Ce que l'accord sur l'Unedic change pour les chômeursLe Monde.fr avec AFP | 22.03.2014 à 05h33 • Mis à jour le 22.03.2014 à 06h42
Les partenaires sociaux ont décidé, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars, de changer les règles d'indemnisation pour certains chômeurs. | AFP/PHILIPPE HUGUEN
Création d'un nouveau système de droits rechargeables, durcissement du régime des intermittents, seniors mis à contribution : les partenaires sociaux ont décidé, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars, de changer les règles d'indemnisation pour certains chômeurs.
Lire : Unedic : syndicats et patronat s'entendent pour créer des droits rechargeables pour les chômeurs
Voici les principales mesures actées, qui ne remettent toutefois pas en cause le montant des allocations et les principes de base de l'assurance chômage (ouverture de droits au bout de quatre mois de travail, selon la règle du « un jour travaillé = un jour indemnisé »).
Les droits désormais « rechargeables »
Ce nouveau dispositif, dont le principe avait été acté en 2013 par la loi de sécurisation de l'emploi, permettra à tous les demandeurs d'emploi, à partir du 1er juillet, d'accumuler les droits à indemnisation chaque fois qu'ils retravaillent, alors qu'ils en perdaient auparavant une partie.
L'objectif est à la fois d'inciter à la reprise d'emploi et d'assurer une meilleure couverture aux chômeurs. D'après le Medef, cette réforme « devrait permettre de réduire d'un quart à un tiers le nombre de demandeurs d'emploi touchés par la fin des droits et basculant dans le RSA », soit « plusieurs centaines de milliers de personnes ».
Le mécanisme : quand un demandeur d'emploi arrive en fin de droits, Pôle emploi « recharge » son compte avec les nouvelles allocations qu'il a acquises en retravaillant. Cent cinquante heures de travail suffisent à ouvrir de nouveaux droits.
Les allocations repoussées en cas de gros chèques de départ
Les cadres qui ont touché un gros chèque d'indemnités de départ, au-delà de celles prévues par la loi, devront désormais attendre jusqu'à cent quatre vingt jours pour toucher leurs allocations chômage, au lieu de soixante quinze jours maximum aujourd'hui. Le mode de calcul de ...
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