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 VI République

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Narbonne

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MessageSujet: VI République   VI République Clock10Lun 09 Mai 2011, 12:58

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MPoulat a écrit:
Pierrot1 a écrit:
MPoulat a écrit:
En ce qui me concerne, clairement la VIème république et les modes de scrutin à mettre en avant.
Pourrais-tu s'il te plaît nous en dire un peu plus
Alors je regroupe ici les quelques thèmes qui me plaisent :
Passer à la VIème république

Ce qu'il nous faut ce sont de nouvelles institutions plus démocratiques, qui développent les scrutins comme celui des régionales avec des listes, des fusions de listes etc.
La démocratie n'est pas la dictature d'un parti disposant d'une majorité relative, il faut que cela devienne un besoin de travailler ensemble, d'établir des programmes communs, ensemble.

Le scrutin présidentiel (désigner un chef de tous les français) est le moins démocratique de nos scrutins au suffrage universel, mais les français aiment cette désignation du chef. Sur ce site (anti-fn et pro-ps, il faut passer outre), ils proposent une désignation plus démocratique du chef (qui conserve bien entendu des imperfections puisqu'il a été prouvé qu'il était IMPOSSIBLE de désigner le meilleur candidat à tous les coups) Cette proposition constitue néanmoins une avancée démocratique : http://www.tnova.fr/note/rendre-les-lections-aux-lecteurs-le-jugement-majoritaire#comment-1263

Pour rappel, le scrutin des régionales :
Scrutin de liste à deux tours.
Premier tour :
a) une liste remporte plus de 50% des voix = il n'y aura pas de 2nd tour. Elle gagne 25% des sièges, les autres sièges sont répartis à la proportionnel selon les scores de chaque liste. Cela permet de voir chaque parti représenté et de dégager une large majorité grâce au bonus de 25% des sièges.

b) sinon, toutes les listes ayant obtenu au moins 10% des exprimés peut se maintenir au second tour. Les listes ayant eu au moins 5% des suffrages peuvent fusionner, à la proportionnelle, avec des listes ayant obtenu au moins 10% des voix. (Cela impose le vivre ensemble, l'écriture d'un programme commun, pour améliorer le report des voix au second tour)
Au second tour, la liste arrivée en tête a un bonus de 25% de sièges qui lui permet en général d'obtenir une majorité en siège. Sinon, mais le cas est vraiment théorique, il faudra également envisager de vivre ensemble et de dégager une majorité "d'union régionale" pour que la région soit gérée.

Que proposer ?
Il faudrait affiner le précédent scrutin régional pour appliquer le même mode de scrutin aux législatives (par région), aux régionales et aux municipales.
Conserver un scrutin proportionnel complet pour les européennes (puisqu'il n'y a pas de majorité à dégager dans notre seul pays).
Supprimer les cantons au profit de l'agglomération urbaine (représentants issus des municipales au suffrage indirect comme actuellement).
Passer l'élection du président de la république en "jugement majoritaire" en conservant le président de tous les français "au dessus des partis" pour 6 ans, autant de fois que le peuple le souhaite, comme pour les législatives.
Envisager un président d'agglomération urbaine (super maire) élu au suffrage universel par "jugement majoritaire", au dessus des partis, pour 6 ans, autant de fois que le peuple le souhaite.
Le Sénat est désigné par suffrage indirect, y compris par les présidents d'agglomération urbaine, et renouvellé par quart tous les deux ans.
L'assemblée nationale serait à renouveller par moitié tous les 3 ans (mandat de 6 ans, comme le président). Attention, le mode de scrutin ayant changé pour les députés et le président, nous ne sommes plus dans un monde binaire avec une assemblée qui bascule un coup à gauche, un coup à droite entre deux élections présidentielles, une sorte de cohabitation n'aurait pas le même sens ni la même application.

Conserver dans les grandes lignes le pouvoir exécutif du président. Augmenter le pouvoir de contrôle des députés sur le gouvernement, diminuer les possibilités de passage en force du gouvernement.
Conserver le droit de vote comme non obligatoire.
Conserver le vote blanc et les nuls comme non exprimés, mais bien différencier le comptage des deux.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 09 Mai 2011, 13:22

Et si on veut aussi un peu d'utopie ou d'anticipation : le rôle des citoyens dans cette société, une force de proposition législative :

Chacun pourrait s'auto désigner comme compétent pour un sujet donné, dans un catalogue de sujets accessibles, chacun ayant ses compétences propres mais pas une compétence sur tout. Cette compétence peut être effective ou on peut souhaiter acquérir cette compétence en participant aux débats.
Les discussions et les prises de décision se feraient alors selon ces "collèges qualifiés", à une très grosse majorité fédératrice.
Chaque individu serait limité dans le nombre de sujets où il peut se déclarer compétent (il faut bien aussi "travailler" dans son coeur de métier, en dehors de la gestion de la cité) et ceux souhaitant aller plus loin devraient se présenter aux électeurs pour obtenir un mandat.

Les sujets des collèges qualifiés pourraient ressembler à des rubriques du forum Smile

Les propositions de lois seraient ensuite soumises aux assemblées législatives puis au pouvoir exécutif si le parlement vote la proposition.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 09 Mai 2011, 14:17

Définition de Wikipédia : "Une Constitution c’est un ensemble de règles, qui s’impose tant aux élus du Parlement et du Sénat, qu’à tout citoyen, et qui maintient la cohésion de la Nation lors de chaque changement de bord politique du gouvernement."

Cette définition convient elle ?

Définition de La vie Publique : "La constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’État et qui organise leurs relations. Elle peut comporter également une charte des droits fondamentaux. Une constitution écrite est généralement organisée en plusieurs parties appelées Titres, eux-mêmes divisés en articles et alinéas. Quelle que soit sa présentation et son contenu, la constitution est considérée comme la règle la plus élevée de l’ordre juridique de chaque pays."

Cette définition convient elle ?



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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mar 17 Mai 2011, 09:12

Bon, ben on va avoir du mal à proposer quelque chose. Ou alors mes propositions conviennent en l'état ? J'y crois guère...
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mar 17 Mai 2011, 17:31

MPoulat a écrit:
Bon, ben on va avoir du mal à proposer quelque chose. Ou alors mes propositions conviennent en l'état ? J'y crois guère...

J'avoue que je n'ai pas compris ta réponse.
Ma question était quelle définition de constitution doit on prendre ? Il doit y en avoir bien d'autres. Mais les 2 que j'ai donné sont vraiment differentes, elles ne couvrent pas forcement le même périmètre et le fond sera sans doute different.
Question sous jacente : doit elle contenir un titre sur l'economie ?
Bien evidemment, toute autre proposition sera la bienvenue.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mer 25 Mai 2011, 09:52

Narbonne a écrit:
Ma question était quelle définition de constitution doit on prendre ? Il doit y en avoir bien d'autres.
On parle de nos institutions constitutionnelles, on garde la même forme de constitution que celle adoptée depuis la 1ère république et la définition qui va avec.

Voici quelques propositions du parti socialiste sur le sujet, puisque son "projet" est connu maintenant :
- Interdire aux parlementaires de cumuler leurs mandats avec un exécutif local.
- Compter séparément les bulletins blancs.
- Modifier les règles de nomination du Conseil constitutionnel.
- Intégrer une dose de proportionnelle pour l’élection des députés (en particulier ceux représentant les Français de l’étranger) permettra l’expression des principaux partis politiques sans briser l’acquis du « fait majoritaire ».
Faite sur la base de 577 députés, elle supposera un nouveau redécoupage de la carte électorale.

le texte complet : http://www.parti-socialiste.fr/static/10140/pour-une-republique-nouvelle-les-propositions-pour-nos-institutions-87988.pdf?issuusl=ignore
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mer 25 Mai 2011, 11:05

MPoulat a écrit:
Narbonne a écrit:
Ma question était quelle définition de constitution doit on prendre ? Il doit y en avoir bien d'autres.
On parle de nos institutions constitutionnelles, on garde la même forme de constitution que celle adoptée depuis la 1ère république et la définition qui va avec.

Voici quelques propositions du parti socialiste sur le sujet, puisque son "projet" est connu maintenant :
- Interdire aux parlementaires de cumuler leurs mandats avec un exécutif local.
- Compter séparément les bulletins blancs.
- Modifier les règles de nomination du Conseil constitutionnel.
- Intégrer une dose de proportionnelle pour l’élection des députés (en particulier ceux représentant les Français de l’étranger) permettra l’expression des principaux partis politiques sans briser l’acquis du « fait majoritaire ».
Faite sur la base de 577 députés, elle supposera un nouveau redécoupage de la carte électorale.

le texte complet : http://www.parti-socialiste.fr/static/10140/pour-une-republique-nouvelle-les-propositions-pour-nos-institutions-87988.pdf?issuusl=ignore

1) cumul limité mais donc en partie autorisé
2) on compte les blance et on en fait quoi ?
3) revoir nomination conseil constitutionnel : ok
4) dose proportionnelle : pourquoi pas

5) 577 deputés : beaucoup trop ( 200 maxi)
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mer 25 Mai 2011, 11:24

Narbonne a écrit:
1) cumul limité mais donc en partie autorisé
Selon moi, il faut séparer les pouvoirs. On ne peut pas être à la fois dans le pouvoir judiciaire, législatif ou exécutif. C'est ce cumul qu'il faut interdire.
Pour le reste, les électeurs doivent être libres de choisir leur candidat, quelles que soient ses casseroles, quels que soient ses autres mandats et les partis doivent rester libres de présenter qui ils veulent.
Narbonne a écrit:
on compte les blancs et on en fait quoi ?
Selon moi, on ne peut rien en faire. Les séparer des votes nuls est une bonne chose. Faire plus serait un non-sens. Je suis assez content de trouver cette proposition dans leur programme car au début ils parlaient de "reconnaissance du vote blanc" qui n'est maintenant qu'un comptage séparé (ouf).
Narbonne a écrit:
577 deputés : beaucoup trop ( 200 maxi)
Même avec un scrutin proportionnel à la mode des régionales, c'est-à-dire en conservant une majorité sur une liste, si on veut que tous les partis puissent disposer d'au moins un élu, il faut un minimum d'élus. Plus il y a d'élus et plus ils seront proches de leurs électeurs. Comme la population augmente, on pourrait penser que le nombre d'élus doit augmenter lui aussi.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mer 25 Mai 2011, 16:36

1) sur le fond je ne suis pas d'accord avec le cumul des mandats; Comment peut on etre député maire ou senateur maire en même temps? Député c'est un job à plein temps et maire pour une commune conséquente également. Dans tous les cas de figure, le montant de la retribution serait la retribution la plus élévée des differents mandats. De plus, il faudrait supprimer les differents versements (peu importe le nom : indemnité ...) pour participation a des commissions. Le cumul disparaitra de lui même.
2) dans les grandes villes et dans beaucoup de departements un electeur ne connait pas le ou les candidats mais son étiquette politique et il vote pour son parti préféré. Donc les casseroles "out". On voit d'ailleurs, actuellement, les conséquences au PS suite aux casseroles... No comment. Les hommes politiques doivent être exemplaires. Une partie de l'evolution de notre société est du à ce laxisme. L'exemple vient toujours d'en haut pour les gamins.
3) bien sur que le ps ne va pas reconnaitre le vote blanc. Ils ne vont pas se tirer dans les pieds.
4) la population américaine est au moins 5 fois supérieure à celle de la france et ils ont grosso modo le même nombre de representant qu'en france. Il ne faut pas diviser par 5 le nombre de députés mais entre 2 et 3 fois. Un parti qui obtient 2% des scrutins aurait 4 députés ce qui est déjà pas mal. La democratie ne sera pas meilleure avec plus de representants du peuple, mais elle coutera plus cher. C'est tout.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 30 Mai 2011, 19:24

