Se changer soi pour changer le monde

Rappel du premier message :

Cette jolie pancarte sur le parvis de la défense


m'a amenée à ce livre on-line :
http://sechangersoi.be/3Livre/livrepage01%2002.htm#livre

que je laisse sur cet espace "j'ai envie de..." en remerciement aux humains qui luttent de par le monde pour un autre monde possible.

Bien les enfants , on vous laisse en tête à tête.

Pierrot1 a écrit:

Bien les enfants , on vous laisse en tête à tête.

ben oui

Pierrot + on sera de têtes ensemble, + on aura la force d'anéantir l'hydre de la bêtise. Tu fus le 1er que j'ai invité, et sais que je ne suis pas du genre "club privé", et que chaque occasion de se rencontrer et agir au-delà des mots, je l'ai proposée !!!Mince alors !

Darna a écrit:

Pierrot + on sera de têtes ensemble, + on aura la force d'anéantir l'hydre de la bêtise. Tu fus le 1er que j'ai invité, et sais que je ne suis pas du genre "club privé", et que chaque occasion de se rencontrer et agir au-delà des mots, je l'ai proposée !!!Mince alors !

" Darna " , en un sache que pour moi la liberté de chacun(e) à partir du moment où elle ne gène pas celle d'autrui est essentielle et sacrée.

Secondo nous ne sommes pas nombreuses et nombreux à mener un combat vraiment sérieux contre toutes ces injustices et tous ces abus qui nous détruisent aujourd'hui , disons que nous ne sommes qu'une mini poignée à prendre les choses vraiment au sérieux.

Alors même dans toute chose sérieuse , une petite pointe d'humour apporte un petit peu plus d'entrain et nous uni encore d'avantage.

Il ne faut voir dans ce que je dis aucune malice , bien au contraire la marque d'une bonne union et d'une bonne entente.

Mince alors !!!!

Ma collègue Merveilleuse, “Maravillosa”

Il y a quelques années une collègue sentant que l'Espagne l'enferme a décidé d'émigrer. Destin : la France.

Elle a pris au vol une opportunité de travail et de survie elle est passée à vie.

Depuis quelques temps une de nos collègues vit un enfermement similaire. Elle se sent mourir. Nous lui avons parlé de notre collègue passée de survie à vie et nous l'avons appelé. Immédiatement elle a répondu et a contacté notre collègue qui se sent mourir.

“Viens me voir” lui a-t.-elle dit

Morte de peur, ma collègue qui se sent mourir a accepté d'aller la voir. Mais elle ne veut pas aller la voir les mains vides. Elle veut lui amener quelque chose. Quelque chose qu'aime notre collègue émigrée. Et elle a fait appel à nous. Nous qui la connaissons.

Une de mes collègues l'a accompagnée un matin pour le choix alimentaire. L'aliment typiquement espagnol.

Le lendemain c'était à mon tour de l'accompagner.
Où allons nous nous rencontrer? Elle a choisi un kiosque de fleurs. Un kiosque de fleurs qu'elle aime énormément. Un kiosque de fleurs qu'elle appelle un kiosque merveilleux. Nous nous sommes arrêtées un instant à ce kiosque de fleurs et elle m'a nommé les noms de chacune d'entre elles. Elle était heureuse en les nommant.

Puis nous sommes entrées dans un magasin qu'elle a appelé un magasin merveilleux. Un magasin où elle a choisi un objet merveilleux. Et là j'ai été sidérée. Entre des centaines d'objets à prix exorbitants
se trouvait un foulard, un foulard qu'elle nomma merveilleux, au prix de 2 euros. Un foulard orange et mauve de grande beauté. Elle a décidé d'en prendre 3 exemplaires. Un pour ma collègue qu'elle va voir, un pour elle et un pour moi. Elle a immédiatement mis le foulard autour de son cou et à nouveau j'ai été sidérée. Autour de son cou : le revenu de base, cette merveilleuse couleur orange resplandissait.

Puis elle a décidé de me faire connaitre un marché merveilleux. Un marché que je n'avais jamais vu auparavant. Un merveilleux lieu de pouvoir. Nous nous sommes assises et là elle a commencé à raconter sa vie. : sa vie merveilleuse, sa vie lumineuse. Dans presque chaque phrase elle introduisait le mot merveilleux.

Nous avons décidé de manger ici même, au restaurant situé au dernier étage.
D'abord nous étions seules, et la conversation continuait du côté lumineux, du côté merveilleux. Puis le restaurant commença à se remplir et le bruit autour de nous augmentait jusqu'à devenir un bruit terrible. Alors elle entra dans une nouvelle phase. Elle raconta l'horreur de sa vie. Celle qu'elle porte et qui l'hypothèque. Celle qui porte le sceau de la mort.

