Le Monde.fr avec AFP et AP | 16.11.2012 à 15h37
Un magasin Ikea en Allemagne. | AFP/JENS-ULRICH KOCH
Dans un communiqué publié vendredi 16 novembre, le géant du meuble suédois Ikea a déclaré "profondément regretter" que certains de ses fournisseurs aient eu recours au travail forcé dans les années 1970 et 1980 en Allemagne de l'Est.
Un rapport présenté vendredi à Berlin confirme que des prisonniers politiques d'Allemagne de l'Est ont été employés dans la finition de produits pour Ikea. Toujours selon le rapport, les dirigeants du groupe suédois étaient au courant de certains cas, mais les mesures mises en place n'ont pas été suffisantes pour empêcher le recours au travail forcé.
"Nous regrettons profondément que ce soit arrivé", a déclaré Jeanette Skejlmose, membre de l'équipe dirigeante d'Ikea. Mais "à l'époque, nous n'avions pas le même système de contrôle que nous avons aujourd'hui, et nous n'avons clairement pas assez pris de mesures pour empêcher de telles méthodes de production".
VIVE POLÉMIQUE SUR L'ORIGINE DU RAPPORT
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