Alors qu'une étude choc française sur les OGM fait la Une, une autre étude anglaise parue discrètement pendant l'été avance des résultats particulièrement préoccupants.
Pesticide + pesticide = nocivité × 30.
C’est ainsi qu’on pourrait résumer l’équation établie par des chercheurs anglais de l’Université d’Aston.
Leur étude montre que les interactions entre différents composants de pesticides démultiplient les risques sanitaires.
Rapportés par Les Echos, ces travaux montrent que des substances individuellement considérées comme inoffensives, endommageraient notre système nerveux lorsqu’elles sont combinées.
C’est le cas des associations de substances comme le cyprodinil, le fludioxonil ou le pyriméthanil, toutes trois très présentes dans les raisins ou dans notre eau du robinet.
Elles démultiplient par 20 ou 30 fois les dommages occasionnés sur nos cellules !
Pour les chercheurs, cela signifie une vulnérabilité accrue face aux pathologies neuro-dégénératives comme les maladies d’Alzheimer, de Parkinson ou la sclérose en plaques.
Cette bombe sanitaire a-t-elle provoqué un sursaut des autorités en France ou en Europe ?
Pas vraiment. D’abord car la réglementation européenne REACH évalue chaque produit de façon séparée, ignorant les effets générés par les interactions entre résidus de agricoles ou chimiques.
Alertée sur le sujet il y a quelques mois, la commission européenne a même botté en touche, en refusant d’examiner l’impact induit par les effets cocktails.
En France, le sénateur Roland Courteau a bien essayé de poser la question du danger des ces mélanges de substances à la ministre de la Santé. Sans réponse à ce jour.
Les pesticides devaient également être au menu de...
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