Narbonne a écrit:
Député c'est un job à plein temps et maire pour une commune conséquente également.
"Un job à plein temps" ça ne veut pas dire la même chose pour moi ni pour mon collègue du bureau à côté. L'important n'est pas les heures qu'on passe au boulot mais le travail qu'on accomplit, non ? Certains ne dorment que 3 heures par nuit, d'autres au moins 8 heures, certains élus peuvent faire deux mandats... Si les électeurs estiment que c'est le cas et que c'est vraiment le cas, pourquoi ne pourraient-ils pas mettre la même personne à deux postes différents ? En plus, pas mal de décisions se prennent à plusieurs niveaux, entre plusieurs élus... On factorise une partie du boulot, les dossiers sont mieux connus, les intérêts locaux et nationaux sont mieux défendus puisque certains doivent se battre sur les deux terrains...
Il y a des inconvénients au cumul de mandat, mais pourquoi se l'interdire si les électeurs le souhaite ?
Narbonne a écrit:
2) dans les grandes villes et dans beaucoup de departements un electeur ne connait pas le ou les candidats mais son étiquette politique et il vote pour son parti préféré. Donc les casseroles "out".
Moi, je préfère qu'on éduque les électeurs plutôt que de rajouter des rustines boiteuses à des institutions boiteuses. Tu constates un défaut, plutôt que de le détruire, tu l'intègres et le confortes... Je préfère éduquer les électeurs plutôt que bancaliser nos institutions déjà pas fameuses.
Narbonne a écrit:
Il ne faut pas diviser par 5 le nombre de députés mais entre 2 et 3 fois.
Cela ne facilite pas non plus la proximité. Et si les députés ne peuvent plus être maires, l'assemblée nationale va être bien loin du peuple...
La démocratie a un coût utile et des coûts inutiles.

Le PS ne se tirerait pas dans le pied en reconnaissant comme exprimé le vote blanc, il tirerait dans les pieds de notre république démocratique, c'est différent. Vous fantasmez avec cette histoire de reconnaissance du vote blanc, c'est une mauvaise réponse à un vrai problème démocratique (l'abstention et le fait que les gens votent sans trop savoir pourquoi ni pour qui).
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Sam 04 Juin 2011, 14:14

je suis nouveau, je ne sais pas si ce forum me concerne vraiment, étant retraité depuis un certain temps, j'ai une retraite satisfaisante, mais je sais que ce n'est pas toujours rose pour les jeunes et les moins jeunes d'ailleurs
je suis apolitique mais je pense que la 5eme république est vieillote et qu'il faut passer à autre chose, donc à la 6eme république, en espérant que cela soit bénéfique pour le peuple que la vie politique soit plus saine, il faut aussi des hommes politique plus jeunes, et en finir avec toutes les casseroles, voilà ce que je dis est simple mais sincère
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Sam 04 Juin 2011, 15:04


Ce forum concerne tout le monde , pas de soucis.

Ce qui compte est de s'y plaire , tous les sujets y sont discutables , on est là pour çà.

Et si possible pour trouver des solutions pour essayer d'améliorer ce qui ne va plus , que nos revenus soient satisfaisants ou pas entre nous , n'a aucune importance , ce qui compte c'est ce que nous avons dans le coeur et nos intentions.

Je suis retraité aussi et tout comme toi et apolitique , malgré que nous soyons pas tout jeune , cela ne nous empêche pas de voir ce qui ne va plus.

Tu commences d'ailleurs très bien , tout ce que tu dis sur la République actuelle est tellement vrai.

Merci pour ta simplicité et ta sincérité. cheers
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Jeu 09 Juin 2011, 09:15

Wikipedia :
"Le mandat impératif est le pouvoir délégué à un individu ou une organisation élu(e) en vue de mener une action définie dans la durée et dans la tâche, selon des modalités précises auxquelles il ne peut déroger.
Il s’oppose au mandat représentatif. L'actuelle Constitution française indique dans son article 27, relatif aux membres du Parlement, que « tout mandat impératif est nul »."
Ce système existe dans quelques pays.
En Allemagne, les ministres délégués qui forment le Bundesrat s'expriment en fonction d'un mandat impératif reçu du gouvernement des Länder.
Ne faudrait il pas pour quelques cas, accepter un tel système ?



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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Ven 12 Aoû 2011, 21:21

Je viens de lire cela sur un autre forum, autre forme de scrutin présidentiel :

Explication du système :

Imaginons 8 candidats aux présidentielles : A, B, C, D, E, F, G, H par exemple.

- Les différents candidats se présenteraient en groupes.
(Ils s'entendent entre eux et entre partis pour former les différents groupes)
Par exemple :
Groupe 1 : candidats A et E
Groupe 2 : candidats B et H
Groupe 3 : candidats C, F et G
Groupe 4 : candidat D (il a décidé de former un groupe à lui tout seul)

- Le peuple voterait toujours pour un seul candidat, mais sa voix compterait également pour le groupe.
Poursuivons notre exemple.
Avec le système actuel, admettons que les candidats auraient obtenu ces résultats :
A : 23%
B : 19%
C : 18%
D : 12%
E : 10%
F : 7%
G : 7%
H : 4%

2nd tour => A et B

Avec le nouveau système proposé, les candidats auraient eu le même pourcentage, mais les groupes auraient eu :
G1 : A+E = 33% (addition des pourcentages obtenus par A et E)
G2 : B+H = 23%
G3 : C+F+G = 32%
G4 : D = 12%

- Le deuxième tour mettrait en concurrence les 2 groupes qui ont le plus gros pourcentage.
- Les 2 groupes présenteraient comme candidat celui qui a eu le plus de pourcentage à l'intérieur du groupe.
2nd tour => G1 et G3
Représentés par => A et C

On aurait donc un second tour entre A et C et non A et B, avec ce nouveau système.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Concrètement, qu'est-ce que cela donnerait ?

En résumé, il y aurait de la concurrence à l'intérieur de différentes ententes.

Les groupes formés :
Groupes qui rassembleraient des partis qui on globalement les mêmes idées mais qui diffèrent légèrement sur quelques points et qui veulent se démarquer.
On peut imaginer qu'on aurait sûrement ça :
- un groupe de gauche
- un groupe de droite
- peut-être des groupes pour les extrêmes
- soit un groupe du centre, soit les partis centristes se joindraient aux groupes de gauche et/ou de droite.

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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Ven 12 Aoû 2011, 21:43

MPoulat a écrit:
Je viens de lire cela sur un autre forum, autre forme de scrutin présidentiel :

Explication du système :

Imaginons 8 candidats aux présidentielles : A, B, C, D, E, F, G, H par exemple.

- Les différents candidats se présenteraient en groupes.
(Ils s'entendent entre eux et entre partis pour former les différents groupes)
Par exemple :
Groupe 1 : candidats A et E
Groupe 2 : candidats B et H
Groupe 3 : candidats C, F et G
Groupe 4 : candidat D (il a décidé de former un groupe à lui tout seul)

- Le peuple voterait toujours pour un seul candidat, mais sa voix compterait également pour le groupe.
Poursuivons notre exemple.
Avec le système actuel, admettons que les candidats auraient obtenu ces résultats :
A : 23%
B : 19%
C : 18%
D : 12%
E : 10%
F : 7%
G : 7%
H : 4%

2nd tour => A et B

Avec le nouveau système proposé, les candidats auraient eu le même pourcentage, mais les groupes auraient eu :
G1 : A+E = 33% (addition des pourcentages obtenus par A et E)
G2 : B+H = 23%
G3 : C+F+G = 32%
G4 : D = 12%

- Le deuxième tour mettrait en concurrence les 2 groupes qui ont le plus gros pourcentage.
- Les 2 groupes présenteraient comme candidat celui qui a eu le plus de pourcentage à l'intérieur du groupe.
2nd tour => G1 et G3
Représentés par => A et C

On aurait donc un second tour entre A et C et non A et B, avec ce nouveau système.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Concrètement, qu'est-ce que cela donnerait ?

En résumé, il y aurait de la concurrence à l'intérieur de différentes ententes.

Les groupes formés :
Groupes qui rassembleraient des partis qui on globalement les mêmes idées mais qui diffèrent légèrement sur quelques points et qui veulent se démarquer.
On peut imaginer qu'on aurait sûrement ça :
- un groupe de gauche
- un groupe de droite
- peut-être des groupes pour les extrêmes
- soit un groupe du centre, soit les partis centristes se joindraient aux groupes de gauche et/ou de droite.


Tout çà pour en arriver à ce résumé ? Si ce n'est pas de la langue de bois çà ?

Pour en foutre plein la vue pour rien , il n'y à pas mieux.

Tu t'es donné bien du mal pour rien , ce résultat dure déjà depuis bien trop d'années , nous le connaissons par coeur.

La prochaine fois , pas besoin de tant d'explications va directement au but , tu gagneras du temps et ça nous évitera d'en perdre en te lisant pour rien.

La comptabilisation des votes blanc nous fait peut-être fantasmer , mais tôt ou tard il faudra bien que ceux à qui ça dérange s'y fasse.

Tout comme tôt ou tard il faudra bien compter sur le " RIC " , n'en déplaise à tous ceux et celles qui sont habitués à faire ce qu'il leur plaît , plutôt que ce dont le pourquoi ils sont élus.

Ce sont toujours les mêmes qui doivent baisser leurs pantalons ? Alors là il n'y à pas que le peuple qui fantasme !!! lol!
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Ven 12 Aoû 2011, 22:54

Pierrot1 a écrit:
Tout çà pour en arriver à ce résumé ? Si ce n'est pas de la langue de bois çà ?
Ce n'est pas mon résumé, c'est un copier-coller de ce que j'ai trouvé.
Pierrot1 a écrit:
La comptabilisation des votes blanc nous fait peut-être fantasmer , mais tôt ou tard il faudra bien que ceux à qui ça dérange s'y fasse.
Tu crois encore au vote blanc après les arguments lourds et construits que j'ai déjà posté à de moults reprises ? Je te remets la totale ci-dessous : le vote blanc ne gene personne, c'est un leurre !!

Le vote blanc exprime "aucun candidat ne me convient, je vous met tous dos à dos, au même niveau et je vote blanc, contre vous tous".

Quelles propositions de reconnaissance du vote blanc peuvent être rapidement acceptées ?

Selon moi, tout est argumenté ensuite ci-dessous, ce qu'il faut changer c'est séparer les blancs des nuls, compter les deux piles de bulletins de façon distincte, ces bulletins restants non exprimés mais contribuant au taux de participation.

Si ce n'est que changer la présentation des chiffres (et on verra que cela ne peut guère aller plus loin), je suis contre mettre un paquet de bulletins blancs dans chaque bureau électoral, ça a un coût conséquent aussi bien économique qu'écologique qui n'a qu'une visée démagogique et ne changera rien d'un point de vue démocratique.

En mettant les votes blancs dans les exprimés, l'élu désigné restera tout de même le premier vrai candidat en tête car il ne peut pas en être autrement, quel que soit son score (arguments ci-dessous)... Tout cela n'est donc que de la pure démagogie voire du populisme, avec un coût associé assez monstrueux en terme d'édition de bulletin de vote partout en France pour un gain démocratique nul. Et, une fois que cela sera avéré, les gens trouveront un nouveau concept que le vote blanc pour exprimer encore un autre truc avec un nouveau coût etc. etc.

