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| VI République | |
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Auteur | Message |
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Narbonne
Messages : 1680 Date d'inscription : 05/02/2011 Age : 72 Localisation : Région Parisienne
| Sujet: VI République Lun 09 Mai 2011, 12:58 | |
| Rappel du premier message :VI République - MPoulat a écrit:
- Pierrot1 a écrit:
- MPoulat a écrit:
- En ce qui me concerne, clairement la VIème république et les modes de scrutin à mettre en avant.
Pourrais-tu s'il te plaît nous en dire un peu plus Alors je regroupe ici les quelques thèmes qui me plaisent : Passer à la VIème république
Ce qu'il nous faut ce sont de nouvelles institutions plus démocratiques, qui développent les scrutins comme celui des régionales avec des listes, des fusions de listes etc. La démocratie n'est pas la dictature d'un parti disposant d'une majorité relative, il faut que cela devienne un besoin de travailler ensemble, d'établir des programmes communs, ensemble.
Le scrutin présidentiel (désigner un chef de tous les français) est le moins démocratique de nos scrutins au suffrage universel, mais les français aiment cette désignation du chef. Sur ce site (anti-fn et pro-ps, il faut passer outre), ils proposent une désignation plus démocratique du chef (qui conserve bien entendu des imperfections puisqu'il a été prouvé qu'il était IMPOSSIBLE de désigner le meilleur candidat à tous les coups) Cette proposition constitue néanmoins une avancée démocratique : http://www.tnova.fr/note/rendre-les-lections-aux-lecteurs-le-jugement-majoritaire#comment-1263 Pour rappel, le scrutin des régionales : Scrutin de liste à deux tours. Premier tour : a) une liste remporte plus de 50% des voix = il n'y aura pas de 2nd tour. Elle gagne 25% des sièges, les autres sièges sont répartis à la proportionnel selon les scores de chaque liste. Cela permet de voir chaque parti représenté et de dégager une large majorité grâce au bonus de 25% des sièges.
b) sinon, toutes les listes ayant obtenu au moins 10% des exprimés peut se maintenir au second tour. Les listes ayant eu au moins 5% des suffrages peuvent fusionner, à la proportionnelle, avec des listes ayant obtenu au moins 10% des voix. (Cela impose le vivre ensemble, l'écriture d'un programme commun, pour améliorer le report des voix au second tour) Au second tour, la liste arrivée en tête a un bonus de 25% de sièges qui lui permet en général d'obtenir une majorité en siège. Sinon, mais le cas est vraiment théorique, il faudra également envisager de vivre ensemble et de dégager une majorité "d'union régionale" pour que la région soit gérée.
Que proposer ? Il faudrait affiner le précédent scrutin régional pour appliquer le même mode de scrutin aux législatives (par région), aux régionales et aux municipales. Conserver un scrutin proportionnel complet pour les européennes (puisqu'il n'y a pas de majorité à dégager dans notre seul pays). Supprimer les cantons au profit de l'agglomération urbaine (représentants issus des municipales au suffrage indirect comme actuellement). Passer l'élection du président de la république en "jugement majoritaire" en conservant le président de tous les français "au dessus des partis" pour 6 ans, autant de fois que le peuple le souhaite, comme pour les législatives. Envisager un président d'agglomération urbaine (super maire) élu au suffrage universel par "jugement majoritaire", au dessus des partis, pour 6 ans, autant de fois que le peuple le souhaite. Le Sénat est désigné par suffrage indirect, y compris par les présidents d'agglomération urbaine, et renouvellé par quart tous les deux ans. L'assemblée nationale serait à renouveller par moitié tous les 3 ans (mandat de 6 ans, comme le président). Attention, le mode de scrutin ayant changé pour les députés et le président, nous ne sommes plus dans un monde binaire avec une assemblée qui bascule un coup à gauche, un coup à droite entre deux élections présidentielles, une sorte de cohabitation n'aurait pas le même sens ni la même application.
