Berlin et Londres réclament des milliards aux banques helvétiques en dédommagement du préjudice causé par l'évasion fiscale.
De notre correspondant à Genève, Jean Lalande
Selon certaines estimations de l'Allemagne, l'argent non déclaré et placé en Suisse par ses ressortissants atteindrait 160 milliards d'euros. Combien le fisc allemand a-t-il donc perdu depuis une décennie ? Berlin vient de présenter la note à Berne. Ou du moins, elle lui propose un arrangement : que les banques helvétiques lui versent dix milliards d'euros, et les deux États pourront redevenir de bons amis.
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