Le paradoxe de l'actuel vote blanc

D'un point de vue institutionnel, plus vous voterez blanc (dans nos institutions) et plus grande sera *ma* chance de faire gagner mes idées aux élections (c'est mathématiques). Quiconque vous encourage dans votre combat cherche à vous endormir ou ne répète que ce qu'on lui a toujours dit. Pour moi, d'un point de vue élection, c'est mieux si vous votez blanc.. Mais je ne trouve pas cela bon pour la démocratie.

Par ailleurs, concrètement, le vote blanc permet de ne pas voter à 100% pour un candidat, et en fait, voter blanc c'est voter pour tous les candidats dans l'exacte proportion choisie par tous les autres électeurs.

Notre objectif démocratique n'est pas lié au vote blanc, je pense que c'est un leurre, l'objectif c'est de diminuer les scrutins majoritaires au profit des scrutins proportionnels permettant tout de même d'assurer une majorité exécutive à une liste.

Quand au rôle du président, scrutin nécessairement majoritaire puisqu'il n'y a qu'une place, il doit être plus faible et sa désignation peut être plus consensuelle (suffrage indirect ou élections à plusieurs tours successifs où chaque groupe parlementaire peut proposer un candidat à l'ensemble des français, seuls les candidats faisant plus de 12,5% des inscrits au tour n peuvent se présenter au tour n+1, en éliminant toujours au moins un candidat, celui qui a fait le moins bon score). Le jugement majoritaire propose également une solution alternative très poussée et attractive.

Aucun Candidat ne me correspond

Vous dîtes je ne me retrouve dans aucun parti... La prochaine élection, c'est la présidentielle, connaissiez-vous en détail ces partis, ces programmes, ces candidats des présidentielles précédentes ?

Mouvement pour la France : Philippe de Villiers 2,23%
Chasse, pêche, nature et traditions : Frédéric Nihous 1,15% Jean Saint-Josse (2002) 4,23%
Démocratie libérale : Alain Madelin (2002) 3,91%
Mouvement national républicain : Bruno Mégret (2002) 2,34%
Parti radical de gauche : Christiane Taubira (2002) 2,32%
Citoyenneté action participation pour le XXIe siècle : Corinne Lepage (2002) 1,88%
Forum des républicains sociaux : Christine Boutin (2002) 1,19%
Sans étiquette : José Bové 1,32%
Parti des travailleurs : Daniel Gluckstein (2002) 0,47%
Parti ouvrier indépendant : Gérard Schivardi 0,34 %
Parti ouvrier européen : Jacques Cheminade (1995) 0,28%

Certains ne se retrouvent plus dans les politiques actuels, mais pourquoi les autres ne peuvent pas, eux, s'y retrouver ? Il y a des votes de compromis, il y a également des votes d'adhésion.

Si tes idées ne sont pas représentées et si tu ne veux pas te présenter toi-même (ce qui est tout à fait légitime) il faut au moins que tu expliques ces idées à ceux qui te semblent le plus à même de les comprendre. Ensuite, soit c'est une révélation et le parti va les intégrer dans son programme, soit c'est incohérent, un non-sens et le parti te dira d'aller voir ailleurs. Tu peux aussi créer ton parti et chacun peut créer son parti mais la république c'est aussi faire confiance à nos représentants pour bosser sur la gestion de la cité pendant que nous on bosse sur autre chose où nous sommes plus compétent. Mais il est possible que ta compétence première soit la politique et là, il faut que tu fasses ton parti ou que tu entres dans un parti déjà existant.

apparté : et la moralité dans tout cela ?

De l'altruisme, on en trouve pas mal en politique (plus que dans certaines CSP) mais on trouve également quelques requins qui veulent de la reconnaissance, passer à la télé, avoir du pouvoir et du fric et cet objectif complet ne peut être atteint que par la politique.

Si on compte envrion 2 000 requins très exposés (2 000 ça commence à faire beaucoup) médiatiquement sur les 600 000 élus en poste, ça ne fait que 0,33% des élus...

Cela dit, il faut prendre en compte les quelques cumuls de mandat (ça doit bien réduire le nombre d'élus différents à 500 000 ce qui fait un taux de 0,4%, pour atteindre 1% il ne faut que 200 000 élus différents).

Et autour de ces 6 000 élus, il faudrait également compter les candidats perdants (on multiplie au moins par 2) et les hommes politiques "nommés" -comme au gouvernement ou dans toutes les missions-

On peut compter également les militants (là, le facteur multiplicateur devient fort).

Des gars qui ne servent à rien, qui font mal leur boulot, qui ne cherchent que leur intérêt personnel et leur confort matériel, j'en connais largement plus de 1% dans mon corps de métier et ils ne sont aucunement ennuyés ni par la justice, ni par les médias ; Ils vivent leur petite vie de profiteur égoïste dans leur coin, sans aucune exposition et avec un confort matériel conséquent.

Et ils n'ont pas été élus à leur poste qu'ils conservent néanmoins.

Comment invalider un scrutin ?

Problème, cela va contre le principe même du concept d'institution (objectif des institutions : désigner des représentants pour gérer la cité, en faisant en sorte que cette désignation soit républicaine et démocratique).

Une fois qu'on a dit ça, on peut tout de même voir plus loin. On doit distinguer, me semble-t-il, les scrutins majoritaires (plusieurs tours, rassemblement entre les deux tours autour des candidats sélectionnés) des scrutins proportionnels (un seul tour, chauqe voix compte, ou plusieurs tours avec fusion possible entre les listes entre les tours).

Quelle condition pour invalider ? Si le vote blanc arrive en tête ?

Donc un scrutin majoritaire, au 2nd tour, avec deux candidats où le premier fait 35%, le second fait 31% et le vote blanc fait 34% ne sera pas invalidé.

Un scrutin majoritaire, au 2nd tour, où le premier fait 40%, le second 15% et le vote blanc 45% sera invalidé

Pour le premier tour de l'élection, s'il y a 10 listes et que le vote blanc fait 11%, devant les 10 listes, elles seront toutes jetées à la poubelle. 11% de la population élimine les 89% autres qui ont fait l'effort de faire un choix.

Nos institutions actuelles se déroulent en 2 tours pour que cela ne soit pas forcément le candidat qui arrive en tête au premier qui est élu au second. Avec un système de vote blanc majoritaire, cette bouée de secours disparait. Un seul vote (le vote blanc) remporte l'élection dès le premier tour en l'invalidant. Cela encourage ainsi les candidats à se regrouper dès le 1er tour autour du candidat capable de battre le vote blanc, ce qui ne facilite PAS DU TOUT l'émergence des petits candidats et favorise même le bipartisme, la conservation des partis actuellement en place.

Si on enlève aux votes d'adhésion leurs candidats, pourquoi voteraient-ils pour de nouveaux candidat ensuite ? Ils voteront blanc ce qui annulera de nouveau le scrutin (ils savent qu'il y a un candidat meilleur que ceux présentés, pourquoi voteraient-ils pour des nouveaux candidats dont ils ne veulent pas ?). Et certains qui avaient voté blanc revoteront eux aussi blanc, par idéologie, quels que soient les candidats.

Si le vote blanc fait 25% et les deux premiers candidats font 24%, pourquoi éliminer les deux premiers candidats ? Ne devrait-il pas y avoir triangulaire ? Le troisième candidat devant être désigné par une nouvelle élection jusqu'à obtenir n% des voix ?

Si le vote blanc fait 40% et le premier candidat fait 35%, ne doit-il pas se maintenir pour le second tour ? Si on est dans le cadre d'un scrutin proportionnel (le plus démocratique mais qui complique la possibilité de dégager une majorité de gouvernement) comment fait-on pour remplir les sièges à la proportionnelle ? invalide-t-on uniquement les sièges gagnés par le vote blanc ? Tous les sièges ?

Selon moi : avec la reconnaissance du vote blanc, chaque vote sera un vote d'adhésion (sur un candidat ou sur un NON aux candidats en votant blanc).

Si un candidat, une liste, représente 15% ou 5% de la population, il ne doit pas être jeté à la poubelle sous réserve que 70% de la population a voté blanc (et encore moins si la majorité relative est à 30%). Ce n'est pas la démocratie. On peut demander une nouvelle élection en espérant qu'il y ait de nouveaux candidats, mais les précédents candidats n'ont pas à rougir de leur voix obtenues auprès de la population qui croit en eux.

A qui profite la démagogie ?

Ceux qui veulent éviter une mort du système chercheront à battre le vote blanc : ils devront voter pour les gros partis = cela rend plus difficile l'émergence des petits partis.

Les autres voteront blanc, même si des candidats seraient acceptables, en espérant obtenir ainsi un monde meilleur... Sans aucune garantie que l'ensemble des électeurs blancs (qui n'est pas un gros point commun) arriveront à se mettre majoritairement d'accord autour d'un projet commun d'institutions (couvrant les anarchistes, les royalistes et tous les autres situés entre sur l'échiquier politique)

Organiser de nouvelles élections ?

Certains estiment que les candidats battus ne pourront pas se présenter une seconde fois, que les Partis Politiques devront réviser leurs programmes et présenter de nouveaux candidats.

Donc si le vote blanc fait 41% et le premier candidat fait 40%, c'est 40% des électeurs qu'on jette et à qui on demande de choisir un autre candidat car les électeurs du vote blanc ne sont pas parvenus, eux, à faire ce choix.

Si on est sur un scrutin comme en 2002 avec 18 candidats à la présidentielle, on jette tout de même ces 18 candidats car le vote blanc aurait fait 20%, passant ainsi devant Chirac.

Pour les cantonales ou les législatives, doit-on revoter partout si le vote blanc gagne à un endroit ? Si une commune vote à 90% pour un candidat, perd-elle son candidat tout de même si au niveau national il fait moins que le vote blanc ?

Je pense qu'avec un vote blanc qui invalide une élection, ça va très vite voter blanc pour avoir de nouvelles institutions. La révolution par les urnes, ça n'existe pas. Surtout que dire non 'ensemble' cela ne permet pas pour autant de trouver ensemble un projet sur lequel dire oui (on a déjà vu ça après la victoire du non au TCE ou la gauche, malgré les nombreux efforts du parti communiste, n'a pas pu présenter ni de traité alternatif ni de candidat commun à l'élection présidentielle. Une majorité de non ça se trouve facilement, une majorité sur un oui, ce n'est pas toujours possible) Certains voteront blanc pour passer en monarchie, d'autre pour une démocratie, d'autre pour du marxisme, d'autres pour l'anarchie... On ne parviendra pas à les mettre d'accord ! Et il faudra aussi mettre d'accord ceux qui ne votaient pas blanc avant et qui pourraient eux préférer le système précédent.

Une autre façon de diminuer le vote blanc, c'est de mulitplier l'offre de candidat pour que chacun se retrouve dans un candidat. Mais cela va diminuer d'autant le score de chaque candidat. Si on arrive à supprimer le vote blanc avec 500 candidats mais que le premier candidat fait 2%, quelle sera sa légitimité ?

Un candidat ne va pas changer sa façon de penser à cause des votes blancs, ses pensées se forment tout au long de sa vie dans les débats, les discussions, dans ses lectures. Quand il se présente aux électeurs, sa pensée du moment est définie. Si le vote blanc est majoritaire, il faut de nouveaux candidats. Mais qui voudra être candidat puisque chacun peut déjà être candidat ? On peut se demander aussi, individuellement, pourquoi aucun candidat ne nous convient. Est-ce qu'aucun ne convient pour les mêmes raisons ? Est-ce que ça change d'un candidat sur l'autre ? Quelle cohérence un candidat pourrait-il adopter s'il doit prendre un peu de tout dans tous les programmes et surtout en respectant les avis "plus ou moins intuitifs" de ceux qui votent blanc ?