Conserver dans les grandes lignes le pouvoir exécutif du président. Augmenter le pouvoir de contrôle des députés sur le gouvernement, diminuer les possibilités de passage en force du gouvernement. Conserver le droit de vote comme non obligatoire. Conserver le vote blanc et les nuls comme non exprimés, mais bien différencier le comptage des deux. | |
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Auteur | Message |
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K6 de Dijon
Messages : 93 Date d'inscription : 22/11/2011
| Sujet: Re: VI République Mar 29 Nov 2011, 17:20 | |
| La spécialisation de personnes donc la professionnalisation à gérer le bien commun n'est pas un problème en soi. Ce qui pose problème c'est ce que sont devenus les appareils politiques. Cela ne date pas de la 5ème République mais cela a été amplifié puisque l'on ne prend plus en compte les votes blancs et nuls. Les Partis sont devenus puissants et se sont votés des règles et des lois qui empêche le peuple de s'immiscer dans leurs affaires. C'était à ce moment que nous aurions dû réagir, que nos aînés auraient dû réagir. Ils ne l'ont pas fait. Était-ce les circonstances de l'époque, le fait qu'ils n'ont pas compris la portée des mesures qui se prenaient ou le fait qu'ils ont découvert la portée des mesures après coup. Peu importe, maintenant que nous en sommes conscients, nous devons fédérer un maximum de personnes autour de ce sujet et nous organiser pour changer les règles.
Les mandats étant de 5 ou 6 ans, il est tout à fait envisageable de porter un jugement sur les mesures engagées par un "représentant" tous les deux ans. Il est aisé de contrôler si les mesures prises sont conformes au programme sur lequel il a été élu (ou mis en place par tirage au sort) par des comités citoyens. Les "représentants" ne doivent être que les coordinateurs des volontés du peuple ou du moins de la majorité qui a voté pour le programme proposé. Dans tout projet d'entreprise, il y a un coordinateur d'activité. Selon les tailles d'entreprises, il peut même y en avoir plusieurs. Dans certains cas on trouve un chef de projet qui est chargé de suivre un projet depuis les études spéciales consécutives à l'adaptation dans les lieux de réalisation, il peut être épaulé par un ou plusieurs ingénieurs d'affaires qui eux coordonnent des secteurs particulier de ce projet et enfin il y a le coordinateur de chantier qui coordonne tous les corps d'états intervenants sur le chantier. Ici l'on nomme projet une commande en cour de réalisation tant qu'elle n'est pas terminée. Chaque niveau a ses responsabilités, ses prérogatives dans le processus, mais aussi ses devoirs tant vis-à-vis de la direction que vis-à-vis des échelons en aval. Je pèse et choisi mes mots, je cherche à gommer l'esprit hiérarchique car sans cette organisation les choses ne sont plus faisable, donc tout le monde est un maillon de la chaîne de réalisation. Il va falloir communiquer sur l'importance des postes et rôles à tenir dans la nouvelle organisation sociétale pour ne pas bafouer les valeurs humaines comme cela perdure aujourd'hui. Nous devons trouver une nouvelle organisation qui devrait atteindre un niveau d'équilibre dans le respect de tous. Tout en mettant en place des dispositifs de contrôle, de surveillance car l'être humain a ses faiblesses et ses manques. Il y a toujours eu plus de choses dans plusieurs têtes que dans une seule. Si l'être humain est capable de coups de génie, il est aussi capable du pire et c'est ce dernier que nous devons à tout prix empêcher, tout en régulant les autres errements.
Quant à votre remarque faire d'abord le privé avant le public, cela ne me paraît ni réaliste ni souhaitable. En effet si vous savez que votre fin de vie professionnelle est assurée, vous traverserez tant bien que mal la première partie de votre vie et vous vous laisserez aller jusqu'à la retraite. D'autre part, pour certains travaux il faut des personnes jeunes et alertes que l'on ne peut confier à des personnes dans leur seconde partie de carrière. Il faudra donc recruter selon les besoins qui se présenteront pour espérer avoir les meilleurs services. Le fait de limiter les mandats à 25 années et les emplois de la fonction publique à 20 ans devrait permettre une amélioration des services publics car à un moment de leur vie ces personnes seront dans le privé et seront utilisatrices des services publics. Il est évident que les amendes doivent être fortes. Je propose comme base de réflexion 2 à 3 fois le salaire de référence annuel (le SMIC pour la France) par poste non pourvu. De telle sorte que l'assurance chômage puisse leur verser un revenu décent. Il faut tenir compte que les indemnités de chômage ne sont pas toutes égales et sont proportionnelles aux précédent emploi. À ce sujet, je propose une réflexion pour plafonner les indemnités de chômage à 2 fois le salaire de référence annuel. Cette disposition devrait permettre plus d'équité et une indemnisation décente sur une plus longue durée.