Et là, au milieu du bruit infernal elle cria, elle hurla, elle trembla. Depuis petite on l'avait traitée de folle, de bonne à rien, de fille ingrate. Il y a quelques années sa famille l'avait mise sous pression pour qu'elle signe un aval de prêt de 300 mil euros, prêt qu'a demandé son frère que s'il ne le payait pas, c'est elle qui allait devoir le payer. Et là, elle jura que si on allait la faire payer cette dette, elle tuerait ceux qui la lui on fait signer. Là, au milieu de ce bruit infernal elle déclara que cette dette elle n'était pas à elle, qu'elle n'allait pas la payer. Et elle pleura de rage. Elle pleura pour ces années perdues, ces années de dette qui n'est pas à elle. Puis elle se tourna vers la fenêtre et regarda le marché merveilleux. Nous étions assises à côté d'une fenêtre, une fenêtre qui donnait sur ce marché merveilleux. Et elle s'est calmée.

Nous nous sommes levées, nous avons payé et nous avons quitté ce lieu. Nous avons pris le chemin de retour par le parc du Retiro et là à nouveau les fleurs qu'elle savait nommer.

Lumineuse elle a traversé la parc. La liberté l'appelle. Et c'est alors que je lui ai fait remarquer le nombre de fois qu'elle a employé le mot merveilleux. Elle ne s´était même pas rendu compte du nombre de fois qu'elle emploie ce mot.. Oui, il n'y a pas de doute, Merveilleux, "Maravilloso", régit sa vie. Elle est ma collègue Merveilleuse "Maravillosa"

"La métaphore du papillon

Un jour apparut un petit trou dans un cocon; un homme qui passait à tout hasard, s'arrête de longues heures à observer le papillon qui s'efforçait de sortir par ce petit trou.

Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit On dirait que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.

Alors l’homme décida d’aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi ; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine.

L’homme continua à observer pensant que, d’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du Papillon pour qu’il prenne son envol. Il n’en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne pu voler…

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du cocon était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler. C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.

Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes.

Nous ne pourrions jamais voler."


L'être humain, nous, naissons de la même façon, comme le papillon.
Neuf mois dans un cocon et hop, l'heure est venue d'en sortir et de voler. Mais nous mettons beaucoup d'années avant de pouvoir voler de nos propres ailes. Et voilà que nos ailes, ils veulent les couper, les atrofier.
Nous ne sommes pas des papillons physiquement, mais quelque chose en nous est papillon, a des ailes et est très léger.

Que se passe-t-il quand nous vivons des moments de totale liberté? :
Nous nous sentons légers... comme des papillons.
Je dis papillon comme je pourrais dire oiseau.

Nous vivons dans un corps avec un poids défini, la balance nous donne le chiffre de ce poids et pourtant il y a des jours que nous nous sentons lourds, très lourds et d'autres que nous nous sentons légers, très légers.

Entre lourd et léger, je préfère de loin léger... et ça n'a rien à voir avec le poids que donne la balance.

Liberté difficile à expliquer et facile à sentir.

Et le premier de :



Nous n'avons plus la monnaie pour nous rappeler ce mot et les deux suivants... alors on devrait les porter sur soi, dans la poche, dans le sac... dans le porte monnaie... :D

Merci Elsolazul pour tes messages qui me réconforte dans mes moments de doute...

La vie est belle, elle est "maravillosa". Sans ses difficultés, nous serions incapables d'apprécier la réelle valeur. Même si le mode d'apprentissage nous paraît douloureux, il nous permet de grandir. Ensuite, le coeur rempli d'amour partage et donne généreusement. Merci Elsolazul, étoile bienveillante

Allez, pour toute et tous la chanson du jour

pyguapa pour la chanson du jour

Je souhaite laisser là ce poème de Borges pour remercier le mouvement 15M qui fut et est toujours encore pour moi une école, une merveilleuse école...