Comment pourrait évoluer ma propre façon de voter ?

Avec un vote blanc compté, si je fais l'effort au 1er tour de choisir un candidat et que le vote blanc passe avec 40% des voix par exemple, ça veut tout de même dire que nous étions 60% des français à avoir fait un choix (sur différents candidats) alors qu'on nous laissait la possibilité de jeter tout le monde (ce qui peut expliquer un éventuel score de 40% de blancs).

Au tour suivant, si mon candidat que j'ai choisi est éliminé, pourquoi vais-je faire l'effort de choisir un candidat de la seconde vague ? Je voterai blanc en espérant que les 60% des français qui avaient fait un choix voteront également en blanc.

Réfléchir à de nouvelles institutions plus démocratiques.

En quoi la victoire du vote blanc doit être liée à la possibilité de réfléchir à de nouvelles institutions, ne faut-il pas le faire tout le temps, même si le vote blanc ne "gagne" pas ? Si le vote blanc "gagne" un canton on forme une assemblée constituante ? S'il gagne un député ? Ou il doit gagner une majorité de cantons ? Quel scrutin est invalidé, le scrutin local ou le scrutin national ? Change-t-on les institutions partout ?

Pendant ce temps, il n'y a plus d'élu.

Certains pensent, par exemple pour la présidentielle, qu'en cas de vacance de l'exécutif, le Président du Sénat prend le relais. Or, cette vacance peut durer, ce qui est à prévoir puisque les électeurs qui se sont fait jetés au 1er tour avec leur candidat et le programme qu'ils aimaient vont s'amuser à jeter les candidats du second tour et certains voteurs blancs voteront blanc quoiqu'il arrive pour justement mettre le système en péril (les extrémistes de gauche comme de droite, les anarchistes, les royalistes). Donc, si cette vacance dure, on laisse la fonction de président de la république dans les mains d'une personne qui n'a même pas été élue au suffrage direct ! Et que fait-on quand il manque 3 élus territoriaux sur une assemblée complète, ou 100 députés dans l'assemblée nationale ? Donne-t-on alors le pouvoir aux administrations (non élues) ? Si une mairie n'a pas de tête, qui gère la vie quotidienne de la ville, le personnel municipal non élu ?

Constat : il y a un problème démocratique.

Pourquoi le vote blanc idée simple voir simpliste, changerait quoi que ce soit ? Au début, je trouvais que c'était un levier sympathique, puis j'ai changé d'avis devant l'évidence de la grande supercherie collective et (souvent) involontaire. La démonstration de l'inutilité du vote blanc tient en deux volets :

Qui profite aujourd'hui du vote blanc (selon nos institutions actuelles) ?

Existe-t-il des institutions qui permettent de gérer la cité en prenant en compte de façon constructif et productive le vote blanc ?

A la première question on voit que le vote blanc est lissé sur les pourcentages actuels de chaque candidat, le vote blanc profite donc à garder les pourcentages actuels de chaque candidat. Cela ne change que le nombre de voix obtenues, cela ne modifie en aucune façon le ou les candidats élus, ça renforce même (par rapport à l'abstention) leur élection puisque le taux de participation est plus élevé.

Pour la deuxième question, je ne vais pas présenter toutes les institutions qui ne fonctionnent pas, il suffirait que quelqu'un montre des institutions qui fonctionnent pour que la chose ait un sens mais (j'en ai bien peur) ELLES N'EXISTENT PAS !

Peut-on penser à un complot autour du combat pour la reconnaissance du vote blanc ?

Pendant que les gens se battent pour ce faux droit, ils ne font pas autre chose. Et voter blanc permet de conserver une paix sociale.

J'ai pourtant l'impression qu'il s'agit d'un combat sincère et militant pour plus de démocratie... Pour autant, l'effet obtenu est inverse, ce qu'on nous répète comme étant un vote pro-démocratique n'est qu'une diversion bien organisée, en règle. On pense que le vote blanc va tout résoudre, il ne peut rien résoudre.

Si c'est juste pour changer la présentation des chiffres, on a déjà les chiffres, une règle de trois permet d'avoir les chiffres d'une façon ou d'une autre, les médias ont déjà l'info. Ils ne l'utilisent pas car elle n'est pas lisible.

Si c'est pour atteindre l'anarchie, pourquoi pas, mais les français ne sont absolument pas prêts (regardez autour de vous !).

Certains disent que la reconnaissance du vote blanc est une étape, mais qui se pose la question de savoir ce qu'on fait après ? A cette question, les gens disent "on verra si ceci ou si cela..." Le vote blanc ne permet pas le changement, au contraire, il conforte la stabilité, la paix sociale : pendant qu'on se bat contre un leurre, on n'avance pas sur les autres dossiers visant à plus de démocratie dans nos institutions.

On constate tous les problèmes démocratiques. Le vote blanc n'est pas une solution magique.

Quel pourcentage pour une légitimité ?

Untel se demande si un élu à 30% est légitime, c'est une vraie question, mais en quoi le vote blanc permettrait de faire émerger un élu à plus de 30% ?

Si on enlève des candidats ayant eu des voix d'adhésion parce que le vote blanc est majoritaire, leurs électeurs iront voter blanc au tour suivant et les nouveaux candidats vont avoir bien du mal à atteindre 30%.

Exemple, si le vote blanc fait 70% au premier tour (ce qui est un gros-gros score), il aura dans ses rangs des gens d'extrême gauche, de gauche, du centre, de droite et d'extrême droite. Il faut au moins 5 nouveaux candidats et on espère qu'un de ces nouveaux candidats fasse au moins 30 % alors qu'il y aura plein de nouveaux votes blancs et que surtout certains des votes blancs du premier passage ne vont toujours pas se retrouver dans un des 5 nouveaux candidats proposés (certains diront même que c'est pire qu'au premier passage) ?

Nos institutions actuelles

Le vote blanc / nul est déjà compté dans la participation. Ce que vous voudriez c'est que les médias en parlent, mais les médias font ce qu'ils veulent. Le vote nul, même s'il ne permet pas grand chose et un intérêt très comparable au vote blanc, permet d'expliquer son vote en raturant ou en écrivant sur le bulletin. Le vote blanc ne donne aucune explication et ne permet pas de faire émerger des propositions innovantes (ce n'est pas parce qu'on répète depuis qu'on est tout petit que le vote blanc permet des choses que c'est vrai, il n'y a aucun lien entre un vote blanc et l'apparition de nouvelles idées, c'est complètement orthogonal).

Aujourd'hui, ceux qui le souhaitent peuvent voter blanc, peuvent voter nul également et peuvent s'abstenir. Tout ces chiffres sont connus et diffusés par le ministère de l'intérieur. Une simple règle de trois permet à n'importe quel citoyen de ramener les chiffres en intégrant les votes blancs dans les pourcentages exprimés, tout cela est déjà possible.

Le vote blanc convient à tout le monde, pour des raisons différentes. Moi, je trouve que le vote blanc est bon car il permet de maintenir la paix sociale et correspond à l'implication politique de certaines personnes (l'électeur indique ainsi qu'il n'y comprend rien, qu'il ne parvient pas à faire un choix avec ces candidats qu'il n'arrive pas à différencier, il souhaite pour autant voter et que le peuple soit toujours consulté, il vote donc blanc pour ne pas faire d'erreur).

Je pense en revanche que les personnes qui s'intéressent à la politique ne savent pas l'utiliser (qui s'intéresse à la politique est capable de faire un choix parmi les candidats mis à disposition et voter ce n'est jamais que ça, faire un choix avec ce qu'il y a pour que quelqu'un gère la cité puisqu'on ne veut pas s'y coller soi-même).

Un vote blanc est largement préférable à un vote pour un parti qui proposerait un changement des institutions. Ce n'est pas pour rien si certains UMP appellent à voter blanc plutôt que PS ou FN, c'est parce que c'est plus politiquement correct et ils savent que cela ne sert à rien.

Le rêve d'un monde meilleur

Ne pensez pas que les abstentionistes puissent se mettre d'accord sur un projet commun. Ils sont d'accord sur un rejet commun, c'est plus facile à faire. Ca rappelle l'union du NON au référendum sur la constitution européenne et même avec les efforts considérables du parti communiste pour créer un texte commun à gauche, ils n'y sont pas parvenus ni même à présenter un candidat commun aux présidentielles de 2007. Et pourtant cela ne concernait que des électeurs allant du Parti Communiste à l'extrême gauche... L'abstention et le vote blanc comptent des électeurs allant des royalistes aux anarchistes en passant par le centre bien sûr.

Les "petits" partis n'ont qu'à présenter des candidats, diffuser leurs idées pour devenir des "grands" partis. Si les idées n'accrochent pas, ils n'ont pas de voix. Le PCF était un grand parti, le premier de France, il est maintenant tout petit. Les Verts n'existaient pas il y a quelques années, ils font maintenant autour de 10%, le centre (MoDem) a fait un bon score aux présidentielles, en partant de rien quasiment. Le PRG avait fait un score terrible aux européennes avec Bernard Tapie etc. etc. Le score du FN fluctue également largement.

L'offre existe, les électeurs écoutent et choisissent.

Si vos idées ne sont pas représentées ou n'ont pas d'élu c'est qu'elles n'intéressent pas les électeurs ou n'ont personne pour être défendues. Cela n'a rien à voir avec le vote blanc, c'est ce qu'on veut vous faire croire pour que vous passiez à autre chose et pour conserver une certaine paix sociale. Le vote blanc est un leurre.

Les batailles de nos ancêtres

Nos ancêtres ne se sont pas battus pour qu'on vote blanc ! Ils se sont battu pour qu'on choissise, qu'on fasse l'effort de choisir. Ils ne se sont pas battus pour que la cité ne soit plus gérée et que le plus fort contrôle le pays, ils se sont battus pour qu'on choisisse un candidat parmi ceux qui souhaitaient être candidat.

Notre problème n'est pas le vote blanc mais le manque de candidat. C'est d'autant plus vrai que personne (dans ceux que je connais qui votent blanc) ne voudrait se présenter lui même à une élection (peut être la peur que les gens préfèrent voter blanc plutôt que de voter pour lui...). Le problème c'est que les gens ne s'engagent pas et ne veulent pas faire de politique, c'est ce qui pourrait expliquer la pauvreté de l'offre politique. Ce n'est pas parce que mes électeurs votent blanc que je vais changer mes idées. Si elles ne conviennent pas, je ne suis pas élu, tant pis, mais je ne vais certainement pas faire du clientélisme pour gagner quelques voix... D'autant plus que je ne sais pas comment faire du clientélisme avec des électeurs blancs allant des anarchistes aux royalistes...

L'abstention ou le vote blanc fédère des gens de tous les bords politiques, des anarchistes à l'extrême droite en passant par les royalistes ou les partisans d'une démocratie participative et non représentative. Les hommes politiques ont leurs convictions qu'ils proposent aux électeurs. Comment voulez-vous qu'un homme politique modifie SES propres convictions pour essayer de séduire l'électorat blanc qui n'a pas de programme commun ? N'a-t-on pas besoin d'hommes politiques convaincus (et ouverts au dialogue) qui défendent des idées et les soumettent au suffrage universel plutôt que d'hommes politiques qui adaptent leurs convictions à l'électorat ?

