Centrales hydro-électriques

Rappel du premier message :

Nous fêtons ensemble, nous célébrons ensemble, nous compatissons ensemble, nous commémorons ensemble, nous prions et nous nous recueillons ensemble. Nous pourrions décider ensemble, si le RIC avait cours. Mais une chose est sûre : nous ne réfléchissons jamais ensemble.D'ailleurs, on peut s'interroger : n'est-il pas illusoire de vouloir décider ensemble (avec le RIC) sans avoir au préalable appris à réfléchir ensemble?

Qu'est-ce que réfléchir ensemble? Ah ! Si je le savais. Je le cherche.

Sur ce fil, je vous invite à défricher le terrain de la réflexion collective. Il faut y aller progressivement, étape par étape. Je vous propose de parcourir (grâce à google-maps) les plus grands fleuves du monde pour y déceler les endroits où l'on pourrait bâtir une centrale hydroélectrique d'échelle internationale.

Je propose de commencer par une centrale auprès du Zaïre que les photos suivantes (prises par satellite) permettent de situer.



Ci-dessus, la région du Bas-Zaïre.



Ci-dessus, le coin autour de Matadi et de la centrale déjà existante d'Inga. Formidable centrale qui, aux dires de Narbonne, ne fonctionne qu'à 20% de ses capacités parce que manquent les pièces détachées. Sinon, ce serait la première centrale du Monde.



Ci dessus l'endroit où l'on pourrait aménager une nouvelle centrale à la condition de creuser un canal et de placer au bout ou au milieu quelques turbines.

Ce projet aurait selon moi trois avantages :

- le débit du fleuve à cet endroit est colossal : 80 000 m3/s;
- la nature y est désertique : pas de dégâts pour l'environnement, surtout que l'on inonderait rien d'autre que le canal creusé;
- l'accès est facile puisque la route Matadi - Kinshasa n'est pas loin.

Mais ce n'est que mon avis. Pour bien faire, pour bien avancer dans notre recherche du "réfléchir ensemble", il faut confronter les avis et surtout il faut élaguer les avis, car il faudra bien à un moment décider de ce que l'on fera. décidera-t-on oui ou non d'implanter sur le lieu en question une centrale capable de fournir toute la France en électricité. l'enjeu est d'importance car si nous parvenons à quelque chose qui se tient alors nous pourrons avoir 10 ou 15 centrales de ce type et nous aurons récupérer une énergie qui tous les jours part à la mer sans aucun profit pour nous.

Donc voilà : je propose de récupérer une flopée d'avis (positifs, négatifs, ambivalents qu'importe) puis d'organiser un vote. Ce vote étant acquis, nous partirons sous d'autres cieux chercher d'autres sites : au Pérou, au Brésil, en Chine, ou en Zambie et au Mozambique sur le Zambèze (qui pour le coup passera avant la Corrèze).

Seulement voilà, il ne faut pas décider à 3 ou 4, mais à 100, 200 voire 1000 personnes.

Conclusion : nous devons faire de la retape pour intéresser nos proches à ce projet et leur demander de s'inscrire sur Notre Sésame pour voter.

Cette phase d'attroupement sera capitale.

Votre avis SVP :

1) Sur la méthode
2) Sur le site évidemment . Ne serait-elle pas la bienvenue une centrale à cet endroit magique ?

Je vous conseille de retrouver le site en parcourant google-maps. Vous vérifierez grâce à l'échelle : 300 mètres de large et 80 000 m3/s !

Ce sera aussi l'occasion de voir Inga de près : c'est fabuleux ! On voit très nettement les deux usines citées par Narbonne et le bouillon à côté ! par les dieux, quel bouillon !

Puisque nous n'avons pas encore notre organisation avec nos spécialistes, utilisons la société telle qu'elle est organisée.
Lance un appel d'offre !

Il y aura forcément quelqu'un qui te contactera.
Cela fera des chômeurs en moins.

Là K6 tu marques un point. Excellente vanne

Le barrage chinois fait 2300 m de long et le debit du fleuve est grosso modo moitié moindre que le Congo. Sur le Congo, faudra pas mettre les doigts entre l'eau et le barrage, ça va pousser
Le barrage chinois est apparemment un barrage dit "poids". Sur le Congo, il faudrait, peut etre, un barrage "poids-voute". Cela doit exister quelque part sur la planète.
A cet endroit là, le fleuve n'est pas navigable me semble t'il.
Les portugais n'ont pas pu remonter le fleuve.

Si vous avez des informations qui corroborent vos dire, veuillez les publier.
Pour ma part, les informations dont je dispose indiquent des débits bien inférieurs.
Par exemple le Larousse en ligne publie :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/Congo/114373
"Si le débit moyen au Stanley Pool est de 39 000 m³/s, les variations annuelles restent modérées : de 29 000 en août à 60 000 m³/s en décembre."
Wikipedia indique un débit habituel de 41 000 m³/s
http://fr.wikipedia.org/wiki/Congo_%28fleuve%29#G.C3.A9ographie

Que prendre comme données ?

C'est vrai que suivant les sources :D le débit annoncé est tres different. Il me semble qu'il faut connaitre le debit le plus faible, le moyen et le plus élevé. Je vais chercher sur des sources belges, car ce sont eux qui connaissent le mieux ce fleuve.
De même, je n'ai aucune idée de la hauteur ( j'ai entendu parlé d'endroits où il faisait plus de 500 metres de profondeur).
La difficulté, peut etre apparente, c'est de créer un lac de retenue.

Ce que dit Narbonne correspond à ce que j'entendais dire lors des 4 ans que j'ai passés sur place.

En fait, s'agissant du débit du Zaïre, il faut savoir qu'il n'y pas de gros écart entre le maximum et le minimum pour une raison simple : le Zaïre est sur deux bassins versants : un dans l'hémisphère nord et l'autre dans l'hémisphère sud. Il suffit de regarder la carte. Son niveau varie très peu, entre deux saisons des pluies. Ça ne dure pas longtemps.

Le Stanley Pool est l'immense masse d'eau en amont de Kinshasa. Or, après Kinshasa, il y a encore d'énormes affluents qui viennent du sud. En outre, il est connu que le Zaïre (pour les raisons indiquées ci-dessus) est le 1er fleuve de la planète pendant les 6 mois où l'Amazone (entièrement dans l'hémisphère sud) est à l'étiage; c'est à dire de septembre à janvier.

En outre, il est admis que le Zaïre est le second fleuve du monde. Or, 40 000m3/s c'est le débit de l'Orénoque.

Par conséquent 80 000 m3/s est une bonne estimation du débit que l'on risque de rencontrer quand on se rend sur le Zaïre dans sa partie terminale; ce qui est le cas dans le Bas-Zaïre où se trouve Inga. Ce n'est plus une moyenne mais un mode.

Dans ces conditions, comment parler de 40 000m3/s comme moyenne? D'où viennent les infos de Wikipédia ?

Nous voici vers le chemin du concret.
Fini les idées reçues, les je pensais que..., les je l'ai entendu donc...
Au boulot messieurs qui avez l'impression que ce fleuve a un débit double que mes deux sources.
Bon courage, votre travail sera utile à tous quel qu'en soit le résultat.

C'est vrai K6, il faut y voir clair. Mais moi qui ai vécu 4 ans au Zaïre, je peux te dire que le niveau du fleuve est quasiment constant, quel que soit le moment de l'année. Ce n'est pas comme l'Amazone qui recule sur plusieurs centaines de mètres, voire de Kms.

Tu n'as pratiquement pas d'étiage. De mes yeux vu !

Donc, donc, creuser la question en effet.