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| | | Pierrot1 Administrateurs
Messages : 3220 Date d'inscription : 05/02/2011 Age : 80 Localisation : Hérault ( languedoc-Rousillon )
| Sujet: Re: VI République Mar 29 Nov 2011, 17:25 | |
| - K6 de Dijon a écrit:
- En démocratie tous les citoyens ayant un comportement citoyen disposent de droits civiques.
Parmi ces droits il y a le droit de vote. Certains disent que le vote est le devoir de tout citoyen responsable et respectueux de la démocratie. Je me range volontiers dans cette catégorie. Or pour pouvoir être un citoyen averti et accompli, il faut un libre accès à la connaissance et nous verrons que ce n'est pas le cas.
Dans ce texte, j'utilise le mot votation car je trouve qu'il englobe toutes les formes d'occasions de vote (élection, référendums, votes locaux, etc...). Ce n'est nullement pour chercher à me distinguer ni pour m'associer à certains pays qui emploient déjà ce mot.
Je ne vais pas, non plus, entamer un débat sur la liberté de vote et l'obligation de vote car en tant que démocrate, respectueux des libertés et respectueux de la libre pensée des individus, je suis plus pour des mesures d'incitation que d'obligation en la matière. Ce qui va suivre exploite cette manière de penser les choses, cette vision de la démocratie dans laquelle les citoyens se sentent impliqués, motivés, donc responsables car l'expression de leur vote est prise en compte et respectée.
Réponse de pierrot
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Mon propos sera orienté vers le respect de la prise en compte des suffrages exprimés quels que soient leur expression.
Dans les pays démocratiques, les êtres humains acquièrent à leur majorité le droit de vote et, par-là, la possibilité de voter pour faire valoir son opinion.
Nos systèmes étant peu démocratiques ont cherché des règles pour éliminer les indécis, les gens qui ne comprennent pas, les gens qui veulent que l'on leur proposent d'autres choix, les gens qui n'ont "soit-disant" pas assez de connaissances, de culture ou d'études. C'est ainsi qu'aujourd'hui les votes "blancs" et les votes "nuls" ne sont pas pris en compte lors du décompte des bulletins exprimés. C'est un affront à l'intelligence humaine !
Réponse de pierrot
Les dispositions actuelles relèvent principalement de deux faits :
- Le premier dont nous parlons peu car il découle de notre histoire, des coutumes et usages ancestraux, parce qu'il est tout à fait antidémocratique et dans la lignée des fiefs, de la royauté ou des bourgeois telle que l'on entendais ce terme vers les 17ème et 18ème siècles. Le premier donc est le fait que les savants, les puissants, ceux qui se disent appartenir à la caste supérieure ne veulent pas partager le pouvoir et, par-là, la connaissance. Car s'ils partagent leur savoir, ils pensent qu'ils auraient moins d'emprise sur les autres. Alors que Jules Ferry instaurait l'école obligatoire et gratuite pour tous, les différentes castes de sachant cultivaient le secret et organisaient la société pour que cela perdure. Il est un fait que moins nous savons de chose, moins nous pouvons combattre avec des mots et des idées. Cela est un frein et demande donc plus d'efforts à ceux qui ont peu de connaissances.
Réponse de pierrot
Alors que dans les temps anciens, la transmission se faisait si l'apprenant était prêt, à la hauteur ou apte à passer un degré de connaissance, les sachant, dont font partie nos élus, cultivent l'ignorance des autres pour régner, plutôt que de cogérer les affaires communes, les affaires publiques. Ils préfèrent dire que c'est difficile et n'entrent dans aucune explication qui pourrait éclairer le peuple. La cogestion est un art difficile qu'ils préfèrent éviter par confort et pour garder un ascendant, ainsi ils se comportent plus en despotes ou en satrapes qu'en coordinateurs des volontés du peuple.
Réponse de pierrot
- Le second fait découle des errements des 3ème et 4ème républiques. De ces errements les personnages politiques furent sourds aux aspirations du peuple et les nombreux scrutins à trois tours, parfois plus, firent que les votes blancs et nuls furent éliminés des comptages par la suite.
