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 Plainte contre X : Un bilan des mesures en Grèce

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MessageSujet: Plainte contre X : Un bilan des mesures en Grèce   Plainte contre X : Un bilan des mesures en Grèce Clock10Sam 08 Sep 2012, 07:49

Amélie Poinssot (Médiapart) rappelle les principaux plans et réformes en Grèce depuis le début de la crise :

- Janvier 2010 : premier plan de sortie de crise, validé en amont par Bruxelles. Mesures qui touchent essentiellement le service public : gel des embauches, remplacement d'un départ à la retraite sur cinq, coupes dans les primes des fonctionnaires.
- Mars 2010 : réduction des 13e et 14e mois dans le secteur public, hausse de la TVA de deux points (de 19 à 21 %), gel des retraites.
- Mai 2010 : « Mémorandum » : prêts fixés par Bruxelles et le FMI de 110 milliards d’euros contre une série de nouvelles mesures. Nouvelle réduction des 13e et 14e mois dans la fonction publique, suppression des 13e et 14e mensualités dans les pensions de retraite, gel des salaires du secteur public, nouvelle augmentation de la TVA (de 21 à 23 %).
- Juillet 2010 : Réforme du système des retraites : réduction de 7 % en moyenne des pensions dʼici à 2030, recul de lʼâge légal de départ à la retraite à 65 ans dès 2013, suppression des plans de départs volontaires, et harmonisation de la durée de cotisation des femmes sur celle des hommes.
- Décembre 2010 : Baisse des salaires dans les entreprises publiques et réforme qui introduit les réductions de salaires dans le secteur privé, jusque-là épargné : désormais, les accords dʼentreprise prévalent sur les conventions collectives.
- Juin 2011 : « Messoprothesmo » (Programme à moyen terme) : nouveau programme de réformes qui a pour objectif d’économiser 28,4 milliards d’euros dans les dépenses publiques. Parmi les mesures : remplacement dʼun départ à la retraite sur 10, réduction de 10 % du nombre de contractuels, fusion de certains organismes publics, abaissement du seuil dʼimposition de 12 000 à 8 000 euros par an et création dʼune taxe « de solidarité » de 5 % sur les revenus supérieurs à 12 000 euros par an. Le « Messoprothesmo » comprend également un programme de privatisations dʼentreprises publiques, annoncé quelques mois plus tôt par la Troïka, qui doit rapporter 50 milliards dʼeuros dans les caisses de l'État dʼici à 2015.
- Septembre 2011 : Augmentation de la TVA dans les restauration de 13 à 23 %. Nouvel impôt sur la propriété immobilière, prélevé via les factures d'électricité.
- Octobre 2011 : Série de nouvelles mesures dont, pour le secteur public, la mise au chômage technique de 30 000 fonctionnaires dʼici à la fin de lʼannée (inactivité pendant un an contre 60 % du salaire) et la création dʼune grille de salaires unique source de nouvelles baisses de revenus, et, pour le secteur privé, le gel des conventions collectives pendant au moins deux ans. Abaissement du seuil dʼimposition à 5 000 euros par an.
- Février 2012 : « Mémorandum II » : deuxième prêt international à la Grèce (148 milliards d'euros + reliquats du prêt précédent) en échange dʼun nouveau programme dʼaustérité. Parmi les mesures : baisse de 22 % du salaire minimum (de 740 à 580 euros brut par mois), et de 32 % pour les salariés de moins de 25 ans, arrêt de la hausse des salaires basée sur lʼancienneté, nouvelle mise au chômage technique dans le courant de lʼannée de 15 000 fonctionnaires, baisse de 15 % dans les pensions de retraite complémentaire. Le programme de privatisations, qui nʼa pas démarré comme prévu en 2011, est revu à la baisse : lʼÉtat nʼen attend plus que 19 milliards dʼeuros dʼici à 2015.

