procurerions ainsi les outils qui leur permettraient d’influer sur leurs conditions de travail, de santé et de sécurité.
Ils sauraient, n’en doutons point, engager avec leurs entreprises et pays respectifs, un dialogue qui conduirait à l’éradication de conditions d’existence proches de l’esclavage.
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