On peut fantasmer sur le vote blanc, mais son utilité n'est qu'une utilité de façade, cela ne permet pas de proposer un programme alternatif ni de nouvelles institutions. Voter blanc ou s'abstenir, au regard de nos institutions, c'est équivalent (la différence est uniquement dans la tête de l'électeur).

Mais alors quels remèdes ?

Ce qu'il nous faut ce sont de nouvelles institutions plus démocratiques, qui développent les scrutins comme celui des régionales avec des listes, des fusions de listes etc.

La démocratie n'est pas la dictature d'un parti disposant d'une majorité relative, il faut que cela devienne un besoin de travailler ensemble, d'établir des programmes communs, ensemble.

Personne ne m'a jamais présenté d'institutions meilleures que les institutions actuelles permettant de reconnaitre le vote blanc. Je suis preneur ! Je ne suis pas riche, mais si je l'étais, je mettrais bien un milion d'€uro au gagnant !

Que fait-on si personne ne veut se présenter de toute façon ? Que fait-on si le vote blanc est toujours majoritaire (en période de crise par exemple il est plus aisé de s'unir sur un rejet -il y a toujours au moins un point qui ne va pas, même si personne n'a le même point qui pose problème- que de faire des compromis pour proposer un projet commun).

Une première piste présentée ici (attention, les exemples pro-PS et anti-FN peuvent biaiser votre lecture) Le scrutin présidentiel (désigner un chef de tous les français) est le moins démocratique de... nos scrutins au suffrage universel, mais les français aiment cette désignation du chef. Sur ce site, ils proposent une désignation plus démocratique du chef (qui conserve bien entendu des imperfections puisqu'il a été prouvé qu'il était IMPOSSIBLE de désigner le meilleur candidat à tous les coups) Cette proposition constitue néanmoins une avancée démocratique : http://www.tnova.fr/note/rendre-les-lections-aux-lecteurs-le-jugement-majoritaire#comment-1263

Le scrutin des régionales :

Scrutin de liste à deux tours.

Premier tour :

a) une liste remporte plus de 50% des voix = il n'y aura pas de 2nd tour. Elle gagne 25% des sièges, les autres sièges sont répartis à la proportionnel selon les scores de chaque liste. Cela permet de voir chaque parti représenté et de dégager une large majorité grâce au bonus de 25% des sièges.

b) sinon, toutes les listes ayant obtenu au moins 10% des exprimés peut se maintenir au second tour. Les listes ayant eu au moins 5% des suffrages peuvent fusionner, à la proportionnelle, avec des listes ayant obtenu au moins 10% des voix. (Cela impose le vivre ensemble, l'écriture d'un programme commun, pour améliorer le report des voix au second tour)

Au second tour, la liste arrivée en tête a un bonus de 25% de sièges qui lui permet en général d'obtenir une majorité en siège. Sinon, mais le cas est vraiment théorique, il faudra également envisager de vivre ensemble et de dégager une majorité "d'union régionale" pour que la région soit gérée.

Quels candidats éliminer ?

On pourrait envisager, si le vote blanc fait 40%, que les candidats qui ont eu le plus de voix aient le droit de se représenter jusqu'à ce que la somme des voix restantes passe sous le score du vote blanc. Mais cela favorise une nouvelle fois les plus grands partis.

Exemple : vote blanc en tête avec 40% des voix. Derrière UMP 16%, PS 15%, écolos 10%, centre 10% etc.
100-40% = 60% de votes sur des candidats.
60 - 16 = 44%, le candidat UMP peut se représenter.
44 - 15 = 29%, le candidat PS peut se représenter. Il reste moins de 40% des voix, donc les prochains candidats doivent changer...

C'est un peu plus fin, cela évite que le vote blanc grossisse tour après tour, mais cela favorise toujours les plus grands partis (et donc les alliances de 1er tour autour des grands partis). Cela ne permet pas de constater par les urnes la montée des petits partis, uniquement par les sondages.

Un exemple concret : la primaire de l'écologie de juin 2011

Les blancs étaient comptés comme exprimés. Les électeurs sont militants écologistes, directement concernés pour désigner leur candidat et 4 candidats, assez différents au sein de leur propre formation, étaient présentés.

Résultats

32 675 inscrits (100%) <span class=" fbUnderline">dont</span> 25 269 votes exprimés (77,33 %) <span class=" fbUnderline">dont</span> blancs : 94 (0,37 %)

Ce que je lis :

Avec ce système, il fallait 12 635 voix pour qu'Eva Joly soit élue au 1er tour (il lui en manque donc 64)

Si les blancs n'étaient pas exprimés, Joly aurait été à 17 voix de l'élection au 1er tour.

L'abstention est toujours forte, alors que nous sommes uniquement sur des militants politiques et que le vote blanc était compté comme exprimé !

Il reste tout de même des gens pour voter blanc.

Comment expliquer l'abstention et le vote blanc ? S'agit-il de gens qui auraient préféré un autre candidat ou qui trouvent que EELV n'a pas à présenter de candidat à la présidentielle ou qui ne veulent pas prendre parti car les 4 candidats conviennent ou...

Remise au point :

A - le fait de voter blanc

Aujourd'hui, voter blanc n'a aucun sens dans nos institutions. C'est voter pour rien, renforcer donc le paysage politique actuel en augmentant le taux de participation.

B - le fait de demander à ce que le vote blanc soit reconnu.

Je ne sais toujours pas ce que peut signifier "reconnaitre le vote blanc" d'un point de vue institutionnel. Je ne sais pas quoi faire pour gérer la cité avec une majorité de blancs et le but des élections en république c'est de désigner des personnes pour gérer la cité à notre place pendant que nous on fait autre chose.

Qu'ai-je à y gagner personnellement à lutter "contre le vote blanc ?" Rien, que des institutions plus démocratiques et plus républicaines.
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Xavier Perez

Xavier Perez


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MessageSujet: La Constitution organisation commune    VI République Clock10Dim 04 Sep 2011, 01:15

Bonjour,

La Constitution est l'ensemble des règles communes et générales qui déterminent le fonctionnement des institutions politiques d'un pays. Je dis "générales" car lorsqu'on lit une Constitution bien des détails sont renvoyés à des lois organiques. Donc, en théorie, la Constitution ne devrait avoir qu'une énonciation politique et non économique. Ce n'est pas à la Constitution d'orienter l'économie, mais cela n'est qu'en théorie car la question est plus suptile, je vous renvoie à certains articles de ce qui auraient du être la Constitution européenne ou du débat récent sur la règle d'or. Je crois qu'il serait donc serein d'inclure que l'Etat a une vocation a garantir des espaces économiques en dehors du marché classique et notamment dans des domaines "vitaux", cette inscription étant très timide dans notre Constitution puisqu'elle renvoie essentiellement au préambule de la Constitution de 1946 accrochée à celle d'aujourd'hui et dont toutes les politiques libérales ont ignoré (ou contourné) depuis au moins 1985 de façon admirable. Ce qui est certains et que sans forcément être présent de façon explicite, elle ne peut pas être absente. Ce qui ressort de notre Constitution, avant même de nous poser des questions sur les modes de scrutins, et d'ailleurs en la matière être trop complexe n'a jamais été très bon, il faut revenir à l'article 4 qui cède au parti politique le rôle de la représentation démocratique. Or, c'est là que se situe la difficulté, car cette affirmation est loin d'être évidente puisque bien d'autres formes de citoyenneté et d'engagement politique existent. C'est aussi la raison de ma conviction actuelle demeure sur le fait qu'à côté de cette représentation politique existe une représentation civile et citoyenne dont il faut organiser l'élection. Il serait notamment possible de concevoir la possibilité de création de collège électorale suivant le domaine de la société abordée l'activité citoyenne. Enfin, il est évident que le non cumul de mandat devrait être la vrai "règle d'or".

Sur l'élection présidentielle, je me ferais un plaisir de revenir discuter sur ce forum.

Bien Cordialement.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Sam 26 Nov 2011, 13:48

MPoulat a écrit:
Pierrot1 a écrit:
La comptabilisation des votes blanc nous fait peut-être fantasmer, mais tôt ou tard il faudra bien que ceux à qui ça dérange s'y fasse.
Tu crois encore au vote blanc après les arguments lourds et construits que j'ai déjà posté à de moults reprises ? Je te remets la totale ci-dessous : le vote blanc ne gène personne, c'est un leurre !!

Le vote blanc exprime "aucun candidat ne me convient, je vous met tous dos à dos, au même niveau et je vote blanc, contre vous tous".
Ce n'est pas la seule signification, le vote blanc veut dire je n'ai pas tout compris, donnez-moi plus d'explications ou je ne suis pas d'accord avec les choix proposés.

MPoulat a écrit:
Quelles propositions de reconnaissance du vote blanc peuvent être rapidement acceptées ?

Selon moi, tout est argumenté ensuite ci-dessous, ce qu'il faut changer c'est séparer les blancs des nuls, compter les deux piles de bulletins de façon distincte, ces bulletins restants non exprimés mais contribuant au taux de participation.

Si ce n'est que changer la présentation des chiffres (et on verra que cela ne peut guère aller plus loin), je suis contre mettre un paquet de bulletins blancs dans chaque bureau électoral, ça a un coût conséquent aussi bien économique qu'écologique qui n'a qu'une visée démagogique et ne changera rien d'un point de vue démocratique.

En mettant les votes blancs dans les exprimés, l'élu désigné restera tout de même le premier vrai candidat en tête car il ne peut pas en être autrement, quel que soit son score (arguments ci-dessous)... Tout cela n'est donc que de la pure démagogie voire du populisme, avec un coût associé assez monstrueux en terme d'édition de bulletin de vote partout en France pour un gain démocratique nul. Et, une fois que cela sera avéré, les gens trouveront un nouveau concept que le vote blanc pour exprimer encore un autre truc avec un nouveau coût etc. etc.
Vous vous placez comme un défenseur du système actuel, je vais tenter de vous expliquer le raisonnement d'un défenseur de la reconnaissance d'un acte citoyen qu'est le fait de se déplacer aux urnes. Toute personne disposant de ses droits civiques, ayant fait la démarche de s'inscrire sur les listes électorales et se déplaçant pour exprimer son vote doit être considéré comme une personne ayant fait son devoir de citoyen et son vote quel qu'il soit doit être pris en compte.
Si les explications fournies ou les choix proposés ne conviennent pas, un citoyen peut voter blanc ou nul, c'est un acte citoyen, démocratique et pacifique.
Vous mélangez volontiers le vote préférentiel et la prise en compte des votes blancs et nuls pour tenter de noyer le poisson.
Les règles actuelles sont récentes puisque venues avec la 5è République, elles doivent être changées car elles favorisent l'état politique actuel du pays et la majorité de nos concitoyens en sont bien conscients puisque nous avons toujours un très fort taux d'abstentions.

MPoulat a écrit:
Si tes idées ne sont pas représentées et si tu ne veux pas te présenter toi-même (ce qui est tout à fait légitime) il faut au moins que tu expliques ces idées à ceux qui te semblent le plus à même de les comprendre. Ensuite, soit c'est une révélation et le parti va les intégrer dans son programme, soit c'est incohérent, un non-sens et le parti te dira d'aller voir ailleurs. Tu peux aussi créer ton parti et chacun peut créer son parti mais la république c'est aussi faire confiance à nos représentants pour bosser sur la gestion de la cité pendant que nous on bosse sur autre chose où nous sommes plus compétent. Mais il est possible que ta compétence première soit la politique et là, il faut que tu fasses ton parti ou que tu entres dans un parti déjà existant.
Pourquoi êtes-vous manichéen ?
Si un parti ne veut pas de nos propositions c'est qu'il veut garder son pouvoir et ne pas le donner au peuple, alors que la démocratie voudrait que ce soit le peuple qui ait le pouvoir et que les élus soient les coordinateurs des volontés du peuple. Alors que dans notre système pseudo-démocratique, l'élu a le pouvoir et le peuple peut braire, le politique s'en fout !

