Location : « trêve hivernale », pas d’expulsions du 1er novembre 2012 au 15 mars 2013

Du 1er novembre 2012 au 15 mars 2013, aucune expulsion de locataire ne peut intervenir en France, selon l’article L 412-6 du code des procédures civiles d’exécution.

Toutefois, il existe des exceptions à ce principe. Les expulsions sont possibles :
s’il est prévu un relogement dans des conditions suffisantes, respectant l’unité et les besoins de la famille,
si les personnes dont l’expulsion a été ordonnée sont entrées dans les locaux par voie de fait ou lorsque les locaux sont situés dans un immeuble ayant fait l’objet d’un arrêté de péril.

À noter : la « trêve hivernale » n’empêche pas le...


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Et c'est pour ça que depuis + de 3 mois, ses succèdent les expulsions en France et en Navrre...

Que pensez-vous des expulsions locatives ?
Est-il préférable d'expulser ou de maintenir dans un logement des personnes qui ne payent pas leurs loyers ou occasionnent des troubles avec leur voisinage?
VYKEROS

Si je suis le sens de ta question " VYKEROS " , d'emblée je dirai foutez-moi tous ces gens qui nous ruinent et nous agacent dehors !!!
Mais je suis persuadé que nous sommes bien plus humain que çà et qu'avant de prendre cette décision ultime , nous sommes capables d'aller chercher le comment du pourquoi.
Quoi que de plus en plus je me pose des questions sur les comportements qu'ont ceux qui ont le ventre plein envers ceux qui souffrent.?!!?

Sans oublier que notre gouvernement précédent à bien su mettre notre pays dans la M...., mais que aussi il à eu un talent inégalable pour nous diviser les et les autres.

Pour les expulsions chaque cas est particulier. Difficile de donner une règle générale.

D'accord avec toi " Narbonne " c'est bien ce que je voulais dire.

Et pour les fauteurs de troubles , qui en pense quoi ?

Faut-il les bannir sur le champs ?

Qui dit qu'il ne faudrait pas s'intéresser à eux ? Qui dit qu'ils n'ont pas besoin d'être pris en considération et traités comme des êtres humains à part entière ? Qui dit qu'ils ne se sentent pas exclus ? Qui dit que si plutôt que de les rejeter ils n'ont pas besoin de nous ?

Qui dit que nous avons tout compris que nous sommes les meilleurs et que eux seuls ont tort.

Qui dit que par notre comportement de les considérer différents de nous , nous ne les provoquons pas nous même , et que par leur comportements insupportables ils ne font pas ressortir le dégoût de cette société qui les rejette plutôt que de les comprendre et leur accorder une place parmi elle avec toutes les chance de s'y réintégrer.

Sommes-nous vraiment plus malins qu'eux ? Ou c'est tout simplement notre comportement qui les rend comme ils sont ?

Qui est assez malin pour répondre à tout çà à coup sûr sans se tromper ???

Dans 1 écolieu, 1 Charte collective doit être lue et signé, en cas d'acceptation des conditions qui ne comprennent ni la ségrégation raciale, religieuse ou sociale. Au bout de 3 avertissements pour non respect, voire violation des accords, la personne est obligée d'aller se défouler ailleurs !
1 seule personne peut réussir à empoisonner la vie de toute 1 communauté, voir l'exemple des ministres qui ne composent qu'1 infime partie de la population !

Darna a écrit:

Dans 1 écolieu, 1 Charte collective doit être lue et signé, en cas d'acceptation des conditions qui ne comprennent ni la ségrégation raciale, religieuse ou sociale. Au bout de 3 avertissements pour non respect, voire violation des accords, la personne est obligée d'aller se défouler ailleurs !
1 seule personne peut réussir à empoisonner la vie de toute 1 communauté, voir l'exemple des ministres qui ne composent qu'1 infime partie de la population !

Une pensée, au moins, pour les occupants de N-D des Landes, qui ont subi des violences alors qu'ils occupaient des terrains agricoles, avec l'accord et le soutien des propriétaires non encore expropriés...Je ne vous demande même pas d'y aller en personne, comme moi...

J'apprécie véritablement les interventions de Darna qui a fait des comparaisons formidables (à méditer !!!...):
1°) entre les troubles occasionnés par les personnes expulsées et par nos politiciens avides de pouvoir et amusés par ces journalistes qui leur portent toutes les attentions.
2°) entre les troubles occasionnés par les personnes expulsées et des défenseurs de la Nature avec l'appui des agriculteurs.


