AVEUGLÉMENT – En Grèce, qui donc a lu le mémorandum du FMI avant de le signer ?

Les Grecs, déjà passablement assommés par les vagues de plans d'austérité déferlant sur leur économie moribonde, ne sont pas au bout de leurs surprises. A la fin de janvier, leur ministre du développement, Michalis Chryssochoïdis, a confié à la télévision, sur la chaîne Skai TV, qu'il avait signé le mémorandum de la troïka sur la crise de la dette grecque sans même l'avoir lu. Pour la simple raison qu'il avait à l'époque "d'autres obligations", notamment celle de "combattre la délinquance", rapporte le réseau de blogueurs Global Voices.

Le mémorandum, signé en mai 2010 et approuvé un an plus tard, a engagé la Grèce dans une série de réformes censées dynamiser sa...


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Je me demande si nous connaissons tous les tenants et les aboutissants pour voir clair dans cette histoire. Comme d'habitude, on en saura plus long dans une cinquantaine d'années, quand les protagonistes seront vieux et qu'on ne pourra plus rien leur demander...

je suis tres surpris de cette non lecture car il est connu que quand le FMI débarque dans un pays, attention aux abattis. Il doit y avoir une clause particulierement "soignée".

Cette non lecture, c'est un peu gros, non ? Ne serait-ce pas un pieux mensonge, un prétexte, l'arbre qui cache la forêt ?

Effectivement, personne ne veut prendre la responsabilité d'avoir validé ce texte

Les créanciers internationaux réclament que chaque parti représenté au parlement grec s'engage sur une diminution du salaire minimum et sur une réduction des primes de congés payés dans le secteur privé.

Restons en éveil permanent , personne n'est à l'abri de tout çà , même pas nous , ce genre de chose n'arrive pas qu'aux autres.

Oui, ce qui se passe en Grèce ne fait que préfigurer ce qui nous pend au nez....

Si les gens sont assez "bêtes" pour accepter une baisse de leurs salaires et de leurs droits sociaux tandis que d'autres font la fête allègrement en les exploitants, je vais pas pleurer pour eux/elles.

Qu'elles se confortent dans leur rôle de victime, de plaintes sans cesses. Il faut savoir mettre des limites et faire en sorte d'améliorer ses conditions de vie. C'est pas évident, je le sais mais c'est pas en baissant la tête et en accusant les autres de tous les maux que les choses changent.

Ont ils le choix ?

On a tous, le choix : entre courber la tête et l'échine, pour ne jamais être responsable...ou être maître de son destin, en résistant aux vents et marées, à la glace ou au désert, de son menu existentiel...Quel est donc le prix du salaire correspondant ?

Ce mardi, ils font grève générale.

http://www.rtl.be/loisirs/mamaison/bricodeco/5671/dans-la-grece-anti-ogm-une-bourse-de-troc-de-semences-agricoles
Et tous les pays qui résistent + ou - au codex alimentarius, sont et seront mis à l'amende par une Commission européenne, qui se fiche de son Parlement.
J'espère de tout coeur que cette grève générale aura 1 impact efficace. Je n'oublie pas qu'1 responsable de Goldman Sachs, fut nommé à la direction du pays...

@ Narbonne, la vie est faite de choix ! Chacun/e se met ses propres limites jusqu'au jour où chacun/e comprend qu'il/elle doit briser ses chaînes.

C'est grâce aux "mauvais" choix qu'on apprend un peu plus. Le fait de s'aimer soi-même, se respecter soi-même est essentiel pour aimer et respecter les autres.

Beaucoup de porcheries sont mis dans nos têtes, il n'est pas évident de s'en sortir. Le chemin le plus facile est de se dire "l'enfer c'est les autres" et hop plus de responsabilité.

Or devenir adulte c'est accepter de prendre ses responsabilités. C'est pas drôle tous les jours mais la vie est belle, non?