Quand des métallos deviennent propriétaires de leur usine

Par Nolwenn Weiler (6 février 2012)


Les aciéries de Ploërmel, dans le sud de la Bretagne, font beaucoup parler d’elles. Lâchées par les actionnaires, elles ont été reprises en coopérative par les métallos en 2005. Les bénéfices de l’entreprise, spécialisée dans la production de pièces ferroviaires, vont croissant. Les aciéries embauchent et les conditions de travail se sont améliorées. Comme quoi, les salariés ne sont pas des patrons comme les autres.

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Cela fait plaisir de lire un article tel que celui-ci ! Comme quoi le spectre du chômage peut changer du tout au tout à condition de prendre des risques.

Des salariés qui gèrent mieux leurs objectifs (forcément en étant impliqués dans le financement de leur entreprise) tout en maintenant des conditions de travail acceptables.

Ils sont acteurs et non des êtres passifs, j'aime ! Pourtant ils ont dû en chier...

Voir aussi l'exemple du Chênelet http://www.cerdd.org/IMG/pdf/Chenelet1-2.pdf
Juste quelques petites questions : d'où vient l'acier acheté par les acieries ? Et les jardins de Cocagne sponsorisés par Véolia ? Juste pour mieux suivre le cheminement des "bonnes intentions"...Des squats et des jardins partagés ont été ouverts, en France et ailleurs, "déménagés" par les "forces de (quel ?) ordre public...et les initiatives récupérées par les mêmes promoteurs des, toujours les mêmes, "bonnes intentions". Si ce n'est pas du recyclage des privilèges, ça ! Mutualisation ok, mais pour qui, en fin de compte ?