Je ne suis pas déçu non plus par les réactions de Pierrot qui soulèvent la prise en compte des causes du ou des problèmes des personnes expulsées….
Pour autant je ne suis pas suffisamment contenté et j'espère que d'autres membres de ce site vont réagir avec Pierrot et Narbonne à ces nouvelles questions :
Qui dédommage le propriétaire malchanceux de 3 ans d'impayés de loyers et qui doit restaurer entièrement le logement loué car il a été saccagé par son occupant ?
Pourquoi cette victimisation du locataire expulsé et pas celle de ce propriétaire malchanceux qui a offert contre rémunération un toit, un logement à cette personne ?
VYKEROS

Que penser des exproprié(e)s par l'Etat pour des magouilles qui finissent en "austérité" pour le peuple ?! Ci-dessous 1 témoignage de 2 ami(e)s ariégeois qui y ont été une 2ème fois, sans moi car prise par les Colibris :
Tribulation de Dom et Sandrine au village d’Astérix.
Préambule.
Ce que disais Dom et aussi pourquoi chaque soir j’écoute ce qu’ils ont à me dire, c’est pour témoigner de la réalité sur place. Et de cela aussi, les résistants de NDDL ont besoin. Ils sont fatigués, aphones, ils gèrent leurs différences. Allez là-bas, c’est se rendre compte et rendre compte, faire un vrai témoignage, au milieu du brouhaha médiatique. « c’est bien d’être là et de se rendre compte de la pression » Dom.
Donc les dernières nouvelles.
Dom et Sandrine sont allés à Nantes pour soutenir les propriétaires et bailleurs qui se déplaçait au tribunal pour poser des recours et retarder les expropriations. Ils introduisent des pinailleries sur les limites des parcelles et autres broutilles, pour gagner du temps.
Vendredi et samedi ont été des journées ponctuées de violence. D’après les informations sur place, des keufs cagoulés se sont introduits sur les barricades (cf article précédent) et ont infiltrés les opposants au projet. Ils ont réussi à chopés 3 à 4 personnes pour une comparution immédiate. Ils n’en savent pas plus…
Au cours de ces charges policières, on compte de nombreux blessés par brûlures avec des hospitalisations qui vont jusqu’à une semaine. Il semble que ces jours aient été d’une rare violence.
Au sujet de la commission, on ne sait pas grand-chose, à part qu’il y a beaucoup de scepticisme, quand à la valeur de cette conciliation, les robocops sont toujours là, donc déjà c’est mal partie, dès le préambule, pour l’organisation de cette fameuse commission.
Sandrine et Dom relate une énergie super malgré la fatigue et le stress. Ils sont là.
Que font nos belligérants ariégeois, la bouffe, du bois de chauffage, des cabanes et une permanence sur les barricades car des mouvements sérieux de tracto-pelle ont été remarqués sur la zone, voir site de la ZAD.
D'autre part, du temps où j'étais propriétaire d'1 studio à Paris (avant de devenir Rsaïste pour mettre en pratique la simplicité volontaire), durant 1 hiver particulièrement rigoureux ( même la seine a gelé !), ayant vu 2 clodos (je fais la différence avec les citoyens du Monde) entrain de bleuir de froid, collés à la grille du métro...je les ai invités à venir dans ma cave (ils puaient, et j'hébergeais 1 famille gabonaise), en leur laissant couverture et thermos de verveine, et que s'ils avaient faim ou besoin d'aller aux wc, ma porte restait ouverte. Malheureusement, ces pôvres abrutis ont chié dans la cave, que j'ai dû nettoyer. Et malgré ça, le syndic des co-propriétaires m'ont menacé d'1 procès pour...ne pas les laisser crever ?! D'autre part, ayant étudié la question des expulsés et en ayant ouvert des squats, je constate que la plupart des locataires non respectueux, sont souvent des acharné(e)s de la consommation, se retrouvent endettés pour avoir voulu pratiqué le blingbling véhiculée par la pub ! J'ai eu du fric, maintenant beaucoup moins (531e/mois avec 1 fils de 18 ans), n'ai jamais eu de dette. Ex propriétaire ou ex squatteuse, je n'ai jamais renié ma vraie richesse : mon humanité !