Después de un tiempo, uno aprende la sutíl diferencia entre sostener una mano y encadenar un alma, y uno aprende que el amor no significa acostarse y una compañía no significa seguridad, y uno empieza a aprender...
Que los besos no son contratos y los regalos no son promesas, y uno empieza a aceptar sus derrotas con la cabeza alta y los ojos abiertos, y uno aprende a construir todos sus caminos en el hoy, porque el terreno de mañana es demasiado inseguro para planes...y los futuros tienen una forma de caerse en la mitad.
Y después de un tiempo uno aprende que si es demasiado, hasta el calor del sol quema. Así que uno planta su propio jardín y decora su propia alma, en lugar de esperar a que alguien le traiga flores.
Y uno aprende que realmente puede aguantar, que uno realmente es fuerte, que uno realmente vale, y uno aprende y aprende... y con cada día uno aprende.
Con el tiempo aprendes que estar con alguien porque te ofrece un buen futuro significa que tarde o temprano querrás volver a tu pasado.
Con el tiempo comprendes que sólo quien es capaz de amarte con tus defectos, sin pretender cambiarte, puede brindarte toda la felicidad que deseas.
Con el tiempo te das cuenta de que si estás al lado de esa persona sólo por acompañar tu soledad, irremediablemente acabarás no deseando volver a verla.
Con el tiempo entiendes que los verdaderos amigos son contados, y que el que no lucha por ellos tarde o temprano se verá rodeado sólo de amistades falsas.
Con el tiempo aprendes que las palabras dichas en un momento de ira pueden seguir lastimando a quien heriste, durante toda la vida.
Con el tiempo aprendes que disculpar cualquiera lo hace, pero perdonar es sólo de almas grandes.
Con el tiempo comprendes que si has herido a un amigo duramente, muy probablemente la amistad jamás volverá a ser igual.
Con el tiempo te das cuenta que aunque seas felíz con tus amigos, algún día llorarás por aquellos que dejaste ir.
Con el tiempo te das cuenta de que cada experiencia vivida con cada persona es irrepetible.
Con el tiempo te das cuenta de que el que humilla o desprecia a un ser humano, tarde o temprano sufrirá las mismas humillaciones o desprecios multiplicados al cuadrado.
Con el tiempo comprendes que apresurar las cosas o forzarlas a que pasen ocasionará que al final no sean como esperabas.
Con el tiempo te das cuenta de que en realidad lo mejor no era el futuro, sino el momento que estabas viviendo justo en ese instante
Pero desafortunadamente, sólo con el tiempo...

Jorge Luis Borges


Après un certain temps, on apprend la différence subtile entre tendre la main et enchaîner une âme, et on apprend que l’amour ne signifie pas se coucher et qu’une compagnie ne signifie pas la sécurité, et on commence à apprendre…

Que les baisers ne sont pas des contrats ni les cadeaux des promesses, et on commence à accepter les échecs la tête haute et les yeux ouverts et on apprend à construire tous ses chemins dans l’aujourd’hui, car le terrain de demain est trop incertain pour faire des plans… et les futurs on la manie de se briser en deux.

Et au bout d’un moment, on apprend que si c’en est trop, alors même la chaleur du soleil nous brûle. De sorte qu’on plante son propre jardin et on décore soit même son âme, au lieu d’attendre que quelqu’un nous apporte des fleurs.

Et on apprend que vraiment on peut endurer, qu’on est vraiment fort, qu’on vaut vraiment quelque chose, et on apprend, on apprend… et chaque jour on apprend.

Avec le temps tu apprends qu’être avec quelqu’un parce qu’il t’offre un futur radieux signifie que tôt ou tard tu voudras revenir à ton passé.

Avec le temps tu comprends que seul celui qui est capable de t’aimer avec tous tes défauts, sans prétendre te changer, peut t’offrir tout le bonheur que tu souhaites.

Avec le temps, tu te rends compte que si tu es seulement auprès de cette personne pour accompagner ta solitude, tu finiras irrémédiablement par ne plus désirer la revoir.

Avec le temps tu comprends que les vrais amis sont comptés et que celui qui ne lutte pas pour eux, tôt ou tard, ne se verra entouré que de fausses amitiés.

Avec le temps tu apprends que les paroles dites dans un moment de colère peuvent continuer à faire souffrir celui que tu as blessé, durant toute la vie.

Avec le temps tu apprends que n’importe qui peut disculper mais que pardonner n’appartient qu’aux plus grandes âmes.

Avec le temps tu comprends que si tu as durement blessé un ami, l’amitié ne sera probablement jamais plus pareille.

Avec le temps tu te rends compte que bien que tu sois heureux avec tes amis, tu pleureras ceux que tu as laissé partir.

Avec le temps, tu te rends compte que chaque expérience vécue avec chaque personne est irrépétible.

Avec le temps, tu te rends compte que celui qui humilie ou méprise un être humain, souffrira tôt ou tard des mêmes humiliations ou mépris multipliés au carré.

Avec le temps tu comprendras que mettre les choses sous pression ou les forcer à passer fera qu’à la fin elles ne soient pas comme tu l’espérais.