Les oligarques qui détiennent peu ou prou de pouvoir ont oublié que la République se doit d'informer ses citoyens, qu'elle se doit de tout faire pour les aider à s'élever personnellement, qu'elle se doit de les aider à s'éduquer, à se cultiver, et enfin qu'elle se doit de les aider à les aider à s'élever dans l'échelle sociale pour qu'ils puissent sortir du joug de l'esclavage, du joug de la dépendance. Ne nous cachons pas les yeux, soyons objectifs, l'esclavagisme a pris des formes nouvelles qui maintiennent une grande partie de la population dépendante de l'autre. Bien qu'ayant une incidence sur la prise en compte des suffrages exprimés - c'est pourquoi je l'aborde ici -, ceci est aussi un autre volet des dysfonctionnement de notre démocratie. Je pense que nos valeurs républicaines comprennent la transmission des savoirs, des connaissances et l'élévation d'esprit de chacun. Ainsi les élus ou dirigeants et responsables quels qu'ils soient ont pour devoir de trouver des moments pour cette transmission. Où serait l'esprit de fraternité républicaine sans cela ? La non prise en compte des votes blancs et nuls est l'aboutissement de la négation de ces principes de transmission, de communication ou de volonté de chercher à permettre d'élever l'esprit des autres.
Réponse de pierrot
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Un citoyen, qui se comporte normalement, est en possession de ses droits civiques. C'est donc un citoyen qui n'a pas eu de comportement anormal pour en être déchu. Si ce citoyen fait l'effort de se déplacer au bureau de vote pour participer à une votation, il accomplit son devoir de citoyen. Selon le bulletin qu'il mettra dans l'urne (bulletin blanc ou nul) il peut se retrouver dans la peau d'un citoyen dont l'avis est marginalisé. Un citoyen dont l'amour propre est blessé, un citoyen dont le droit à l'expression de son opinion est bafoué. Pourtant son acte est citoyen, pacifique et conforme aux règles démocratiques et républicaines.
Réponse de pierrot
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De plus en plus nous trouvons des dispositifs pour que les citoyen puissent s'exprimer. De tous ces dispositifs, aucun ne donne la garantie d'être écouté, entendu et surtout compris pour qu'il puisse y avoir un début d'application de ce qui découle de ces propos. Or pour être citoyen à part entière, pour pouvoir avoir une bonne appréciation des programmes politiques, nous devons nous informer, étudier, comparer afin de pouvoir choisir. Le citoyen qui ne comprend pas ne peut qu'émettre un vote neutre soit un vote blanc.
Réponse de pierrot
Mais un citoyen qui se sent délaissé, pas écouté, qui n'arrive pas a obtenir de réponse à ses interrogations ou qui a le sentiment que l'on se moque de lui exprimera soit un vote blanc et le plus souvent un vote nul. Il aura en effet choisi ce moyen pacifique, démocratique et républicain pour exprimer ses idées, son ressenti, son mécontentement vis à vis de la situation. Si nous lui enlevons cette possibilité de contester pacifiquement, nous ne devrons pas nous étonner de constater des expressions plus violente des mécontentements. Cela va du rassemblement pacifique, en passant par le défilé et les plus radicaux cherchent à dévier ces moments par des actes plus durs pour être entendus. Je pense que dans nos contrées, les nantis, les tenants du pouvoir traitent trop facilement de terroristes des personnes qu'ils n'ont pas voulu entendre et qui se sont radicalisées. Ce sont eux qui fabriquent les exaspérations que certains expriment par des actes violents.
Réponse de pierrot
En tout état de cause, les votes blancs et nuls expriment que le citoyen votant n'a pas trouvé de réponse dans les choix proposés et qu'il ne veut pas choisir parmi les solutions proposées. Je considère donc qu'il ne se prononce pas sur les choix proposés et j'espère que les machines automatisées de vote proposeront une option NSPPCP (ne se prononce pas sur les choix proposés) ou, plus simplement, NSPP (ne se prononce pas). Ces dénominations de ces type de votes sont plus proche de la réalité que votes blancs ou nuls. Mais encore faudra-t-il en tenir compte.