MPoulat a écrit:
apparté : et la moralité dans tout cela ?

De l'altruisme, on en trouve pas mal en politique (plus que dans certaines CSP) mais on trouve également quelques requins qui veulent de la reconnaissance, passer à la télé, avoir du pouvoir et du fric et cet objectif complet ne peut être atteint que par la politique.

Si on compte envrion 2 000 requins très exposés (2 000 ça commence à faire beaucoup) médiatiquement sur les 600 000 élus en poste, ça ne fait que 0,33% des élus...

Cela dit, il faut prendre en compte les quelques cumuls de mandat (ça doit bien réduire le nombre d'élus différents à 500 000 ce qui fait un taux de 0,4%, pour atteindre 1% il ne faut que 200 000 élus différents).

Et autour de ces 6 000 élus, il faudrait également compter les candidats perdants (on multiplie au moins par 2) et les hommes politiques "nommés" -comme au gouvernement ou dans toutes les missions-

On peut compter également les militants (là, le facteur multiplicateur devient fort).

Des gars qui ne servent à rien, qui font mal leur boulot, qui ne cherchent que leur intérêt personnel et leur confort matériel, j'en connais largement plus de 1% dans mon corps de métier et ils ne sont aucunement ennuyés ni par la justice, ni par les médias ; Ils vivent leur petite vie de profiteur égoïste dans leur coin, sans aucune exposition et avec un confort matériel conséquent.

Et ils n'ont pas été élus à leur poste qu'ils conservent néanmoins.
Alors là Bravo Mpoulat vous faites très fort, pour nous faire gober la pillule.
Que pensez-vous des 40 foyers fiscaux qui ont des revenus égaux et supérieurs à 1000 fois le salaire de référence, le SMIC ?
Que pensez-vous des 1500 foyers fiscaux qui ont des revenus égaux et supérieurs à 700 fois le SMIC ?
Doit-on parler en pourcentage de ceux qui nous exploitent, de ceux qui accumulent les richesses, de ceux qui déséquilibre le système pour que nous ayons 9 millions de chômeurs et précaires ?
Pourquoi les oligarques ne parlent-ils pas du NAIRU ?
Une simple recherche sur wikipedia vous renseignera.
Doit-on en pourcentage vis-à-vis des 31 millions de foyers français ?
Ce sont toujours de petits nombres qui pourrissent la vie des autres !

Dans le post suivant je vais vous exposer ma vision des choses.
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MessageSujet: Re: VI République - les votes blancs ou nuls   VI République Clock10Sam 26 Nov 2011, 14:04

En démocratie tous les citoyens ayant un comportement citoyen disposent de droits civiques.
Parmi ces droits il y a le droit de vote. Certains disent que le vote est le devoir de tout citoyen responsable et respectueux de la démocratie. Je me range volontiers dans cette catégorie.
Or pour pouvoir être un citoyen averti et accompli, il faut un libre accès à la connaissance et nous verrons que ce n'est pas le cas.

Dans ce texte, j'utilise le mot votation car je trouve qu'il englobe toutes les formes d'occasions de vote (élection, référendums, votes locaux, etc...). Ce n'est nullement pour chercher à me distinguer ni pour m'associer à certains pays qui emploient déjà ce mot.

Je ne vais pas, non plus, entamer un débat sur la liberté de vote et l'obligation de vote car en tant que démocrate, respectueux des libertés et respectueux de la libre pensée des individus, je suis plus pour des mesures d'incitation que d'obligation en la matière. Ce qui va suivre exploite cette manière de penser les choses, cette vision de la démocratie dans laquelle les citoyens se sentent impliqués, motivés, donc responsables car l'expression de leur vote est prise en compte et respectée.

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Mon propos sera orienté vers le respect de la prise en compte des suffrages exprimés quels que soient leur expression.

Dans les pays démocratiques, les êtres humains acquièrent à leur majorité le droit de vote et, par-là, la possibilité de voter pour faire valoir son opinion.

Nos systèmes étant peu démocratiques ont cherché des règles pour éliminer les indécis, les gens qui ne comprennent pas, les gens qui veulent que l'on leur proposent d'autres choix, les gens qui n'ont "soit-disant" pas assez de connaissances, de culture ou d'études. C'est ainsi qu'aujourd'hui les votes "blancs" et les votes "nuls" ne sont pas pris en compte lors du décompte des bulletins exprimés.
C'est un affront à l'intelligence humaine !

Les dispositions actuelles relèvent principalement de deux faits :
  • Le premier dont nous parlons peu car il découle de notre histoire, des coutumes et usages ancestraux, parce qu'il est tout à fait antidémocratique et dans la lignée des fiefs, de la royauté ou des bourgeois telle que l'on entendais ce terme vers les 17ème et 18ème siècles. Le premier donc est le fait que les savants, les puissants, ceux qui se disent appartenir à la caste supérieure ne veulent pas partager le pouvoir et, par-là, la connaissance. Car s'ils partagent leur savoir, ils pensent qu'ils auraient moins d'emprise sur les autres. Alors que Jules Ferry instaurait l'école obligatoire et gratuite pour tous, les différentes castes de sachant cultivaient le secret et organisaient la société pour que cela perdure. Il est un fait que moins nous savons de chose, moins nous pouvons combattre avec des mots et des idées. Cela est un frein et demande donc plus d'efforts à ceux qui ont peu de connaissances.
    Alors que dans les temps anciens, la transmission se faisait si l'apprenant était prêt, à la hauteur ou apte à passer un degré de connaissance, les sachant, dont font partie nos élus, cultivent l'ignorance des autres pour régner, plutôt que de cogérer les affaires communes, les affaires publiques. Ils préfèrent dire que c'est difficile et n'entrent dans aucune explication qui pourrait éclairer le peuple. La cogestion est un art difficile qu'ils préfèrent éviter par confort et pour garder un ascendant, ainsi ils se comportent plus en despotes ou en satrapes qu'en coordinateurs des volontés du peuple.


  • Le second fait découle des errements des 3ème et 4ème républiques. De ces errements les personnages politiques furent sourds aux aspirations du peuple et les nombreux scrutins à trois tours, parfois plus, firent que les votes blancs et nuls furent éliminés des comptages par la suite.
    Les oligarques qui détiennent peu ou prou de pouvoir ont oublié que la République se doit d'informer ses citoyens, qu'elle se doit de tout faire pour les aider à s'élever personnellement, qu'elle se doit de les aider à s'éduquer, à se cultiver, et enfin qu'elle se doit de les aider à les aider à s'élever dans l'échelle sociale pour qu'ils puissent sortir du joug de l'esclavage, du joug de la dépendance. Ne nous cachons pas les yeux, soyons objectifs, l'esclavagisme a pris des formes nouvelles qui maintiennent une grande partie de la population dépendante de l'autre. Bien qu'ayant une incidence sur la prise en compte des suffrages exprimés - c'est pourquoi je l'aborde ici -, ceci est aussi un autre volet des dysfonctionnement de notre démocratie.
    Je pense que nos valeurs républicaines comprennent la transmission des savoirs, des connaissances et l'élévation d'esprit de chacun. Ainsi les élus ou dirigeants et responsables quels qu'ils soient ont pour devoir de trouver des moments pour cette transmission. Où serait l'esprit de fraternité républicaine sans cela ?  La non prise en compte des votes blancs et nuls est l'aboutissement de la négation de ces principes de transmission, de communication ou de volonté de chercher à permettre d'élever l'esprit des autres.

= - = - = - =

Un citoyen, qui se comporte normalement, est en possession de ses droits civiques. C'est donc un citoyen qui n'a pas eu de comportement anormal pour en être déchu. Si ce citoyen fait l'effort de se déplacer au bureau de vote pour participer à une votation, il accomplit son devoir de citoyen.
Selon le bulletin qu'il mettra dans l'urne (bulletin blanc ou nul) il peut se retrouver dans la peau d'un citoyen dont l'avis est marginalisé. Un citoyen dont l'amour propre est blessé, un citoyen dont le droit à l'expression de son opinion est bafoué. Pourtant son acte est citoyen, pacifique et conforme aux règles démocratiques et républicaines.

= - = - = - =

De plus en plus nous trouvons des dispositifs pour que les citoyen puissent s'exprimer. De tous ces dispositifs, aucun ne donne la garantie d'être écouté, entendu et surtout compris pour qu'il puisse y avoir un début d'application de ce qui découle de ces propos.
Or pour être citoyen à part entière, pour pouvoir avoir une bonne appréciation des programmes politiques, nous devons nous informer, étudier, comparer afin de pouvoir choisir. Le citoyen qui ne comprend pas ne peut qu'émettre un vote neutre soit un vote blanc.
Mais un citoyen qui se sent délaissé, pas écouté, qui n'arrive pas a obtenir de réponse à ses interrogations ou qui a le sentiment que l'on se moque de lui exprimera soit un vote blanc et le plus souvent un vote nul. Il aura en effet choisi ce moyen pacifique, démocratique et républicain pour exprimer ses idées, son ressenti, son mécontentement vis à vis de la situation. Si nous lui enlevons cette possibilité de contester pacifiquement, nous ne devrons pas nous étonner de constater des expressions plus violente des mécontentements. Cela va du rassemblement pacifique, en passant par le défilé et les plus radicaux cherchent à dévier ces moments par des actes plus durs pour être entendus. Je pense que dans nos contrées, les nantis, les tenants du pouvoir traitent trop facilement de terroristes des personnes qu'ils n'ont pas voulu entendre et qui se sont radicalisées. Ce sont eux qui fabriquent les exaspérations que certains expriment par des actes violents.
En tout état de cause, les votes blancs et nuls expriment que le citoyen votant n'a pas trouvé de réponse dans les choix proposés et qu'il ne veut pas choisir parmi les solutions proposées. Je considère donc qu'il ne se prononce pas sur les choix proposés et j'espère que les machines automatisées de vote proposeront une option NSPPCP (ne se prononce pas sur les choix proposés) ou, plus simplement, NSPP (ne se prononce pas). Ces dénominations de ces type de votes sont plus proche de la réalité que votes blancs ou nuls. Mais encore faudra-t-il en tenir compte.


Nous devons réfléchir aux effets d'échelle, de groupe pertinent pour les votations. Si dans une assemblée de moins de 20 personnes le vote peut se faire à main levée, dans une réunion plus grande, il faut l'accord de tous les participants pour que ce soit démocratique et respectueux des décisions de chacun. Si dans des réunions de personnes qui se côtoient régulièrement – comme les associations par exemple – il peut être admis qu'il ne puisse y avoir d'abstention car les sujets ont été largement débattus et que le temps est venu de se prononcer sur un choix, il ne peut en être de même au niveau d'une votation communale, départementale, régionale, nationale ou européenne. Dans ces cas, tous les citoyens ne sont pas au même niveau de connaissance, d'appréciation et les convictions se forgent de proche en proche pour arriver à prendre forme.
Dans une association, l'on peut demander si l'on peut passer au vote ou s'il faut prolonger encore un peu les débats. Pour les villes, départements ou autres circonscriptions de la vie civile il ne peut en être ainsi.
La démocratie républicaine a des exigences qui ne sont pas satisfaites aujourd'hui, notamment parce que l'on ne prend pas en compte les votes blancs et nuls. C'est cette non prise en compte, ce non respect de ces suffrages exprimés qui engendre les abstentions, les désaffections et les sentiments de manipulation qui engendrent des rebellions.

= - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - =

Lors de l'élection du Présidentielle de 2002 si nous avions comptabilisé et pris en compte les votes blancs et nuls. Pensez-vous que cette élection se serait résumée au duel Le Pen – Chirac ?
Combien d'élections ont données des résultats surprenants au cours de notre histoire ?
Combien de votations ont donné un résultat majoritaire avec moins de 25% des inscrits ?
Combien de votations ont donné un résultat majoritaire avec moins de 30% des votants ?
Pour ce qui me concerne, je trouve que ces dysfonctionnements sont le fait d'une oligarchie qui s'est emparée du pouvoir et que nous devons travailler à éliminer cette situation et en trouver une autre qui soit plus satisfaisante, plus démocratique, plus républicaine.

= - = - = - =

C'est en considérant tout cela et les deux points suivants qu'il m'est apparu l'idée que nous devrions réviser notre position sur les votes blancs et nuls.
Tout d'abord en examinant les divers écrits des sociologues, nous pouvons nous apercevoir que ceux-ci considèrent qu'une population d'environ 7% de personnes inorganisées ne peut être dangereuse pour la République. Les sociologues considèrent que 7% est un seuil de tolérance bien accepté et supporté pour un groupe qui présente des différences marquées vis à vis d'une population donnée.

D'autre part, dans la plus part des sociétés commerciales, il existe une disposition qui fait que 25% des membres du Conseil d'administration peuvent s'opposer à certaines décisions.
Ce fut aussi le cas dans les copropriétés jusqu'à la Loi SRU qui modifia ces règles en instaurant une majorité des 2/3 pour certaines décisions.

= - = - = - =

Prenant en compte ces deux éléments en plus de ceux ci-avant exposés, je vous soumets la suggestion suivante :

Nous pourrions définir deux seuils et trois modes d'interprétation des votes blancs et nuls afin de ne pas bloquer le processus et affin de prendre en compte le véritable avis des citoyens.
Le premier seuil serait à 7%.
Si les votes blancs et nuls n'atteignent pas ce seuil, la votation est valide et le choix des électeurs arrivant en tête est le gagnant. Il va de soi que les autres règles restent inchangées, c'est à dire que si pour une votation donnée, il doit y avoir des conditions ou éliminatoires elles perdurent.
Ce seuil est facile à comprendre par tous et facile à définir.

Le second seuil serait de 25%.
Si les votes blancs et nuls atteignent ce seuil, la votation est invalide.
Je considère en effet que si ¼ de la population ne se prononce pas, c'est que les explications n'ont pas été suffisantes pour que ce quart puisse prendre une décision. Donc une nouvelle campagne de débats républicains doit être initiée ou si l'opinion a émis d'autres voies, d'autres choix doivent être proposés.
Ce seuil est facile à comprendre par tous et facile à définir aussi.

Nous allons voir que c'est un peu plus complexe pour le troisième mode, mais toutefois à la portée du plus grand nombre lorsque je vous l'aurais exposé.

Le troisième mode concerne donc l'interprétation des choses entre ces deux seuils.
Si les votes blancs et nuls atteignent 7% et sont inférieurs à 25%, nous devons trouver une règle qui permette de dégager une majorité suffisante dans le cas où le vote arrivant en tête n'atteint pas la majorité plus une voix.
Je vous suggère de considérer que la votation serait valide si la différence entre les deux choix est égale ou supérieure à la moitié des votes blancs et nuls.
Ainsi, l'écart entre les choix serait suffisamment significatif pour être accepté sans trop blesser les perdants et sans bafouer leur sens du raisonnement.


Ces dispositions restent simples à comprendre et permettent qu'enfin puisse s'établir le débat républicain sur tous les sujets de société car l'électeur aura le sentiment que dans ces conditions son vote sera pris en compte. Il faudra faire des efforts de communication et d'explication si l'on ne veut pas se retrouver bloqué lors de la votation. Ce serait la participation républicaine à la formation permanente à la citoyenneté.
Et enfin, ces dispositions respectant mieux les votes devraient inciter nos concitoyens à s'impliquer et surtout à éviter de s'abstenir.

Voici la suggestion que je propose à la sagacité de votre réflexion.


Exemple pour illustrer ce qui peut se passer dans le troisième mode :
S'il y a de 7 à 25%, la différence entre les 2 choix doit être d'au moins la moitié des votes blancs et nuls cumulés. C'est à dire que pour 12% de blancs et nuls, la différence doit être de 6% pour que la votation soit valide.
Ainsi on peut arriver à un résultat qui pourrait être le suivant : Blancs et Nuls=20%, motion 1=45%, motion 2=35% où 20+45+35=100% et la différence entre les 2 motions est égale à la moitié des votes blancs et nuls. La motion qui l'emporte est pourtant inférieure à la majorité.
Ceci permet d'augmenter l'écart de manière à ce que les contres et les personnes qui ne se sont pas prononcées pour un choix puissent prendre conscience que malgré tout, il y a une proportion suffisante pour.


= - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - = - =
Lors de l'élection présidentielle Chirac-Le Pen, si l'on avait eu cette règle, il y aurait eu plus de 25% de blancs et nuls et nous aurions eu droit à une autre élection présidentielle. Il y a bien d'autres cas, mais je n'ai pas le temps de chercher en ce moment. Notamment des cas où les 25% de B&N auraient été atteints et des cas où la différence entre les candidats était trop faible au vu des abstentions. J'ai un vague souvenir d'une élection où le gagnant avait moins du tiers des inscrit et il y avait 60% d'abstentions. Ce type d'élection ne devrait plus être, c'est véritablement la preuve qu'une oligarchie a confisqué le pouvoir du peuple.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Sam 26 Nov 2011, 14:46

La VIè République devrait remettre en avant les valeurs et fondements de la République de l'an I en corrigeant les erreurs que l'histoire nous a enseigné.
  • prise en compte de tous les suffrages exprimés

  • vote préférentiel

  • élus à l'Assemblée Nationale sur contrats normés avec examen tous les deux ans. Le nombre de ces représentants doit être proportionnel à la population, par exemple un représentant pour 150 000 habitants.

  • une chambre au suffrage proportionnel renforcé : l'Assemblée Nationale

  • une chambre du peuple remplaçant le Sénat élue à la proportionnelle à un tour. Y seront admis tous les candidats ayant obtenu au moins de 5% des suffrages. Toutefois ma préférence pour cette chambre irait à une chambre de personnes tirées au sort à raison d'un tiré au sort par 100 000 habitants majeurs et disposant de leurs droits civiques.

  • instauration du référendum d'initiative citoyenne


  • Un Président de la République élu au suffrage universel. Il est l'arbitre élu par le peuple pour la gestion du pays et pour l'intérêt de tous.

  • Un Premier Ministre qui serait nommé par le Président de la République. Il doit composer son gouvernement en fonction des deux chambres. Cela veut dire que les deux Chambres doivent être constituées avant l'élection présidentielle et la formation du gouvernement. Ainsi l'on peut mieux espérer un respect des volontés du peuple.

  • Un gouvernement nommé par le Premier Ministre


  • Un organe de contrôle citoyen national composé de 500 personnes (ou plus) tirées au sort.

Les buts de cet organe seront multiples et à caractère de contrôle de ce que font les élus du Maire au chef de l'État, du contrôle du bon fonctionnement de la justice, du contrôle du bon fonctionnement des administrations et services publics et parapublics, ils devront aussi gérer les demandes d'initiative citoyenne. Ces demandes d'initiatives citoyennes peuvent être de plusieurs ordres, soit des demandes de légiférer, soit des demandes de déterminer les revenus de nos élus ou fonctionnaires, soit des demandes référendaires, etc.

  • Pour les élus locaux, ils doivent l'être sur contrat normé avec examen tous les deux ans


  • Aucun cumul de mandat ne doit exister hormis la présidence d'une agglomération de commune par l'un des maires élu par ses pairs

= - = - = - =

Quant au découpage du territoire, s'il est souhaitable de diminuer le nombre de commune, ne tombons pas dans le travers que veulent nous faire prendre les lobbyistes.
Les agglo de communes seront des pôles économiques et de pouvoirs, nous devons en garder la maîtrise et ne pas nous faire imposer les lois des lobbyistes.
Il faudra des comités de quartiers qui disposent de réels moyens de contrôle et d'action pour lancer tous les 2 ans une consultation sur la satisfaction des administrés.
Les élus de ces agglo de communes seront tentés de délaisser certaines zones industrielles ou rurales au profit des zones de résidence, c'est pourquoi les cantons existaient. Si nous devons revoir le découpage des régions et cantons, nous ne devons pas perdre de vue que les régions sont à but économiques et concurrentiels alors que le maillage qui remplacera les cantons doit être à but administratif et technique pour qu'en tout point de notre République nous disposions de services publics égaux. Le découpage géographique territorial de ce qui remplacera les cantons doit être basé sur les surfaces à administrer et à équiper et non sur la population.
Les lobbyistes ont déposé leurs souhaits à l'Europe concernant la France et ils souhaitent que la France ne comporte que 6 régions et 2 mégapoles (Paris et Marseille), Il faut le savoir car c'est ce que l'on cherche à nous faire avaler sans le dire dans les réformes actuelles.

Et pour finir avec les grandes lignes de cette VIè République, la carrière dans la fonction publique devra être limitée à 20 ans afin que plus de personnes se sentent concernées par ces services publics et leur bon fonctionnement. Les personnes entrant dans la fonction publique auront un statut protégé pour ne pas avoir à subir les humeurs du temps durant cette période.
Outre le fait que plus de personnes sauront ce qu'est la fonction publique et que celles-ci se retrouvant dans le privé tôt ou tard auront à l'esprit que cette fonction publique doit être au service des autres, le fait de limiter la carrière publique à vingt ans permettra de remodeler les services publics selon les besoin de la population.

Voici un premier jet des modifications du système actuel que je soumets à votre sagacité en attendant que les gens comprennent qu'ils doivent tous ou presque s'impliquer dans la gestion des affaires communes et collectives pour que naisse un véritable système anthropocratique.
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 28 Nov 2011, 16:21

K6 de Dijon a écrit:
La VIè République devrait remettre en avant les valeurs et fondements de la République de l'an I en corrigeant les erreurs que l'histoire nous a enseigné.

  • prise en compte de tous les suffrages exprimés
Normal


  • vote préférentiel
bonne idée

  • élus à l'Assemblée Nationale sur contrats normés avec examen tous les deux ans. Le nombre de ces représentants doit être proportionnel à la population, par exemple un représentant pour 150 000 habitants.
Cela ferait 650 personnes

  • une chambre au suffrage proportionnel renforcé : l'Assemblée Nationale
Effectivement il faut sortir de UMP/PS

  • une chambre du peuple remplaçant le Sénat élue à la proportionnelle à un tour. Y seront admis tous les candidats ayant obtenu au moins de 5% des suffrages. Toutefois ma préférence pour cette chambre irait à une chambre de personnes tirées au sort à raison d'un tiré au sort par 100 000 habitants majeurs et disposant de leurs droits civiques.
le tirage au sort me semble tres bien

  • instauration du référendum d'initiative citoyenne
Indispensable

  • Un Président de la République élu au suffrage universel. Il est l'arbitre élu par le peuple pour la gestion du pays et pour l'intérêt de tous.


