DRAME : Chômeur immolé à Nantes : « un...

DRAME
Chômeur immolé à Nantes : « un drame effroyable », réagit Sapin.

Un chômeur en fin de droits de 43 ans s'est immolé par le feu mercredi à Nantes, devant une agence Pôle emploi. L'homme avait prévenu les médias locaux qu'il allait passer à l'acte avant la fin de semaine. Le ministre du Travail Michel Sapin parle d'un « drame effroyable ».

P.G avec AFP et BFMTV | RMC.fr | 13/02/2013


Un homme, chômeur en fin de droit d'indemnisation, a mis fin à ses jours mercredi à Nantes, en s’immolant par le feu.

Un chômeur en fin de droits de 43 ans s'est immolé par le feu mercredi à Nantes, devant une agence Pôle emploi. L'homme est décédé, malgré l'intervention des secours. Le ministre du Travail, Michel Sapin, qui s'est rendu sur place, a évoqué un « drame effroyable ».
L'homme avait appelé mardi l'organisme pour prévenir de ses intentions, mais ni les pompiers, ni la police, qui avaient été alerté, n'ont pu l'empêcher de passer à l'acte. « Les services de police, avisés, s'étaient rendus chez lui mais il était absent. Ils se sont positionnés devant Pôle emploi mais il s'est immolé hors de...

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En France , notre beau et cher pays , tout va bien !

J'ai trouvé cette information si importante et si dramatique que je n'ai pu m'empêcher de la poster sur nos trois forums en doublon ( à savoir , " Euros Citoyens Exprimez-vous , PSE et Notre Sésame ).

C'est la 2ème immolation depuis août 2012. Combien de suicides "silencieux" entre ces deux drames ?
Le gouvernement planche actuellement sur une refonte des indemnités de chômage. Il font compter 3 mois de délais pour obtenir un RV avec un agent Pôle Emploi. Même durée pour le traitement des dossiers à la CAF.
Je ne cite pas tout pour ne pas vous déprimer...

Condamné à mourir par manque de travail ? Même si la solidarité citoyenne se renforce par le biais d'associations de bénévoles, elle ne représente qu'une solution fragile et à court terme.
Les Grecs, les Espagnols et les Portugais n'ont pas réussi à contrer les lois d'austérité de leur gouvernement. Comment nous, Français, y arriverions-nous ?
D'autres solutions doivent bien exister.
Certains habitants de Notre Dame des Landes ne perçoivent pas d'indemnités de chômage et pourtant, ils sont bien vivants. Les citadins se suicident par manque de travail et 1 agriculteur se suicide chaque jour par trop plein de travail (voir article de Pierrot sur le forum PSE)... Y'a pas comme une idée qui pourrait germer là ? Hum ?

http://ledard.get-forum.net/t1641-suicide-chez-les-agriculteurs-les-chiffres-explosent#8933

Pour celles et ceux, de Paris et ses environs, qui sont en mal d'actions, soutien à :
Affaire du 69 rue de Sèvres : prendre aux pauvres pour donner aux riches

Huit jeunes précaires condamnés à payer 80 000€ à la propriétaire d'un immeuble vide depuis plus de 10 ans dans le 6e arrondissement de Paris.
Audience décisive jeudi 21 février à 14h, Palais de Justice de Paris, pôle 4 chambre 3.

L'histoire est tellement caricaturale qu'on croit à un mauvais rêve. Pourtant, les pauvres comptes en banque des huit étudiants et jeunes précaires ont bel et bien été bloqués par décision de justice, et leurs bourses d'études ont atterri dans la poche d'une dame aisée, domiciliée en Belgique, et propriétaire de plusieurs immeubles vides depuis des décennies, d'une valeur de quelques millions d'euros. Ainsi, l'immeuble du 69 rue de Sèvres, 5 étages en face du Bon Marché, dans le très chic 6e arrondissement Parisien, était vide depuis plus de 10 ans quand les jeunes mal-logés s'y sont installés en avril 2008 pour quelques mois.

Ils ont rafraîchi les plâtres, posé des robinets neufs, proposé de payer un loyer à propriétaire. En réponse, celle-ci les a attaqués en justice pour leur demander la bagatelle de 300 000 euros. Finalement ils seront condamnés à lui verser 80 000€, en dédommagement pour la "valeur locative" de l'immeuble. Problème : la propriétaire n'a jamais mis la moindre annonce de location ni envisagé les travaux nécessaires, et ce ni avant ni après l'occupation des squatteurs, expulsés voilà bientôt 4 ans et toujours exposés aux saisies bancaires ou mobilières.

Jeudi 21 février se jouera le dernier acte de cette tragi-comédie. La cour d'appel examinera le recours des jeunes précaires, tandis que la propriétaire demandera le triplement de la condamnation.

Pour le collectif Jeudi-Noir, ce procès symbolique est emblématique d'une situation où les mal-logés et les jeunes sont écrasés par le prix des loyers urbains et des propriétaires souvent impitoyables.

A l'heure où le gouvernement envisage de réquisitionner une pincée de logements vides et d'encadrer (sans qu'on sache bien à quel niveau) les loyers, la justice consacrera-t-elle une nouvelle fois le droit de ne rien faire de ses immeubles ? Brisera-t-elle les jeunes qui ont voulu échapper à une situation injuste ?

Réponse jeudi 21 février à 14h, Palais de Justice de Paris, pôle 4 chambre 3.

Contacts:
Jean-Marc Delaunay, ancien occupant 06 84 55 34 45
Me Pascal Winter, avocat 01 44 88 29 29

J'ai aussi participé à des ouvartures de squats transformés en habitats/lieux socioculturels...

10000 excuses d'avoir posté cette info là. C'est histoire de devancer d'autres immolations dûes à trop d'indifférence ou de discours misérabilistes.