Réponse de pierrot
Nous devons réfléchir aux effets d'échelle, de groupe pertinent pour les votations. Si dans une assemblée de moins de 20 personnes le vote peut se faire à main levée, dans une réunion plus grande, il faut l'accord de tous les participants pour que ce soit démocratique et respectueux des décisions de chacun. Si dans des réunions de personnes qui se côtoient régulièrement – comme les associations par exemple – il peut être admis qu'il ne puisse y avoir d'abstention car les sujets ont été largement débattus et que le temps est venu de se prononcer sur un choix, il ne peut en être de même au niveau d'une votation communale, départementale, régionale, nationale ou européenne. Dans ces cas, tous les citoyens ne sont pas au même niveau de connaissance, d'appréciation et les convictions se forgent de proche en proche pour arriver à prendre forme. Dans une association, l'on peut demander si l'on peut passer au vote ou s'il faut prolonger encore un peu les débats. Pour les villes, départements ou autres circonscriptions de la vie civile il ne peut en être ainsi. La démocratie républicaine a des exigences qui ne sont pas satisfaites aujourd'hui, notamment parce que l'on ne prend pas en compte les votes blancs et nuls. C'est cette non prise en compte, ce non respect de ces suffrages exprimés qui engendre les abstentions, les désaffections et les sentiments de manipulation qui engendrent des rebellions.
Réponse de pierrot
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Lors de l'élection du Présidentielle de 2002 si nous avions comptabilisé et pris en compte les votes blancs et nuls. Pensez-vous que cette élection se serait résumée au duel Le Pen – Chirac ? Combien d'élections ont données des résultats surprenants au cours de notre histoire ? Combien de votations ont donné un résultat majoritaire avec moins de 25% des inscrits ? Combien de votations ont donné un résultat majoritaire avec moins de 30% des votants ? Pour ce qui me concerne, je trouve que ces dysfonctionnements sont le fait d'une oligarchie qui s'est emparée du pouvoir et que nous devons travailler à éliminer cette situation et en trouver une autre qui soit plus satisfaisante, plus démocratique, plus républicaine.
Réponse de pierrot
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C'est en considérant tout cela et les deux points suivants qu'il m'est apparu l'idée que nous devrions réviser notre position sur les votes blancs et nuls. Tout d'abord en examinant les divers écrits des sociologues, nous pouvons nous apercevoir que ceux-ci considèrent qu'une population d'environ 7% de personnes inorganisées ne peut être dangereuse pour la République. Les sociologues considèrent que 7% est un seuil de tolérance bien accepté et supporté pour un groupe qui présente des différences marquées vis à vis d'une population donnée.
D'autre part, dans la plus part des sociétés commerciales, il existe une disposition qui fait que 25% des membres du Conseil d'administration peuvent s'opposer à certaines décisions. Ce fut aussi le cas dans les copropriétés jusqu'à la Loi SRU qui modifia ces règles en instaurant une majorité des 2/3 pour certaines décisions.
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Prenant en compte ces deux éléments en plus de ceux ci-avant exposés, je vous soumets la suggestion suivante :
Nous pourrions définir deux seuils et trois modes d'interprétation des votes blancs et nuls afin de ne pas bloquer le processus et affin de prendre en compte le véritable avis des citoyens. Le premier seuil serait à 7%. Si les votes blancs et nuls n'atteignent pas ce seuil, la votation est valide et le choix des électeurs arrivant en tête est le gagnant. Il va de soi que les autres règles restent inchangées, c'est à dire que si pour une votation donnée, il doit y avoir des conditions ou éliminatoires elles perdurent. Ce seuil est facile à comprendre par tous et facile à définir.
Réponse de pierrot
Le second seuil serait de 25%. Si les votes blancs et nuls atteignent ce seuil, la votation est invalide. Je considère en effet que si ¼ de la population ne se prononce pas, c'est que les explications n'ont pas été suffisantes pour que ce quart puisse prendre une décision. Donc une nouvelle campagne de débats républicains doit être initiée ou si l'opinion a émis d'autres voies, d'autres choix doivent être proposés. Ce seuil est facile à comprendre par tous et facile à définir aussi.
Nous allons voir que c'est un peu plus complexe pour le troisième mode, mais toutefois à la portée du plus grand nombre lorsque je vous l'aurais exposé.