Avec le temps, tu te rends compte qu’en réalité, le mieux n’était pas le futur mais le moment que tu étais en train de vivre, juste en cet instant…

Mais malheureusement, seulement avec le temps…

Jorge Luis Borges

Magnifique ! Depuis le temps qu'il est écrit qu'il faut vivre le moment présent et que toutes les réponses se trouvent à l'intérieur de soi et non à l'extérieur...Tout passe par l'expérience et non seulement par la lecture.

La vie est un apprentissage et un éternel recommencement. Jeune et fière, je croyais que mes parents ne savaient pas me comprendre alors qu'ils essayaient, à leur manière, de me prévenir des "mêmes erreurs" qu'ils avaient commis plus jeunes. Je ris maintenant car c'est à mon tour de conseiller la nouvelle génération de la famille. Avec l'âge, je suis devenue plus compréhensive

pyguapa30 a écrit:

Magnifique ! Depuis le temps qu'il est écrit qu'il faut vivre le moment présent et que toutes les réponses se trouvent à l'intérieur de soi et non à l'extérieur...Tout passe par l'expérience et non seulement par la lecture.

La vie est un apprentissage et un éternel recommencement.

"La vie est un éternel recommencement". C'est bien celà.
Chaque jour on vote pour la vie.
Et la vie pour chacun d'entre nous c'est quoi?
Il y a des lignes fondamentales propres à chacun.
Pour moi par exemple : Une des lignes fondamentales ce sont les arbres et les fleurs. Alors chaque jour je vais les voir dans ma vie courante et je les aimes en moi.
L'autre jour j'ai retrouvé une amie que je n'avais pas revue depuis 3 ans.
Nous nous sommes retrouvées dans le musée Sorolla. Toutes les deux nous aimons ce peintre et là, devant ces tableaux évoquant la mer, elle me disait que pour elle la mer était fondamentale qu'elle ne peut pas vivre sans la voir au moins une fois par mois. Elle vit à Madrid, mais elle a des amis qui vivent au bord de mer et elle va les voir régulièrement. Ces amis lui offrent la possibilité d'aller voir la mer chaque fois qu'elle le désire. Elle a cultivé l'amitié au bord de mer.
Par contre pour moi la mer n'est pas un élément fondamental, alors je n'ai pas cultivé d'amitiés en bord de mer.
Par contre je cultive l'amitié parcs et fleurs et je cultive une autre amitié, c'est le métro.
Je l'utilise comme lieu de lecture et dans aucun autre endroit je me sens aussi bien pour lire que dans le métro. Et tous les jours je combine métro et lecture, et c'est là aussi que j'entends les plus beaux morceaux de musique et que je salue et aime les musiciens que je rencontre.
Par contre mon amie évite le métro, elle s'y sent enfermée. Elle aime les grands espaces et l'espace ouvert le plus grand est la mer.
Moi j'aime les espaces fermés comme la forêt et le métro.
Chacune d'entre nous soutenons et aimons un espace, et on le cultive chaque jour de notre vie.
Le plus étrange est que plus nous cultivons un espace et plus cet espace est à notre disponibilité.
L'important est de savoir quel est l'espace qui nous donne la vie à nous même et une fois qu'on le sait on le cultive. Et plus on le cultive, plus il est à nous et il est fort possible qu'il ne mourra pas tant que l'on est en vie.
Pourquoi mon amie aime les espaces ouverts et moi les espaces fermés est un grand mystère.
Quand j'ai accompagné mon amie à l'arrêt de bus et moi je suis entrée dans le métro quelques minutes plus tard, j'étais heureuse de savoir que la mer est toujours là pour elle et le métro est toujours là pour moi.

Et où allait mon amie après nous avoir rencontré? Nager à la piscine :D

Glanné sur le net :

Le balayeur de rue.

Pendant plusieurs années, j’avais un cadre accroché sur le mur de mon bureau. Il y était inscrit : « Plusieurs choses dans votre vie attireront
votre regard, mais seulement quelques-unes votre cœur, poursuivez celles-là"

Si vous décidez de devenir un balayeur de rues, balayez les rues comme Michel-Ange peignait ses toiles, ou comme Beethoven composait sa musique, ou encore comme Shakespeare écrivait ses poèmes. Balayez les rues si bien qu’après votre mort, tous les hôtes du paradis s’arrêteront devant votre porte et diront : « Ici vivait le plus grand balayeur de rues du monde! »



De bon matin un balayeur des rues d’El Jadida, comme un soldat, travaille avec ardeur.

Il suit, indolent compagnon des vagues de la mer , le sillon des chaussées et des trottoirs.

Rares sont ceux qui le remarquent.

