Deux ans à vivre dans des chambres surpreuplées, dans une violence permanente et soumises à un strict régime carcéral... Sauf volte-face, voilà ce qui pourrait arriver aux trois jeunes russes du groupe Pussy Riot, condammées ce vendredi à Moscou à deux ans de camp pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse".
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Détenues dans un camp dit "à régime ordinaire", entourées de palissades, de barbelés et de miradors, Nadejda, Ekaterina et Maria vont, peut-être, devoir passer deux années avec des meurtrières et des voleuses, dans des chambrées d'une centaine de personnes. Les Moscovites n'étant pas forcément envoyées dans l'un des deux camps situés autour de la capitale, les Pussy Riot peuvent se retrouver à des centaines de kilomètres de là.
Selon les règles carcérales en vigueur en Russie, les détenues doivent porter un uniforme vert avec leur nom marqué sur la poitrine, les vêtements personnels étant interdits. Elles ont le droit de téléphoner, en général une fois par mois, la conversation ne pouvant dépasser quinze minutes.
Trois régimes de détention
Après le réveil à 6h du matin, l'appel est effectué à...
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