Le FMI encourage l'austérité en Europe mais pas aux États-UnisRomain Renier | 23/01/2013, 19:35
Le FMI a présenté mercredi des prévisions de croissance mondiale 2013 révisées à la baisse, mais toujours tirée par les émergents. Au coeur des préoccupations pour l'institution de Washington, la zone euro, pour laquelle elle encourage la poursuite des "ajustements" budgétaires. Le Fonds se montre en revanche plus coulant avec les États-Unis qui doivent éviter toute cure d'amaigrissement excessive, au risque de tuer une croissance encore fragile.
La crise dans la zone euro devait être « derrière nous », selon les mots d'un certain nombre de dirigeants européens, au rang desquels Wolfgang Schäuble, le ministre des finances allemand ou François Hollande. Et le récent rebond de la croissance chinoise autorisait quelques espoirs quant aux perspectives de croissance mondiale.
Espoirs douchés par le Fonds monétaire international (FMI) qui vient d'abaisser ses prévisions de croissance à l'échelle du globe pour l'année 2013.
Le Fonds prévoit toujours une accélération de la croissance par rapport à 2012, mais « plus graduelle » selon ses termes. Sauf réalisation de l'un des risques qui pèsent encore sur le monde, le produit intérieur brut devrait progresser de 3,5% en 2013, selon l'institution. Soit 0,1 point de moins que prévu auparavant.
Austérité en Europe...
Parmi les risques qui pèsent toujours sur l'économie mondiale, l'institution a immanquablement cité la zone euro. Elle « continue de représenter un risque considérable pour les perspectives de l'économie mondiale, » souligne-t-elle.
Alors que le FMI prévoyait un timide retour à la croissance en...
Lire la
suiteRien de pire que le FMI...Si pardon , celles et ceux qui le dirigent.
Comment peuvent'ils ces gens là nous faire avaler que pour remonter une Europe malade ( par leur faute ) , ne peut se remonter que par des cures d'austérités , encore et toujours.
Le soldat est blessé par une balle et mourant , pour le guérir on lui tire une balle supplémentaire.
Pierrot1.