Pourtant son geste est manifeste, remarquable et bien divin.

Rien n ‘est laissé au hasard. Lentement il balaie, amasse et décharge la ville de sa corbeille.

Il apporte une nouvelle lumière. Un nouvel esprit.

Peu bavard , la tête bien droite sur les épaules, le balayeur des rues d’El Jadida est un grand monsieur.

A l ‘image d’une silhouette qui vient et qui disparaît comme par enchantement.

Quel est son secret ?

Je viens lui rendre hommage.

Je viens chanter sa joie de faire celle des autres.

Sa bravoure danse au milieu de toutes ses préoccupations.

Il salue à sa manière, l ‘espace d’une éternité, l ‘humanité engloutie par des rêves sans fin.

Cet homme habille avec coquetterie la cité de Mazagan d’une robe blanche et pure.

Jusqu’à la fin de ses jours, El Jadida lui sourira et lui contera sa plus belle histoire.

Histoire de connaitre ses hommes et ses femmes qui l 'ont tant aimée.

Miroir et couleur de sa mémoire.

Un souffle d’air marin se fait sentir.

Les oiseaux battent des ailes au rythme des petits coups de balaie.

Un soleil rouge pointe de l ‘autre coté d'un océan bleu d’azur.

Le ciel s’ éclaircit.

Tout le monde est ravi !

tu dis qu'il y a des portes au paradis je crois! et bien c'est qu'il y a des murs!

Il y a effectivement d'horribles murs, de très hauts murs. Mais au milieu de ces horribles murs, de ces très hauts murs il y a des petites portes, et mon amour à la liberté les détectent et les franchis guidée par l'intuition :D

J'aime trop les portes pour m'arrêter devant les murs :D

C'est beau ce que tu écris Elsolazul ! Hymne à la différence, d'apprécier à sa façon unique de voir les choses de la vie et venir les partager sur un coin du net.

Un gros merci avec toutes mes dents qui sortent de mon sourire :D

En vérité vous êtes super toutes les deux ,

" Elsolazul " , qui écrit de ci jolies choses sur les murs , en fermant les yeux on peut s'imaginer qu'ils ne sont qu'un décor , mais qu'ils ne nous empêchent en aucune manière d'aller au devant de la liberté , de notre liberté à toutes et tous autant que nous sommes.

Puis toi " pyguapa30 " qui trouve toujours par tes réponses mettre encore plus en valeur à tout ce qui en à déjà pourtant tant.

Merci à vous deux , vous êtes super , mais pardonnez-moi , je n'ai pas votre talent pour le dire.

Comme pour la naissance d' un être , il n' y a pas de murs ....

https://www.dailymotion.com/video/xuiid_un-peu-de-douceur-dans-ce-monde-de_news?ralg=meta2-only

EVEIL

éveil. La naissance de la vie, souvent banalisée, est une merveille :D.

Citation :

Merci à vous deux , vous êtes super , mais pardonnez-moi , je n'ai pas votre talent pour le dire.

Merci Pierrot mais faut pas dire ça. Tu as tes propres mots, ta propre manière de dire la même chose que nous, chacun est unique.

La maîtrise des mots, je l'ai acquise grâce à ma passion pour la lecture. Mais mets moi des outils de bricolage dans mes mains et tu peux crier "sauve qui peut ! " :D

Oh merci Eveil pour la vidéo, j'ai toujours été fasciné par le miracle de la vie ! C'est tellement impressionnant de se dire que de l'infini petit, un être humai naît.

Parmi toutes les combinaisons possibles, un seul spermatozoïde détermine ce que nous sommes. En principe, c'est le plus robuste et le plus fort car il faut percer la paroi de l'ovule ah ah ah.

Bonjour tout le monde,

Comme d'ab , je partage....

Bunker Roy : Apprendre d'un mouvement va-nu-pied

https://www.youtube.com/watch?v=6w5pinrOyGY

EVEIL

Un grand merci Eveil pour cette video qui fait du bien au moral

De rien , c' est avec un grand plaisir de partage avec vous tous.

EVEIL

eveil a écrit:

De rien , c' est avec un grand plaisir de partage avec vous tous.

EVEIL

Merci pour tout " Eveil " , c'est avec grand plaisir que nous accueillons tout ce que tu nous offre en partage , et crois moi bien , nous en tirons tout le profit qu'il se doit.

Surtout ne baissons pas les bras , du travail nous attend si nous voulons vraiment nous en sortir un jour.

Merçi PIERROT,

EVEIL

eveil a écrit:

Merçi PIERROT,

EVEIL

C'est avec plaisir " Eveil " , merci à toi.