Le troisième mode concerne donc l'interprétation des choses entre ces deux seuils. Si les votes blancs et nuls atteignent 7% et sont inférieurs à 25%, nous devons trouver une règle qui permette de dégager une majorité suffisante dans le cas où le vote arrivant en tête n'atteint pas la majorité plus une voix. Je vous suggère de considérer que la votation serait valide si la différence entre les deux choix est égale ou supérieure à la moitié des votes blancs et nuls. Ainsi, l'écart entre les choix serait suffisamment significatif pour être accepté sans trop blesser les perdants et sans bafouer leur sens du raisonnement.
Ces dispositions restent simples à comprendre et permettent qu'enfin puisse s'établir le débat républicain sur tous les sujets de société car l'électeur aura le sentiment que dans ces conditions son vote sera pris en compte. Il faudra faire des efforts de communication et d'explication si l'on ne veut pas se retrouver bloqué lors de la votation. Ce serait la participation républicaine à la formation permanente à la citoyenneté. Et enfin, ces dispositions respectant mieux les votes devraient inciter nos concitoyens à s'impliquer et surtout à éviter de s'abstenir.
Voici la suggestion que je propose à la sagacité de votre réflexion.
Exemple pour illustrer ce qui peut se passer dans le troisième mode : S'il y a de 7 à 25%, la différence entre les 2 choix doit être d'au moins la moitié des votes blancs et nuls cumulés. C'est à dire que pour 12% de blancs et nuls, la différence doit être de 6% pour que la votation soit valide. Ainsi on peut arriver à un résultat qui pourrait être le suivant : Blancs et Nuls=20%, motion 1=45%, motion 2=35% où 20+45+35=100% et la différence entre les 2 motions est égale à la moitié des votes blancs et nuls. La motion qui l'emporte est pourtant inférieure à la majorité. Ceci permet d'augmenter l'écart de manière à ce que les contres et les personnes qui ne se sont pas prononcées pour un choix puissent prendre conscience que malgré tout, il y a une proportion suffisante pour.
= - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = Lors de l'élection présidentielle Chirac-Le Pen, si l'on avait eu cette règle, il y aurait eu plus de 25% de blancs et nuls et nous aurions eu droit à une autre élection présidentielle. Il y a bien d'autres cas, mais je n'ai pas le temps de chercher en ce moment. Notamment des cas où les 25% de B&N auraient été atteints et des cas où la différence entre les candidats était trop faible au vu des abstentions. J'ai un vague souvenir d'une élection où le gagnant avait moins du tiers des inscrit et il y avait 60% d'abstentions. Ce type d'élection ne devrait plus être, c'est véritablement la preuve qu'une oligarchie a confisqué le pouvoir du peuple.
Réponse de pierrot | |
| | | Narbonne
Messages : 1680 Date d'inscription : 05/02/2011 Age : 72 Localisation : Région Parisienne
| Sujet: Re: VI République Mar 29 Nov 2011, 18:24 | |
| C'est vrai que dans votre proposition, il y a un controle réel du "peuple" sur les actes des "representants" du peuple, du coup il est envisageable qu'un élu puisse avoir plusieurs mandats à la suite.
Je me pose quand même quel est le "métier" d'un elu par rapport à un chef de projet. Quelles spécificités ont ils reellement ?
En ce qui concerne privé puis public ou l'inverse, je ne sais pas s'il ne faut pas envisager les 2 cas. Dans le privé, quelqu'un qui a un emploi physique est ,tres souvent lessivé, vers les 50 ans.