  • Un Premier Ministre qui serait nommé par le Président de la République. Il doit composer son gouvernement en fonction des deux chambres. Cela veut dire que les deux Chambres doivent être constituées avant l'élection présidentielle et la formation du gouvernement. Ainsi l'on peut mieux espérer un respect des volontés du peuple.


  • Un gouvernement nommé par le Premier Ministre



  • Un organe de contrôle citoyen national composé de 500 personnes (ou plus) tirées au sort.
bonne idée
Les buts de cet organe seront multiples et à caractère de contrôle de ce que font les élus du Maire au chef de l'État, du contrôle du bon fonctionnement de la justice, du contrôle du bon fonctionnement des administrations et services publics et parapublics, ils devront aussi gérer les demandes d'initiative citoyenne. Ces demandes d'initiatives citoyennes peuvent être de plusieurs ordres, soit des demandes de légiférer, soit des demandes de déterminer les revenus de nos élus ou fonctionnaires, soit des demandes référendaires, etc.


  • Pour les élus locaux, ils doivent l'être sur contrat normé avec examen tous les deux ans



  • Aucun cumul de mandat ne doit exister hormis la présidence d'une agglomération de commune par l'un des maires élu par ses pairs
je serai partisan de limiter le nombre de mandats dans le temps (2 au maximum)= - = - = - =

Quant au découpage du territoire, s'il est souhaitable de diminuer le nombre de commune, ne tombons pas dans le travers que veulent nous faire prendre les lobbyistes.
Les agglo de communes seront des pôles économiques et de pouvoirs, nous devons en garder la maîtrise et ne pas nous faire imposer les lois des lobbyistes.
Il faudra des comités de quartiers qui disposent de réels moyens de contrôle et d'action pour lancer tous les 2 ans une consultation sur la satisfaction des administrés.
Les élus de ces agglo de communes seront tentés de délaisser certaines zones industrielles ou rurales au profit des zones de résidence, c'est pourquoi les cantons existaient. Si nous devons revoir le découpage des régions et cantons, nous ne devons pas perdre de vue que les régions sont à but économiques et concurrentiels alors que le maillage qui remplacera les cantons doit être à but administratif et technique pour qu'en tout point de notre République nous disposions de services publics égaux. Le découpage géographique territorial de ce qui remplacera les cantons doit être basé sur les surfaces à administrer et à équiper et non sur la population.
Les lobbyistes ont déposé leurs souhaits à l'Europe concernant la France et ils souhaitent que la France ne comporte que 6 régions et 2 mégapoles (Paris et Marseille), Il faut le savoir car c'est ce que l'on cherche à nous faire avaler sans le dire dans les réformes actuelles. En ce qui me concerne, j'ai pas réfléchi au sujet
Et pour finir avec les grandes lignes de cette VIè République, la carrière dans la fonction publique devra être limitée à 20 ans afin que plus de personnes se sentent concernées par ces services publics et leur bon fonctionnement. Les personnes entrant dans la fonction publique auront un statut protégé pour ne pas avoir à subir les humeurs du temps durant cette période.
Outre le fait que plus de personnes sauront ce qu'est la fonction publique et que celles-ci se retrouvant dans le privé tôt ou tard auront à l'esprit que cette fonction publique doit être au service des autres, le fait de limiter la carrière publique à vingt ans permettra de remodeler les services publics selon les besoin de la population. Le privé embauchera t'il des anciens fonctionnaires ?
Voici un premier jet des modifications du système actuel que je soumets à votre sagacité en attendant que les gens comprennent qu'ils doivent tous ou presque s'impliquer dans la gestion des affaires communes et collectives pour que naisse un véritable système anthropocratique.


Dernière édition par Narbonne le Lun 28 Nov 2011, 18:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 28 Nov 2011, 18:25

@Narbone
Merci de m'avoir lu et je vois une approbation dans vos écrits.
Concernant l'Assemblée Nationale, je cherche plutôt à diminuer le nombre de Députés et à augmenter l'autre chambre qui serait la chambre du peuple.
En effet 1 député pour 150 000 habitant, si nous sommes 70 millions cela fait 467 députés et non 577 comme aujourd'hui et non 650 comme vous l'aviez estimé.

L'Assemblée Nationale étant à la proportionnelle renforcée, le type de clivage UMP/PS persistera probablement, mais du fait que la seconde chambre étant proportionnelle aux suffrages ou tirée au sort les accords de cette chambre seront plus conformes au souhaits des citoyens.
Si l'on met la barre pour qu'il y ait un représentant pour 5% des voix dans chaque circonscription, cette chambre sera plus nombreuse, plus variée quant aux idées représentées. Cette chambre aura plus de mal à faire des propositions de par sa diversité, mais sera plus à même d'examiner les propositions de l'A.N. pour le bien du plus grand nombre.
Si l'on constitue cette chambre par tirage au sort, il faudra envisager un représentant tiré au sort par tranche de 100 000 habitant ce qui ferait environ 700 membres du peuple tiré au sort. Ces citoyens étant moins rompu que les gens appartenant à un parti politique aux choses, il est normal qu'ils aient moins de gens qu'ils représentent à gérer.

Vous évoquez la limitation du nombre de mandats. Je me suis posé cette question et j'ai longuement réfléchi à ce sujet.
À ce jour, je pense que l'on doit limiter le nombre de mandats à un par personne dans le champ de la gestion des choses communes de la vie. C'est à dire pour tous les postes de représentativité du peuple quelque soit le niveau ou l'échelon.
Pour les élus aux ville, régions ou nationaux, nous devons limiter à 2 mandats consécutifs et laisser une mandature avant de pouvoir se représenter au même échelon. Si une personne est Maire, puis Député, elle peut enchaîner les deux, et à l'inverse passer de Député à Maire sans laisser une mandature entre les mandats car les mandats ne sont pas de même nature. On doit pouvoir passer d'un mandat local (ville) à un mandat régional ou à un mandat national sans avoir besoin de laisser une mandature.
En effet, si nous avons la chance de trouver une personne de talent, pourquoi devrions-nous en priver. Si la personne n'est pas si bonne que cela, il y aura bien des gens pour le dire et il n'est pas certain qu'elle soit élue pour le nouveau mandat brigué, à moins qu'elle soit la moins mauvaise qui se présente à ce moment là.
Si l'on devait mettre une limite plus longue, je propose que l'on réfléchisse à 25 ans. En effet une personne qui aurait enchaîné consécutivement des mandats pendant 25 ans pourrait être tenue de laisser une mandature avant de pouvoir se représenter quelque soit les mandatures tenues.
Un Ministre doit abandonner tous ses mandats y compris associatifs pour rester indépendant et servir la cause commune de la gestion de l'État.
Concernant les équipes autour des députés, il n'est pas normal qu'un maire soit membre d'une équipe car il ne peut être objectif dans ses décisions. Les personnes composant les équipes des députés ou sénateurs (ou des nouveaux de la nouvelle chambre du peuple telle que je la préconise) ne doivent avoir aucun mandat de représentation tant en tant qu'élu ou tiré au sort.

Le privé ne doit pas s'interdire d'embaucher d'anciens élus politiques ou syndicaux.
Si nous limitons les postes de la fonction publique à 20 ans, il y aura suffisamment de personnes qui comprendront l'aberration de certains à laisser crever les autres que ce soit des ex politiques, des ex syndicalistes, des gens aux conditions limitées.
Il ne s'agit pas de faire du cosmétique ou des modifications à la carte dans les réformes que je propose car ce serait prolonger les souffrances inutilement
Bien évidemment certains points peuvent être améliorés.



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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Lun 28 Nov 2011, 19:02

J'ai repris ma première réponse et j'ai souligné mes remarques (c'est vrai que ce n'est pas très lisible).

Globalement, je suis d'accord avec vous. Les 2 points a approfondir :

1) le nombre de mandats dans le temps. A titre personnel, je pense que ce que nous vivons actuellement est du, en grande partie, au fait que la politique est devenue un métier. Ainsi, la priorité de beaucoup de representants du peuple est leurs propres réelections. Le non remboursement du capital du par la France, l'emprunt systématique pour payer les interets m'en semblent la conséquence. Cette remarque n'est pas forcement vraie pour les maires (quoique une limite me semble indispensable)

2) je continue de penser que le privé n'embauchera pas beaucoup d'ex fonctionnaires et que cela prendra beaucoup de temps (des générations peut être)



PS : comment faites vous pour faire un rectangle blanc dans le texte ?
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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mar 29 Nov 2011, 01:35

Que la politique soit un métier ne me dérange pas outre mesure.
Dans nos sociétés privées, nous avons des spécialistes et cela semble utile.
Ce qui me gène le plus ce sont les formes d'organisation qu'ils ont mis en place au fil du temps, modifiant de-ci de-là les lois et règlement pour aboutir où nous en sommes.
Notre réflexion doit donc s'orienter pour empêcher ces dérives et abus.
Comment le peuple peut garder la main, comment il peut suivre et contrôler ce que nos représentants élus ou tirés au sort font, comment le peuple peut réagir et corriger ces abus ou déviances. Comme tout patron employeur le peuple doit pouvoir donner des avertissements et révoquer un représentant qui ne fait pas ce que l'on attend de lui. Comme tout patron, le peuple doit décider des revenus des personnes à son service. Comme tout patron le peuple doit définir les revenus des hauts fonctionnaires...
C'est pourquoi je trouve très intéressante l'initiative du MERLE qui a élaboré une méthode qui puisse aboutir à cela.

L'endettement est à tous les niveaux : villes, régions et État. S'il est vrai que les petites communes sont pas ou très peu endettées, les grandes villes le sont toutes. Dans ma ville, il y a même un endettement pourri basé sur des fonds douteux pour plusieurs dizaines de millions. Et le Maire bien que conscient de cela, veut entraîner la ville vers un investissement partagé entre plusieurs collectivités de plus de 10 milliards d'euros. Un comble lorsque les impôts fonciers atteignent un des plus hauts niveaux de France.

Plusieurs personnes qui sont passées par la voie politique (élus ou personnage en vue) ont un emploi dans le privé. S'il est vrai qu'il y a encore des réticences, il faudra faire comme pour les handicapés, mettre une taxe qui paiera la pension de ceux qui n'ont pas d'emploi.
Nous devrons réfléchir à un quota (comme pour le handicap) selon la taille de l'entreprise et d'une amende pour ceux qui ne respectent pas ce quota.
Je pense que nous trouverons une solution à ce problème que l'on arrête pas de nous mettre en avant pour justifier leur carriérisme. L'imagination humaine est sans limite, l'histoire de l'humanité nous le prouve. Wink


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MessageSujet: Re: VI République   VI République Clock10Mar 29 Nov 2011, 09:31

A titre personnel, je ne sais pas si un processus de revocation suffirait pour mettre de l'ordre dans le fonctionnement des "representants" du peuple.
Il est clair, qu'il faut, dans tous les cas de figure, prévoir un tel système de révocation.
Mais conceptuellement, j'ai des difficultés à admettre que la politique soit un métier.

Pour l'embauche d'ex fonctionnaires dans le privé, il pourrait etre envisageable de le faire dans l'autre sens. D'abord le privé et puis le public.
En ce qui concerne, les amendes , il faudrait serieusement les relever car beaucoup d'entreprises preferent payer et regler ainsi le problème.
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