PSA Aulnay : les non-grévistes inquietsPar Gaétan Supertino avec Julien Pearce et AFP
Publié le 29 janvier 2013 à 06h11
Mis à jour le 29 janvier 2013 à 09h48
"Parmi les grévistes, il y a un noyau dur qui a tendance à jouer avec les limites du droit", a affirmé le directeur du site de PSA Aulnay, Laurent Vergely. © Benjamin Girette/MaxPPP
TÉMOIGNAGE - Des salariés affirment avoir reçu des menaces et travailler "la boule au ventre."
Le contexte. "Viens camarade, tu es un des seuls embauchés à ne pas faire grève. Fais comme nous, on va au vestiaire enlever ton bleu de travail". On pouvait entendre ce type de phrases, lancées par des grévistes, lundi à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Après 10 jours d'arrêt, ce site de Seine-Saint-Denis a rouvert lundi dans un contexte tendu. Plusieurs centaines de salariés ont bloqué la chaîne de production, pour protester contre la fermeture de l'usine en 2014, et le manque de précision quant au reclassement des salariés.
>> À lire : Aulnay, le reclassement est lancé
"Un noyau dur qui joue avec le droit." Mais si les organisateurs, à l'image du délégué CGT Jean-Pierre Mercier, veulent absolument "éviter tout débordement", les rangs des salariés semblent se disperser. Et pour cause : "parmi les grévistes, il y a un noyau dur qui a tendance à jouer avec les limites du droit", a affirmé lundi le directeur du site, Laurent Vergely. "Il y a deux camps : les grévistes et les non-grévistes. Ces derniers ont peur, ils ont subi des...
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Pas plus tard qu'hier
ICI je disais ceci :
Du sang royal certes pas , les allergies qu'il m'aurait provoquées m'auraient tué depuis déjà bien longtemps.
Oui je suis certes exigeant , mais mon exigence correspond là aussi à une allergie chronique et insupportable que me provoquent toutes ces injustices qui nous détruisent , et cette allergie se renforce encore plus quand je vois à quel point , écrasés par la misère et la peur du lendemain , nous le peuple , nous sommes devenus passifs et inoffensifs.Aujourd'hui je relève dans l'article ci-dessus ce passage qui démontre bien le mutisme , l'inaction et la passivité qui sont dûs à la misère dans laquelle nous ont plongé nos dirigents politique corrompus par le capitalisme qui tire toutes les ficelles du pouvoir sans le moindre scrupule ni la moindre pitié pour le et les peuples.
Ce passage démontre bien que de pauvres gens ( ouvrier et ouvrières ), savent pertinamment que leur usine va fermer dans plus ou moins 1 an , mais qui refusent de faire grève pour les raisons...
Voici ci-dessous le passage que j'ai relevé dans l'article :
On ne sait pas ce qu'ils sont capables de faire. On est constamment stressés. On est aux aguets, on n'a jamais le dos tourné", détaille la salariée,
qui refuse de faire grève car son salaire "rembourse à peine le crédit immobilier".Si çà ce n'est pas être esclave de la misère !!
Pierrot1.