Approche normée relative à la Mainmise populaire sur la création monétaire
Projet de version soumise à vote
Vus la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26août 1789, notamment dans ses articles 6 et 14 ;
Vus les arguments du Café des Sophistes apportés au 21 janvier 2012 par
Bastet, Pyguapa, Narbonne, Aristophane ....Attendu que depuis fort longtemps le troc était une première méthode d'échange de biens et que pour faciliter les transactions les États et/ou les peuples se sont mis à créer la monnaie;
Attendu que, au regard de l'histoire, la création monétaire par une communauté humaine apparaît comme parfaitement légitime;
Attendu que l'histoire des Athéniens du 4ème avant JC nous enseigne qu'un peuple peut se retrouver réduit à l'esclavage s'il confie la gestion de la masse monétaire aux riches et aux puissants;
Attendu que nombre de pays européens, dont la France, sont aujourd'hui réduits à la servitude économique parce que leurs représentants ont laissé à des banques privées le soin de créer, par des prêts usuriers, la monnaie dont l’État avait besoin pour financer le bien-être des citoyens;
Attendu que l’État devrait pouvoir créer autant de monnaie que nécessaire pour financer les fondements sociaux : armée, police, gendarmerie, éducation, santé, environnement, transport, logement, énergie etc.
Attendu qu'un des devoirs de l’État qui gère un pays est de justifier devant son peuple ce qu'il dépense exactement et ce qu'il gagne exactement;
Attendu que la loi Pompidou-Giscard de 1973 doit être mise à l'ordre du jour et revisitée;
Attendu que les rudiments de comptabilité en partie double devront être vulgarisés pour que soit possible le contrôle par l’habitant/e d’un pays de la création monétaire par l’État;
Attendu que la possibilité pour l’État de créer la monnaie ne doit pas tomber dans la facilité et provoquer une crise inflationniste;
Attendu que la mondialisation a créé cette situation extrêmement dangereuse où la création monétaire échappe aux États sans pour autant offrir de garanties suffisantes contre l'inflation;
Attendu que la perte de confiance peut intervenir à tout moment et pousser les habitants d'un pays à totalement délaisser leur monnaie nationale;
Attendu qu'il ne saurait être question de revenir sur l'usage de l'euro et qu'il convient d'associer au destin du peuple français le destin des autres peuples européens;
Attendu que les articles 6 et 14 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 donnent aux habitants de la France le droit de se mêler directement de la gestion de la masse monétaire;
La ruche républicaine sise sur Notre Sésame soumet au vote de ses membres les résolutions suivantes :
Résolution 1
La réflexion commune relative à la Mainmise populaire sur la création monétaire doit se poursuivre et passer au stade du mûrissement pour examen de faisabilité et détermination de la nature du ou des PPN y afférent(s).
Cela revient à répondre à nombre de questions dont la résolution 3 dresse une liste non exhaustive.
Résolution 2
La phase de mûrissement aura pour premier objet d’explorer deux pistes de PPN possibles :
a) Un procès intenté, au motif d’esclavage économique, à ceux qui osent créer par un jeu d’écriture la monnaie dont ils se servent pour mettre les peuples au travail et jouir ainsi gratuitement des biens et services produits dans la combine.
b) Une intention (de loi ou de règlement) relative à la création de monnaie par l’Etat, utilisée sous contrôle des habitants du pays, dans le but de financer les fondements sociaux de la Nation : armée, police, gendarmerie, justice, éducation, santé, salubrité des aliments, protection de l’environnement, énergie, transports, logements etc.
Résolution 3
La phase de mûrissement aura pour second objet de faire avancer l’investigation des habitants de la France en se référant, d’une part, à la résolution 2 et, d’autre part, aux attendus de la présente approche normée pour répondre aux questions suivantes et à toutes celles qui viendront les compléter ; à savoir :
Par quels mécanismes comptables exactement les Etats empruntent-ils ?
Qui émet les emprunts ? Qui bénéficient des remboursements ? Quels genres de personnes physiques ? Quels genres de personnes morales ?
Quels mérites justifient que l’on confie aujourd’hui la création monétaire à des personnes privées ?
Quel mécanisme comptable pourrait-on installer qui permettrait le contrôle par les habitants d’un pays de la création et de l’usage de la monnaie par l’Etat ?
Quels liens existent-ils entre les agences de notations, les émetteurs des emprunts et les bénéficiaires des remboursements ?
Etc.
Rédigé par
Pyguapa, Aristophane ....
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Sujet: Version 2 de la rédaction : Mainmise populaire sur la création monétaire 
Mar 03 Jan 2012, 18:43
