C'est le tube de l'année : augmentation générale des prix et stagnation des salaires. L'annonce d'une hausse moyenne de 2,24 % des péages sur les autoroutes françaises à compter du 1er février s'inscrit dans cette veine. Privatisées sous Dominique de Villepin pour officiellement renflouer des caisses de l'Etat déjà vides, la cession au privé des autoroutes constitue un joli cadeau aux grands groupes du BTP et un scandale d'Etat dénoncé avec vigueur mais dans le désert à l'époque par François Bayrou.
Du côté des concessionnaires on explique qu'il faut déduire de la hausse la taxe de 0,32 % destinée au financement des services des lignes ferroviaires déficitaires. A peine en fait 35 millions d'euros très difficilement lâchés par les propriétaires de ces nouvelles poules aux œufs d'or.
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