On trouve aussi ceci :

L'Institut du Travail publie tous les ans, depuis une quinzaine d'années, un rapport sur l'état de l'économie du pays. Mais cette fois-ci, il a surtout cherché à évaluer l'impact des programmes d'austérité mis en œuvre depuis 2010 à travers une étude approfondie de tous les secteurs : emploi, PIB, balance commerciale, investissements… Le constat est sévère : tous les indicateurs sont au rouge, le pays s'enfonçant chaque jour davantage dans la récession. Or le PIB est en baisse en Grèce depuis cinq ans déjà : en cumul, il a chuté de 22 % depuis 2008. Et si la politique menée actuellement ne change pas, au total, le pays connaîtra huit années de récession d'affilée, d'après les auteurs du rapport qui n'envisagent une timide reprise qu'à partir de 2016.

Certes, du côté de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) et du gouvernement grec, les prévisions sont différentes et généralement plus optimistes : le budget 2012 voté l'an dernier tablait ainsi sur une reprise à partir de 2013… Mais ces pronostics ont toujours été démentis par les faits, ce que regrette le rapport, qui estime que la Troïka aurait dû faire l'examen de l'efficacité des mesures entreprises jusqu'ici.

« Alors que les mauvais résultats du premier mémorandum n'ont pas été évalués et que ses concepteurs n'ont toujours pas reconnu leur échec à atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés, ils continuent de considérer l'application du deuxième mémorandum comme nécessaire », peut-on lire dans le rapport de plus de 400 pages rédigé par l'Institut. « L'argument de base de la Troïka ne tient pas, estime Robolis. L'un des objectifs des réformes, avec la baisse du coût du travail entreprise depuis deux ans et demi, était d'améliorer la compétitivité du pays. Force est de constater que c'est un échec. » La Grèce est passée du 90e au 96e rang en terme de compétitivité sur un classement du Forum économique mondial regroupant 144 pays.

« L'économie du pays est entrée dans un cercle vicieux », diagnostique le rapport, où pouvoir d'achat en baisse entraîne consommation en berne, et donc ralentissement de l'activité, baisse des recettes fiscales, creusement du déficit et en retour, nouvelles mesures d'austérité, nouvelles baisses de pouvoir d'achat… « L'économie grecque est en train de dévier des moyennes de l'Union européenne et la progression qu'elle avait réalisée dans les années 1995-2007 est caduque. » Le salaire horaire grec est désormais le plus bas de la zone euro.

Comme venant confirmer ce tableau inquiétant dressé par l'Institut du Travail, les derniers chiffres du chômage sont tombés hier à Athènes : le taux de chômage est passé à 24,4 % en juin, d'après l'Autorité des statistiques grecques (ELSTAT). C'est un niveau jamais égalé dans le pays : le nombre de chercheurs d'emploi était de moitié inférieur avant la crise. On est bien au-dessus des prévisions qu'avait calculées la Commission européenne (19,7 % pour 2012)…

« On est désormais proche des niveaux atteints aux États-Unis pendant la Grande Dépression qui a suivi la crise de 1929, rappelle Savvas Robolis. On va dépasser le niveau acceptable pour une société. » Les prévisions du l'Institut chiffrent le taux de chômage à 28-29 % pour 2013…

Ce rapport sans concession intervient alors que le gouvernement s'apprête à prendre à nouveau de sévères mesures : un paquet de 11,88 milliards d'euros d'économies budgétaires est sur la table, attendant l'examen de la Troïka dont les représentants arrivent à Athènes ce vendredi soir. Sans compter cette proposition de la Troïka d'instaurer une semaine de six jours de travail.

Suspendu à cet audit de la Troïka : le versement d'une prochaine tranche de prêts UE-FMI de 31,5 milliards d'euros… Parmi ces réformes sur lesquelles les membres de la coalition gouvernementale peinent à accorder leurs violons, on trouve notamment de nouvelles coupes salariales pour certaines catégories de fonctionnaires ainsi que dans les entreprises publiques, et de nouvelles réductions dans les pensions de retraites.

Qui osera dire que la proposition de la Troïka d'instaurer une semaine de six jours de travail ne porte pas la marque de l'esclavage quand on sait que les maîtres de Bretton Woods ne dépensent pas une goutte de sueur pour se couvrir de milliards ? l

Il est difficile de faire pire.