Pour les pénalités, en cas de quota insuffisant, peut etre faut il se baser sur le salaire moyen de l'entreprise X par 3 ou 4 ...? (il existe des entreprises où il n' y a que des cadres donc 2 ou 3 fois le smic c'est pas assez significatif)
Pour le plafonnement de l'indemnité chomage il faut être prudent aussi. Il faut penser que souvent les personnes ont un crédit sur le dos pour le logement. Il faudrait pas completement assommer les gens. | |
| | | K6 de Dijon
Messages : 93 Date d'inscription : 22/11/2011
| Sujet: Re: VI République Mer 30 Nov 2011, 23:39 | |
| @Pierrot Merci pour vos commentaires sur les votes blancs et nuls. Vous dites que vous êtes d'accord avec le seuil de 7%, mais ma proposition repose sur deux seuils. Le second seuil est pour nous protéger des manipulations diverses et variées dont sauront faire preuve les avides pour nous déposséder. Si 25% de la population n'a pas su faire de choix, il y a un défaut de communication, de débats, défaut de chercher à expliquer le gain que l'on a à choisir. À moins que la population ait très bien compris que la solution, n'était pas dans les choix proposés et les refuse en votant blanc ou nul. Je reprends un autre exemple : Si nous avions un résultat avec Blancs et Nuls=20%, motion 1=44%, motion 2=36% où 20+44+36=100% et la différence entre les 2 motions est inférieure à la moitié des votes blancs et nuls (44-36=8 et 8 est bien inférieur à 20 divisé par 2, soit 8 est inférieur à 10). La votation est rejetée car il y a trop de personnes qui n'ont pas pu se déterminer pour faire un choix et que ceux qui se sont déterminé ne marquent pas une différence suffisamment significative. - Pierrot1 a écrit:
- Réponse de pierrot
Les "droits de l'homme et du citoyens", donne l'obligation à nos dirigeants de respecter le peuple et de l'orienter et de l'aider comme cité ci-dessus, mais nos dirigeants se moquent complètement de la constitution, la bafouent, la foulent à leurs pieds , dans leur seul et unique but d'en arriver à leurs fins personnelles. Ils ont trouvé une parade qui nous a été objectée lors de la rédaction de "la loi de lutte contre les exclusions". Ils nous ont dit droit dans les yeux et sans sourcilier que la DDHC de 1789 était un but vers lequel il fallait tendre mais que ce n'était pas contractuel puisque figurant dans le préambule de la Constitution. Nous avions beau protester, mais nous n'avons aucun moyen coercitif pour faire valoir notre point de vue. Comment faire ? C'est pourquoi nous devons d'autre part instaurer le pouvoir au peuple et le contre pouvoir du peuple en cas de dérive que nous n'aurions pas vu venir. @Narbonne - Narbonne a écrit:
- Je me pose quand même quel est le "métier" d'un élu par rapport à un chef de projet. Quelles spécificités ont ils réellement ?
Si les élus n'avaient rien à faire, pourquoi les avons-nous instaurés ? Le travail d'un Maire est différent de celui d'un Conseiller Général, qui est différent de celui d'un Conseiller régional, d'un Député ou d'un Sénateur. Comment voulez-vous que je résume ici ces postes en quelques lignes ? Il vous faut regarder les attributions de chacun et vous verrez qu'il y a du travail et des spécificités. - Narbonne a écrit:
- En ce qui concerne privé puis public ou l'inverse, je ne sais pas s'il ne faut pas envisager les 2 cas. Dans le privé, quelqu'un qui a un emploi physique est ,tres souvent lessivé, vers les 50 ans.
Il faut effectivement les deux cas, je l'ai écrit plus haut. - Narbonne a écrit:
- Pour les pénalités, en cas de quota insuffisant, peut etre faut il se baser sur le salaire moyen de l'entreprise X par 3 ou 4 ...? (il existe des entreprises où il n' y a que des cadres donc 2 ou 3 fois le smic c'est pas assez significatif)
Il faut de fortes pénalités, nous sommes d'accord. Nous verrons les méthodes de calcul appropriées lorsque nous auront progressé sur l'écrasement de l'échelle des revenus. Car à ce jour nous avons une échelle qui va du RSA environ 350 euros par mois à 3850 fois le SMIC soit environ 4,235 millions d'euros par mois. Je parle des revenus qu'une personne physique perçoit, c'est à dire salaire, primes, loyers, dividendes, etc... Car là où ils cherchent à nous blouser, c'est qu'ils ne parlent que de l'échelle des salaires, ce qui diminue un peu l'échelle puisque par exemple le PDG d'Eurotunnel n'a que 2,8 millions d'euros par mois. Pire encore J-F Coppée parle de salaire moyen des PDG et ne raisonne que sur 500.000 euros par mois. - Narbonne a écrit:
- Pour le plafonnement de l'indemnité chomage il faut être prudent aussi. Il faut penser que souvent les personnes ont un crédit sur le dos pour le logement. Il faudrait pas completement assommer les gens.
