Marne : les ouvriers de Bosal menacent d'incendier leur usineActualité > Champagne-Ardenne Fil RSS
Publié le 28.03.2014, 07h38 | Mise à jour : 08h34
«Nous avons placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d'entrée et fabriqué un immense bûcher à l'intérieur des locaux que nous sommes prêts à allumer», a déclaré jeudi Gérard Gape, le délégué syndical CGT de Bosal-le-Rapide. | AFP / François Nascimbeni
Le ton monte à l'usine Bosal-le-Rapide de Beine-Nauroy (Marne). Les ouvriers de ce sous-traitant automobile, filiale du groupe néerlandais Bosal, menacent depuis jeudi d'incendier leur usine pour obtenir de meilleures primes extra-légales après la liquidation judiciaire de l'entreprise, en février.
«Nous avons placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d'entrée et fabriqué un immense bûcher à l'intérieur des locaux que nous sommes prêts à allumer.
La citerne à incendie a également été vidée», a expliqué Gérard Gape, le délégué syndical CGT de Bosal-le-Rapide.
Un projet de coopérative que «le groupe a fait capoter»
Les 58 employés de l'usine, spécialisée dans la fabrication de galeries de toit pour véhicules utilitaires, occupent le site depuis la liquidation judiciaire de l'entreprise. Selon le syndicaliste, le personnel réclame une prime extra-légale de 40.000 euros par personne, un montant bien supérieur à la somme promise par Bosal mercredi. «Le groupe nous propose 8.000 euros par personne alors qu'en février 2012 nos collègues licenciés avaient touché 25.000 euros. C'est inacceptable et nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout», a précisé Gérard Gape.
La question de la prime extra-légale est le seul enjeu qu'il reste aux ouvriers, après l'abandon, décidé par le groupe néerlandais, d'un projet de coopérative voulu par les ouvriers, au profit de la vente des bâtiments. «Nous avions un projet de scop (société coopérative et participative) que le groupe a fait capoter en revenant sur sa promesse de ...
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