Les Portugais reprennent la rue contre une rigueur toujours plus sévère

Des dizaines de milliers de Portugais se sont rassemblés samedi à Lisbonne à l'appel des syndicats pour crier leur refus de la politique de rigueur menée par le gouvernement de centre-droit, qui s'apprête à l'accentuer afin de tenir ses engagements internationaux.


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Des Portugais manifestent contre l'austérité à Lisbonne le 29 septembre 2012

AFP

Vers 17H00 locales (16H00 GMT), les manifestants avaient rempli la Place du Commerce, située au coeur de la capitale et qui, selon les estimations de la presse, peut contenir entre 70.000 et 175.000 personnes.

Cette manifestation "contre le vol des salaires et des pensions de retraite" était organisée par la CGTP, la principale confédération syndicale portugaise mais comptait sur le soutien des mouvements d'indignés et d'un groupe de citoyens qui, via les réseaux sociaux, avait mobilisé deux semaines auparavant plusieurs centaines de milliers de personnes dans une trentaine de villes.

Témoignant d'une grogne sociale grandissante, ce rassemblement du 15 septembre a été le plus important au Portugal depuis que le pays a obtenu, en mai 2011, une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

Dans l'Espagne voisine aussi, l'exaspération sociale devient plus perceptible alors que le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy compte poursuivre sur le chemin de l'austérité.

Aux cris de "démission", des milliers de manifestants ont répondu à l'appel de la mouvance des indignés et se sont une nouvelle fois rassemblés samedi en fin de journée autour du Congrès des députés à Madrid, pour dénoncer les coupes budgétaires face aux cordons de la police anti-émeutes déployée en masse.

Haranguant la foule réunie à Lisbonne, le secrétaire général de la CGTP, Arménio Carlos, a appelé à "l'unité de toutes les victimes de cette politique" et annoncé la tenue le 3 octobre d'une réunion de la centrale syndicale qui "discutera de la convocation d'une grande grève générale".

Sur la place aux abords du fleuve Tage, les manifestants ont scandé "A bas l'austérité !" en brandissant pancartes et drapeaux des syndicats des administrations locales, des enseignants et même des forces de l'ordre, avant de se disperser dans le calme.

"Tout va mal!"

"Notre avenir est hypothéqué par les mesures de la troïka (UE-BCE-FMI, qui représente les créanciers du pays, ndlr). Le peuple portugais en a marre", s'est indigné Francisco Lopes, un fonctionnaire de 56 ans venu avec son fils, Rui, qui participait à sa première manifestation.

"Nous sommes dans une spirale sans fin et je ne vois pas comment ma génération pourra avoir du travail, un logement, une famille", s'est inquiété le jeune homme de 27 ans.

Maria José Oliveira et son mari, deux ouvriers du textile au chômage, étaient venus en autocar de Braga (nord-ouest) pour clamer leur "indignation". Le couple de quinquagénaires ne descendait plus dans la rue depuis la révolution qui a renversé la dictature d'Antonio Salazar, le 25 avril 1974.

"Tout va mal! Nos dirigeants doivent changer de mentalité et nous trouver du travail, leurs mesures sont injustes", a-t-elle dit à l'AFP.

En échange de son sauvetage financier, Lisbonne s'est appliqué à mettre en oeuvre une sévère cure de rigueur mais la récession économique et le chômage se sont aggravés, et le gouvernement de centre-droit peine à assainir les comptes publics.

Le déficit budgétaire s'élevait fin juin à 6,8% du PIB, un chiffre encore loin de l'objectif de 5% pour l'ensemble de cette année, qui vient d'être revu à la hausse par ses bailleurs de fonds.

Un contrôle renforcé des dépenses et une augmentation des impôts sur le patrimoine et le capital sont à l'étude afin de corriger ce dérapage.

En 2013, le gouvernement devra ramener le déficit à 4,5% du PIB, contre un objectif de 3% auparavant, en faisant des économies supplémentaires de 4,9 milliards d'euros qui impliqueront une nouvelle hausse de l'impôt sur le revenu, a-t-il déjà prévenu.
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