Oui, il faut être prudent et voir cela lorsque nous aurons progressé sur l'échelle des revenus, sur les méthodes de cogestion de l'État, de cogestion des entreprises et de cogestion des collectivités territoriales. De plus, nous devons redéfinir les finances et l'économie au niveau du pays et cela influera aussi sur ce raisonnement. (Voir le fil de discussion https://notresesame.forumgratuit.org/t864-mainmise-populaire-sur-la-creation-monetaireTout cela est imbriqué. Mais nous devons aussi garder à l'esprit la mécanique de fonctionnement de nos sociétés : Les actionnaires investissent dans un secteur d'activité et ils nomment un conseil d'administration. Ce conseil embauche un directeur, qui embauche ses cadres qui à leur tour embauchent la maîtrise, les employés et ouvriers. Voici la chaîne qui va conditionner les conditions de travail des gens au bas de l'échelle. Lorsque les actionnaires demandent de forts rendement à leur placement, la direction et l'encadrement qui ne veulent pas se faire virer font travailler les employés et ouvriers dans des conditions dégueulasses. Les investisseurs, le conseil d'administration et l'encadrement sont responsable de certains stress, des conditions de travail, des maladies qui découlent de ces conditions et de la mortalité précoce des employés et ouvriers. Nous reparlerons de cela. Pour en revenir à votre préoccupation, il ne faut pas mettre ces "pauvres gens" en trop grande difficulté, mais ils faudra évaluer le type d'engagement à crédit qu'ils ont. Car je ne veux pas être mis à contribution pour un appartement parisien de 200m², ni pour une maison bourgeoise avec piscine et terrain de tennis, etc. Lorsque j'écris deux fois le SMIC d'indemnités pour une personne dans un foyer alors que l'autre à son emploi, j'ai déjà pesé la mesure. Même pour un célibataire en chômage, je trouve tout à fait convenable une indemnité de 2 fois le SMIC. Mais nous pourrons affiner cela lorsque le plan économique et financier aura pris corps. S'ils sont amené à vendre, cela fera moins de pression spéculative sur l'immobilier et nous pourrons avoir des logements à des prix plus raisonnables. | |
| | | Narbonne
Messages : 1680 Date d'inscription : 05/02/2011 Age : 72 Localisation : Région Parisienne
| Sujet: Re: VI République Jeu 01 Déc 2011, 05:23 | |
| C'est la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (ratifiée par la France), qui est un objectif, la DDHC 1789 fait parti integrante de la constitution française.
De toute façon, dans tous les cas de figure, il est indispensable de se faire aider par des spécialistes du Droit Constitutionnel. En connaissez vous ?
Un élu a effectivement des attributions spécifiques, du travail, mais cela n'a rien d'extraordinaire en soit. N'importe quel citoyen peut etre membre d'un jury et envoyer un autre citoyen en prison et pourtant juré ce n'est pas un métier.
Pour un plafond des indemnités jounalieres en cas de chomage, il y a quant même 10 millions d'habitants en region parisienne, des villes comme Marseille, Lyon ... où les habitations coutent tres cher. C'est un point à approfondir. | |
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| Sujet: Re: VI République | |
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| | | | VI République | |
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la charte de notre forum | Dim 13 Fév 2011, 12:10 par laetitia1383 | Ce forum, lieu d'échanges entre les participants, bien que très libre dans sa forme,n’est pas pour autant un espace de non-droit. Son utilisation doit respecter des règles mais également les droits des personnes qui peuvent être concernées.
Les obligations du forumeur
• Le forumeur doit s’identifier ou indiquer le nom de son hébergeur.
• Le forumeur doit prendre toutes les …
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Nos valeurs | Dim 06 Fév 2011, 21:24 par Narbonne | 1. Le Respect
2. la Dignité
3. Ne pas avoir de sujets stériles
4. Ne pas mettre de textes de référence empruntés au religieux comme sujet de discussion
| Commentaires: 13 |
Nos moyens | Ven 11 Fév 2011, 19:37 par Narbonne | Nous utilisons, au maximum, tous les moyens offerts aux citoyens par la Constitution Française, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et la législation française.
Par exemple :
- pétitions soumises au Parlement français ou au Sénat avec obligation à ces institutions de répondre.
- organisation de réunions sous forme de débat avec les habitants de commune.
- ...
[ Lecture complète ] | Commentaires: 10 |
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